1
vérité comporte une part d’accusation pour notre
vie
, et tend à déranger cet équilibre de pieux mensonges tacitement admis
2
bsinthe. Ainsi chaque goutte de vérité trouble la
vie
. Mais c’est de quoi l’on peut faire son ivresse. Je n’aime écrire que
3
stianisme lui donne un rôle dans les récits de la
vie
de Jésus. Et dans l’Apocalypse il est autorisé à régner sur le monde
4
cture que nous pouvons, dans la nature ou dans la
vie
de l’âme, reconnaître des formes, comprendre leur langage, et parfois
5
eux comprendre la vraie nature de l’homme, et nos
vies
dans ce siècle. Je pense que les figures du mythe nous guident plus s
6
e pécheurs dans l’histoire, ou de péchés dans une
vie
, que le mal finira par révéler une espèce de consistance propre, — ap
7
tenant d’un peu plus près, par le détail de notre
vie
présente, comment le diable arrive à s’insérer dans les structures de
8
e terreur de nous reconnaître responsables de nos
vies
. Autrefois il avait recours au déguisement vestimentaire. Aujourd’hui
9
as non plus lui ! Ainsi, plus il sévit dans notre
vie
, moins nous pouvons le reconnaître. Plus il est effectif, moins il pa
10
e de foi. Ils épargnaient de l’argent pendant une
vie
pour le perdre en une heure dans une Bourse affolée par des agents pr
11
le sentiment, devant ce qui fait la valeur de la
vie
. Je songe au chef de guerre qui traverse aujourd’hui ces rues les plu
12
us n’aurons plus d’Ennemi 10. Une dimension de la
vie
nous fera défaut. Imaginons les conséquences de cette déception plané
13
u très vite que ce mal avait des racines dans nos
vies
aussi, et que d’une certaine manière, nous l’aimions ! Voilà le grand
14
que des armées. Elle oppose des conceptions de la
vie
. C’est une espèce de guerre civile mondiale. Elle sera perdue si nous
15
uotidienne — rouspétance du citoyen — que dans sa
vie
proprement politique — farce des partis — et vous obtiendrez au terme
16
sence était le gage d’une aisance de pensée et de
vie
qu’ils venaient de perdre en Europe pour en avoir abusé sans plaisir.
17
trement, ils l’eussent affirmée, préférant à leur
vie
les vraies raisons de vivre. La liberté sans condition est un fantôme
18
our (mesures anticonceptionnelles) ; soit dans la
vie
professionnelle (assurances) ; soit dans l’éducation de la jeunesse ;
19
le paye un prix exorbitant : la saveur même de la
vie
. Nous avons institué le culte de ce qui ne tire pas à conséquence. Il
20
plus catastrophique au monde. On passe. C’est la
vie
, c’est le monde… C’est le diable, vous dis-je ! Car si vous « passez
21
de l’insignifiance, créatrice de névroses dans la
vie
d’aujourd’hui. 33. Brève histoire d’un couple correct Monsieur
22
es mesures gouvernementales. Cette tendance de la
vie
politique à son tour va contaminer la vie privée, comme il arrive d’a
23
ses nouvelles. Voilà le diable à l’œuvre dans nos
vies
: le maître du confusionnisme dirigé ! Hitler fut l’âme de la cinquiè
24
l’un des plus stupéfiants de l’Évangile et de la
vie
spirituelle, s’explique sans la moindre équivoque : Jésus après avoir
25
e de l’esprit ni les extravagances de l’amour. La
vie
certes, mais non la mort dont elle naîtrait. Le résultat, mais sans l
26
’est le sûr moyen de la trahir. Ce n’était pas la
vie
du monde, ni l’ordre ou la justice, ni la moralité que Pierre devait
27
onnés de la question, qu’ils n’ont pas lu de leur
vie
un seul traité théologique. On les étonnerait davantage en leur disan
28
oïsme « bien compris ». La fonction normale de la
vie
mondaine serait de maintenir et d’illustrer un certain nombre de devi
29
trer de vrais beaux sentiments, de vrais types de
vie
haute, de vrais idéaux qui propagent une énergie, une force d’âme con
30
eux-ci à leur tour aux échecs et aux succès de la
vie
manifeste. Cette confusion de nos catégories morales sert admirableme
31
lle manières. Tout concourt, dans le cadre de nos
vies
, à nous priver du sentiment d’être une personne responsable. Nous viv
32
articipons tous, de plus en plus, à des formes de
vie
étrangères à notre sort particulier et à nos aptitudes normales. Au c
33
urs chefs. Tout cela contribue à l’arracher de sa
vie
propre, où il ne se passerait jamais rien de semblable. Quant aux inc
34
le. Quant aux inconvénients et à l’ennui de cette
vie
propre, autrefois jugés normaux, ils apparaissent de plus en plus ina
35
ne part, l’individu moderne est incité à juger sa
vie
mesquine, et à la fuir ; d’autre part il est aspiré par les grandes é
36
assions de masse. Partout où un individu prend sa
vie
personnelle en dégoût, le totalitarisme trouve un candidat. Certes, i
37
ire la babélisation des cadres matériels de notre
vie
. L’invention des machines a brusquement accru nos possibilités d’acti
38
eunes gens d’aujourd’hui quel est le sens de leur
vie
, le goût de leur existence. S’ils trouvent quelque emploi, c’est « un
39
ifestent, où paraissent les lignes de force de la
vie
spirituelle ou morale, où le drame de la vocation se précise instanta
40
le. Et votre plainte sera de n’avoir qu’une seule
vie
. Ennui : chasse gardée du démon. Parce que n’importe quoi peut y deve
41
is que nous découvrons un nouveau mécanisme de la
vie
, nous sommes aussitôt obsédés par l’idée que « cela explique tout ».
42
ntensité, et le respect du bien par celui de la «
vie
». Tout ce qui paraît suffisamment intense, désormais, cesse de relev
43
mais je m’aperçois que c’est incompatible avec la
Vie
. J’avais signé ce traité, dit une nation, mais vous voyez qu’il lèse
44
passant : notre respect de la passion et de « la
vie
» sont des signes de décadence des passions mêmes et de la vraie vie.
45
es de décadence des passions mêmes et de la vraie
vie
. J’emprunte ici à André Gide une pénétrante et minutieuse description
46
dynamisme ? Qu’est-ce que le droit figé contre la
vie
changeante ? Je vais te le dire : « Recht ist was dem deutschen Volke
47
t à l’homme qui l’aime et quelle aime plus que la
vie
, et il n’y a d’unions à jamais légitimes que celles qui sont commandé
48
puisqu’à son comble il nous porte à donner notre
vie
même pour ceux que nous aimons. Entre ce don viril et l’abandon, Sata
49
me intransigeante, ou d’une foi plus forte que la
vie
. Il faudrait un critère permettant de qualifier d’égoïsme, de haine o
50
uvais jours », quoi qu’il advienne, pour toute la
vie
. Mais au bout de quelques années, vous dites : « J’ai changé, elle au
51
fidélité, quand elle s’oppose à la loi même de la
Vie
? Est-il « sincère » de s’y cramponner ? J’ai juré, soit, mais je ne
52
serments ? Précisément parce que l’on sait que la
vie
change et nous aussi ; précisément pour s’assurer contre ces variatio
53
elle, c’est la manière de l’accepter au nom de la
Vie
et de la Sincérité, — devises de faibles. ⁂ L’amour moderne, si j’en
54
c’est plus aimable et moins ressemblant. Dans la
vie
— regardez dans vos vies —, il y a de tout bien sûr, il y a de bons m
55
oins ressemblant. Dans la vie — regardez dans vos
vies
—, il y a de tout bien sûr, il y a de bons ménages et des sentiments
56
ysique sociale plus que de vertu, une question de
vie
ou de mort pour notre civilisation et pour tout ordre, quel qu’il soi
57
nt les bornes de la réalité disqualifiée et de la
vie
jamais assez vivante, il se jette avec lui dans la mort. Extase des d
58
et tendresse, joie et douleur, sagesse et folie,
vie
et mort. Rien de plus rare qu’une passion véritable, car elle suppose
59
ns qui s’y produisent influencent indéfiniment la
vie
sentimentale ou spirituelle du dernier des individus qui participe à
60
qu’elle a les mêmes sources, avec la crise de nos
vies
privées. Nous sommes au centre de tout le mal dès que nous l’atteigno
61
du bonheur ? Pour quelle foi plus valable que la
vie
? Et si nous ne voulons pas de foi, pour quelle vie plus valable que
62
e ? Et si nous ne voulons pas de foi, pour quelle
vie
plus valable que la foi ? C’est couru, notre monde agonise, il a sa b
63
et dans les livres ; et la voilà substance de nos
vies
. Encore un navire torpillé et comme le dit l’Amirauté : « The next of
64
e force et de grâce, quelque part au secret de la
vie
, quand la clameur du néant s’abaissait, quelque part au-dessus de la
65
lus évidente analogie, l’action de Satan dans nos
vies
et le mensonge de l’éternelle Tentation. C’est déjà la moitié de la v
66
antesques tout ce qu’il me faut combattre dans ma
vie
, tout ce qui reflète sa « grande stratégie » dans la confusion de nos
67
ssurément le plus court.) Chaque homme vivant une
vie
plus responsable est une défaite pour le diable, d’ores et déjà, pour
68
côte à côte, indiscernablement mélangés dans nos
vies
, nous a fait perdre le sens moral élémentaire, c’est-à-dire la consci
69
dynamique sidérale, et les correspondances de la
vie
organique, à tel point qu’un savant, un peintre, un visionnaire, sont
70
paraît problématique. Pourtant vous exposerez vos
vies
, bon gré mal gré, pour sauvegarder cette liberté, et c’est très bien.
71
l’Évangile dit que, dans sa source, elle est « la
vie
et la lumière des hommes » ! Hélas, qu’avons-nous fait de la parole !
72
ce que c’est cela qu’il faut sauver au prix de sa
vie
? Je réponds paisiblement non. Que tout ce qui peut être détruit, le
73
l ramène un printemps pur sur les décombres de la
vie
. Je suppose une cité parvenue au dernier terme de sa corruption. « Je
74
mme qui pense de me montrer ce qui subsiste de la
vie
. »32 Et je réponds : le grand ordre de vivre et d’assumer un destin n
75
ent le ton d’une harmonie nouvelle, d’un style de
vie
plus dur et plus joyeux… J’appelle et je pressens — c’est une phrase