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une raison de vivre et non point d’échapper à la
vie
. Ceci dit, je ne crois pas un instant que pareille prise de position
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e sa famille et de sa cité, aux dépens même de la
vie
d’autrui. Un grand nombre de crimes furent commis dans l’Italie du xv
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nt ce monde démesuré, porteur de tels pouvoirs de
vie
ou de mort. Songez donc : si tous ces pouvoirs avaient été coordonnés
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uts de sa destinée, ils pouvaient créer une belle
vie
! Mais si ces mêmes pouvoirs étaient abandonnés à l’anarchie, s’ils s
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une mesure humaine, ils ne pouvaient créer qu’une
vie
fausse, une vie mauvaise, antihumaine. C’eût été le rôle des hommes d
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ne, ils ne pouvaient créer qu’une vie fausse, une
vie
mauvaise, antihumaine. C’eût été le rôle des hommes de la pensée que
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lieux communs étaient donc à la base de toute la
vie
sociale du siècle. Que sont-ils devenus parmi nous ? Prenons trois mo
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’esprit, le marxiste en déduira que je néglige la
vie
concrète, que je m’évade dans le spiritualisme, alors que je ne vois
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la culture est à l’agonie. Mais en même temps, la
vie
sociale et politique devient pratiquement impossible. Les masses le s
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nt et fatalement à des catastrophes cosmiques. La
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de la cité et de la culture, ce sera toujours une bataille. Entre l’e
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uchent au contraire les fondements mêmes de notre
vie
dans la cité, de notre existence comme « Suisses ». Ils affectent nos
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l’endroit de ce qui est « germanique » dans notre
vie
confédérale. Réaction de faiblesse, et néfaste à un double titre. Car
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crois, les écrivains n’ont moins d’action sur la
vie
politique.) Il est clair, et on le dit assez pour que je n’aie pas à
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ge, abrupte et déserte. Je n’oublierai cela de ma
vie
. Dans une anfractuosité de rocher, assis les jambes pendantes sur une
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c’est le réaliser, ici et maintenant, et dans nos
vies
, à l’intérieur de nos frontières. C’est faire que notre Suisse ait vr
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nt appuyé par l’arrière. Il en va de même dans la
vie
spirituelle. Le seul moyen de garder sa foi, c’est de la prêcher. Il
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un acte de foi. Il n’en va pas autrement dans la
vie
du chrétien. Nous ne pouvons jamais partir que de ce que nous sommes,
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t pour l’approfondir jusque dans le détail de nos
vies
, en sorte que cette réduction d’Europe fédérée, qu’est la Suisse, soi
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rtir de 1919 que son statut légal a pris force de
vie
. (Quand le « fossé » eut été comblé.) Nous sommes donc au sommet de n
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l’échelle des valeurs. Le cadre matériel de notre
vie
est parfait, mais il n’encadrera bientôt plus aucune vie digne de ce
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parfait, mais il n’encadrera bientôt plus aucune
vie
digne de ce nom. Quelques exemples : Je vois dans le budget d’une œuv
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doit jouer le même rôle que la minorité dans une
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fédérale saine : elle a droit à de plus grands égards, relativement,
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ans loyauté, dans n’importe quel domaine de notre
vie
, même « privée », c’est nier le fédéralisme et ruiner les bases de la