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lletin de l’Union pour la vérité, Hermès, Foi et
Vie
, Esprit , La Revue de Paris . Tous ont été remaniés et souvent not
2
doctrine de la personne, que leurs œuvres et leur
vie
illustraient à mes yeux, m’apparaît plus valable que jamais. Elle est
3
ns le moindre défaut la Parole qui était sa vraie
vie
, sa vocation, sa fin dernière ? Jésus-Christ est cet Homme, et c’est
4
enjeu vital. Comment juger ? Comment prendre ces
vies
plus au sérieux qu’ils ne les prirent eux-mêmes ? Me voici rejeté dan
5
emble que toute incarnation d’une pensée dans une
vie
ou d’une vocation dans un individu « figure » la synthèse en un seul
6
nces d’une foi qui paraît incommensurable avec la
vie
organisée par la sagesse goethéenne, — c’est le contenu d’un message
7
ns dont la pensée a transformé les données de nos
vies
, je distingue deux grandes familles. Les uns n’agissent que par le co
8
entendu que soulèvera toujours l’exemple de cette
vie
. Ceux qui traitent Goethe de bourgeois ne prouvent rien de plus que l
9
it de le subordonner au problème personnel de ces
vies
, à leur équation d’existence. Or c’est, chez l’un comme chez l’autre,
10
endre plus concrète, grâce au recoupement de deux
vies
qui la réalisèrent dans des styles opposés, une attitude humaine qui
11
gure en raccourci tout le drame dialectique de sa
vie
. Mais cette maladie, et la convalescence, ont éveillé dans son esprit
12
ant le renouveler perpétuellement durant toute sa
vie
. Et comprendre, éprouver jusqu’à la souffrance — qui est la « substan
13
les concrets dans le Faust. Œuvre longue comme sa
vie
de créateur exactement, œuvre à tel point autobiographique qu’il fut
14
érubin… qui pensais en créant pouvoir jouir de la
vie
des dieux et m’y égaler… combien je dois expier tout cela ! » Faust s
15
! » Faust se reprend au seuil de la mort. Mais la
vie
ne lui sera plus qu’un profond renoncement ; même si la passion l’occ
16
vieille dépouille » par l’effort aveuglant de la
vie
, pénètre dans le Nouveau Jour et contemple l’indescriptible. Si Faust
17
é. Transportez la dialectique faustienne dans la
vie
d’un être jeune, et libre encore de toute contrainte sociale et cultu
18
: c’est l’attrait d’une vision qui transcende la
vie
médiocre. Rimbaud s’y lance avec l’emportement d’une révolte qui trad
19
francs. Mourir obsédé par ce travail. Ainsi cette
vie
est bien d’un seul tenant ; une seule et unique expérience la remplit
20
t à tout un monde faux pour en créer un autre. Sa
vie
en Afrique est un second renoncement. Nous aurions, nous, combiné tou
21
C’est une forme dialectique, « agonique », de la
vie
de l’âme, une forme cruciale, c’est-à-dire une de ces contradictions
22
nce occidentale. Supprimez l’un des termes, et la
vie
se détend, le tragique s’évanouit. Que ce mythe dialectique soit prof
23
utes de l’existence terrestre. « Un fait de notre
vie
ne vaut pas en tant qu’il est vrai, mais en tant qu’il signifie quelq
24
supérieur. C’est pourquoi l’on fait bien, dans la
vie
ordinaire, de garder ces choses-là pour soi et de n’en découvrir que
25
io sine fine, sed nunc stans 14). Elle veut cette
vie
-ci. Et tout le reste, qu’elle soit marxiste ou nietzschéenne, elle l’
26
st grand par le rapport, pour nous visible, de sa
vie
et de son œuvre se donnant l’une à l’autre un sens et une mesure. De
27
mme, peut-être, nous ne connaissons aussi bien la
vie
dans son développement organique et comme arborescent. Sa vie plus qu
28
développement organique et comme arborescent. Sa
vie
plus que toute autre inséparable de ses œuvres ; ses œuvres qui, à te
29
iennent rétablir un équilibre compromis. De nulle
vie
, la loi de développement n’apparaît à nos yeux plus harmonieuse et pl
30
t qui tisse un dessin tortueux tout au long de sa
vie
secrète. Enfin, nourrie à ces trois sources, la volonté titanique qui
31
n lui qui ne cesse de renaître tout au long de sa
vie
et de menacer son équilibre si chèrement conquis, cette lutte enfin o
32
omme devant Hölderlin, s’ouvre à tel moment de la
vie
spirituelle une carrière de démesure et de délire splendide. S’il s’a
33
e, existentielle. Tout le Faust va montrer que la
vie
seule, le faire, le Streben, peuvent réellement résoudre la question,
34
magistrale consiste à rendre utilisables pour la
vie
de tous, et de tous les jours, les seules valeurs réelles qui sont, à
35
t mourir de faim. Ce blasphème assombrit toute sa
vie
, et la révélation qu’en eut plus tard Søren fut décisive pour tout so
36
il, il l’avait donc dilapidé, surtout en dons. Sa
vie
était très simple. Il travaillait une grande partie de la nuit. Georg
37
s les hommes ». Le seul événement extérieur de sa
vie
fut la rupture de ses fiançailles avec Régine Olsen. Mais l’acte qui
38
et devant les hommes. Ce ne fut qu’à la fin de sa
vie
qu’il s’offrit sans masque à la lutte contre l’Église établie, lutte
39
ôt devant l’énormité — l’absence de norme — de la
vie
telle qu’ils la découvrent. Ils se rendorment, ou bien édifient des s
40
poir et de l’absurdité de l’existence ; toute une
vie
tendue vers l’impossible, toute une œuvre de sarcasme précis contre l
41
19 » Deux documents éclairent le mystère de cette
vie
, vraiment « résolue » par cette mort. Le premier est de Kierkegaard :
42
istoire d’un jeune Français qui, par dégoût d’une
vie
qu’il juge absurde, consacre désormais sa vie au jeu d’échecs. Il n’a
43
une vie qu’il juge absurde, consacre désormais sa
vie
au jeu d’échecs. Il n’a plus, ni ne veut avoir, aucun autre intérêt q
44
ent les figures du jeu ont envahi sa vision de la
vie
au point qu’il puisse les retrouver sans peine dans les actions les p
45
ci, qu’il s’est rendu capable d’exprimer toute sa
vie
d’un seul coup. Et sa sagesse, peut-être aussi son ironie secrète, es
46
st sérieux, sinon le jeu, qui est l’affaire de sa
vie
. Et c’est pourquoi son aventure vaut la peine d’être méditée. Elle po
47
e se pose jamais la question du but dernier de sa
vie
. Il peut sembler que ce soit pourtant le cas de la plupart. En vérité
48
rvir de refuge, soit terrestre ou céleste, à leur
vie
individuelle, — à leur vie contre leur idée ; à leur vie malgré leur
49
tre ou céleste, à leur vie individuelle, — à leur
vie
contre leur idée ; à leur vie malgré leur idée ; à leur vision partic
50
ividuelle, — à leur vie contre leur idée ; à leur
vie
malgré leur idée ; à leur vision particulière de cette idée. Pourquoi
51
au jugement humain. Ils peuvent dominer toute une
vie
et lui conférer un grand style. Mais ils échouent toujours au cœur de
52
sérieux ne finit jamais, il est aussi long que la
vie
. Et de même que la vie réelle, il ne comporte aucune « répétition »,
53
, il est aussi long que la vie. Et de même que la
vie
réelle, il ne comporte aucune « répétition », aucune reprise possible
54
’échec. Sans cesse, nous essayons de « jouer » la
vie
, de la réduire à un système de conventions qui nous rassurent, de la
55
age arbitraire, que nous appelons maintenant la «
vie
sérieuse ». Aussi n’est-il plus guère possible de reconnaître et de s
56
aître et de séparer le sérieux et le jeu dans nos
vies
, ce qui est vraiment de la personne et ce qui n’est que masque ou per
57
nche, ou dans un certain secteur délimité de leur
vie
, dans une certaine « mesure » compatible avec la vie sociale, cette s
58
, dans une certaine « mesure » compatible avec la
vie
sociale, cette situation est celle d’un jeu, non du sérieux. « Elle n
59
ue part, et alors il n’y a pas de sérieux dans ma
vie
tant que je n’ai pas trouvé la foi, ou mieux : tant que la foi, qui e
60
es de désordre. Il n’y a de grandeur que dans une
vie
simple, oui, mais une vie n’a rien de vraiment simple qu’une décision
61
e grandeur que dans une vie simple, oui, mais une
vie
n’a rien de vraiment simple qu’une décision n’ait ramené à la simplic
62
tualités rêvées. La grandeur n’entre pas dans une
vie
par l’extérieur. Entendons qu’elle n’est pas dans les dimensions des
63
que je vis, je vis dans la contradiction, car la
vie
même est une contradiction. D’une part, il y a l’éternelle vérité, et
64
Simplement parce qu’elle introduit dans notre
vie
l’exigence incommensurable de l’acte. Ou encore, parce qu’à ce suprêm
65
ation, correspond le suprême désaccord avec notre
vie
dans le monde. Qu’est-ce alors que la foi ? Une exagération démesurée
66
e « chemin ». Je suis le chemin, la vérité et la
vie
, dit le Christ. 1.La vérité est le chemin Christ est la Vérité
67
l’absurde » ; mais cela seul donne un sens à nos
vies
. Alors, les règles, les morales et les lois qui nous disaient d’agir
68
Parole dite est leur chemin, leur vérité et leur
vie
dans ce monde ; ils meurent de l’avoir dite, et n’ont pas d’autre tâc
69
equel tu es seul, parce qu’il est la parole de ta
vie
, sa mesure et sa vocation, son risque à chaque instant visible, et sa
70
avons refusé l’éternel et nous lui préférons nos
vies
: c’est pourquoi nous vivons dans l’histoire, et dans l’absence, ou d
71
mais il est ce qui la transforme. Vertige de la «
vie
chrétienne », cette histoire de Dieu dans le temps, cette histoire de
72
est passage et tension, — passage de la mort à la
vie
, tension entre ce qui résiste et ce qui crée, victoire de la Parole s
73
isqu’il est dans le même instant et la mort et la
vie
des êtres ou des choses qu’il promeut à l’existence ; mais détruisant
74
qui peut vieillir, la tension de la mort et de la
vie
a mis des marques victorieuses. Qu’est-ce que la personne ? C’est la
75
— soit saisi… Mais l’absolu qui vient toucher nos
vies
nous meut parce qu’il est un ordre, une Parole reçue d’ailleurs, une
76
té et le sérieux, le risque et la splendeur d’une
vie
d’homme. L’homme se distingue du singe en ce qu’il prophétise, unique
77
e et vision prophétique. La mesure du temps de sa
vie
réside dans la seule vocation qu’il incarne. Sur le chemin qui commen
78
and nombre est plus précieux que le petit. Que la
vie
de l’esprit n’est possible que si l’on a d’abord assuré l’autre vie,
79
est possible que si l’on a d’abord assuré l’autre
vie
, les conditions physiques de l’existence. Que la justice est dans l’é
80
aire est plus grand que la foule anonyme ; que la
vie
de l’esprit n’est possible que si l’on a d’abord renoncé l’autre vie
81
st possible que si l’on a d’abord renoncé l’autre
vie
; que les lois de l’histoire ne sont rien si l’acte de l’homme les dé
82
de peine que ses idées sont faites pour rendre la
vie
impossible, puisqu’elles impliquent le martyre des braves chrétiens,
83
puissance que le savoir d’un homme exerce sur sa
vie
46 ». Ce n’est pas le savoir, ce n’est pas la puissance, mais la puis
84
r la cote de la Bourse. Ou bien tu joues toute ta
vie
sur le pardon, ou bien tu te reposes aussi sur ta vertu. Ou bien tu v
85
-là seul connaît sa fin, et l’ordre éternel de sa
vie
. Celui-là peut juger ce monde, et s’y tenir comme n’étant pas tenu. I
86
ce un effet de notre choix, ou un moment de notre
vie
? Ils en parlent bien aisément, les chrétiens…) Quelques athées ont e
87
de l’homme, c’est qu’il soit le seul sujet de sa
vie
. Mais encore faut-il se garder d’entendre l’expression au sens des ro
88
gner de la puissance que ton savoir exerce sur ta
vie
. Tu te croyais un moi : témoigne que tu n’es pas foule, imitation et
89
n plus complexes, jusqu’à réintroduire dans cette
vie
que nous imaginions si dépouillée, toute la confusion de l’époque. 2
90
dépouillée, toute la confusion de l’époque. 24.
Vie
et règne de l’amour. 25. Vie et règne de l’amour. 26. « Tristesse
91
e l’époque. 24. Vie et règne de l’amour. 25.
Vie
et règne de l’amour. 26. « Tristesse de Néron » dans De deux choses
92
te « sur la rencontre la plus importante de votre
vie
», M. Clément Vautel, porte-parole du Bourgeois, répondit naguère : «
93
le est le péché. 49. Stades sur le chemin de la
vie
. 50. L’Instant. 51. Journal. 52. La Maladie mortelle. 53. Le
94
assa dans cette ville la plus grande partie de sa
vie
. Docteur en droit, il travailla d’abord au service d’une compagnie d’
95
rait qu’il incite ses héros à pratiquer contre la
vie
bourgeoise une espèce de « grève perlée » : c’est à force de conscien
96
fait inexplicable et monstrueux55 survenu dans la
vie
de son héros, Kafka nous amène à penser que le détail de l’existence
97
uites par les hommes pour « faire comme si » leur
vie
se justifiait en soi. Joseph K., fondé de pouvoir dans une banque, s
98
était d’abord écrasant. Il ressemble pas mal à la
vie
. Le réalisme de Kafka n’a rien de commun avec ce que les manuels ou l
99
tantôt subtils, pour éluder le sérieux fou de la
vie
réelle, pour l’assimiler à un jeu dont il serait possible de sortir,
100
lair d’un pressentiment, dépassé le plan de cette
vie
. De même qu’on ne peut juger toute l’étendue des ravages du capitalis
101
e au moment négatif d’un élan — d’un saut dans la
vie
de la foi — le moment où le corps se ramasse et feint de refuser le s
102
et ne peut demeurer. Si la foi survenait dans sa
vie
, elle lui donnerait l’assurance du pardon. Alors, ce sens obscur d’un
103
quotidienne. Car le chemin n’existe, en vérité de
vie
, que pour celui qui ose y faire un pas sans voir. Mais il se dérobe a
104
ours inséparable de la foi, dans le concret d’une
vie
chrétienne. Ce cri d’une femme devant Jésus : « Je crois, Seigneur, s
105
n tirer malgré l’absence de Dieu, de se faire une
vie
à force d’application, d’honnêteté dans les petits efforts, — sur un
106
ne sont pas clairs… La transcendance, dans notre
vie
, ne saurait se manifester que sous une forme négative : dans l’angois
107
ssenti négativement, dans le détail concret de la
vie
défectueuse, est proprement intolérable. Ou plutôt il ne serait tolér
108
de sa responsabilité. Car la personne est dans la
vie
de l’individu à la fois l’élément libérateur — par rapport aux donnée
109
vraies règles du jeu ? Qui t’a fait croire que ta
vie
était une partie à jouer entre toi et le monde, par exemple ; ou enco
110
que morte. Mais la Bible nous dit qu’elle est la
Vie
, et notre vie présente n’est qu’une mort à ses yeux. Qui nous prouve
111
is la Bible nous dit qu’elle est la Vie, et notre
vie
présente n’est qu’une mort à ses yeux. Qui nous prouve que l’éternité
112
ctuelle ? C’est un mystère plus profond que notre
vie
, et la raison n’est qu’un faible élément de notre vie. C’est un mystè
113
et la raison n’est qu’un faible élément de notre
vie
. C’est un mystère que le croyant pressent et vit au seul moment de la
114
e Érasme. Le problème du salut est un problème de
vie
ou de mort. Or ce problème est seul en cause pour le théologien fidèl
115
e dès qu’on en vient à une épreuve radicale de la
vie
. Au « tu dois » prononcé par Dieu, Nietzsche oppose le « je veux » de
116
y porter nos retouches. ⁂ Parfois le secret d’une
vie
s’épuise dans l’œuvre : il ne reste pour le journal que les plus sèch
117
ment de tout élan lyrique, de tout grand style de
vie
surgi des profondeurs et simplifiant parfois, d’un large trait de joi
118
directe, et parfois même négative. C’est moins la
vie
vécue qui s’y traduit, que le désir de compenser ou de parfaire ce qu
119
(« J’avais besoin de lui pour me ressaisir. ») La
vie
réelle n’y figure souvent qu’à la manière dont elle figure dans les r
120
actes manqués… Il s’agirait de savoir si la vraie
vie
est dans ce qu’on fait, ou dans ce qu’on pense de ses actions. ⁂ Mais
121
et même chez certains protestants détachés de la
vie
de leur église. Tout ce que je me sens le droit de dire ici, c’est qu
122
ection microscopique n’est pas sans action sur la
vie
; elle introduit dans les combinaisons à étudier un quantum de lucidi
123
très curieux de remarquer que Gide adopte dans sa
vie
— telle que la révèle son Journal — la première conception de la sinc
124
de l’esthétique. Or non seulement l’exemple de sa
vie
ne confirme guère cette boutade, mais l’exemple de son art tendrait à
125
nde et efficace des gestes les plus simples de la
vie
. Mais il faut dire aussi « l’actualité » singulière d’un tel livre. I
126
événement perpétuellement possible, qui reçoit la
vie
comme un moule reçoit la matière en fusion ; qui la réalise soudain —
127
vraiment commun, parce qu’il « est au-delà de la
vie
». C’est le communisme qui règne au Jugement dernier et qui régnait a
128
« isme ». Quand on est à ce point possédé par la
vie
particulière des choses et des êtres, on n’a pas besoin d’arguments p
129
ceux de leur croyance. On ne calcule pas avec la
vie
, mais avec des quantités mortes. Ceux qui se vantent d’être calculabl
130
ons le petit café vaudois autour duquel tourne la
vie
du pays recréé par Ramuz. Le « chant de notre Rhône », le vin blanc d
131
à sa seule leçon, à l’équation fondamentale de sa
vie
, non point certes aux contingences et au décor de son apparition. Aus
132
ité par Ramuz). 72. C’est là ce qu’il appelle sa
vie
intérieure, surtout s’il est résolument laïque. Rien n’est plus facil
133
z les clercs, déplore l’antipathie tragique de la
Vie
et de la connaissance. Ceci tuerait cela. Et de cette dialectique, on
134
Ils admettent tous, écrit Albert Béguin85, que la
vie
obscure est en incessante communication avec une autre réalité, plus
135
éalité, plus vaste, antérieure et supérieure à la
vie
individuelle ». Mais quelle est cette réalité ? Notre Nature profonde
136
et après eux les grands romantiques, passent leur
vie
à en parler, à en écrire, à tenter de le cerner par des figures, qui,
137
’élucidation de ce fait le plus singulier dans la
vie
de l’esprit humain, qui est l’engagement sur la via mystica ? S’il es
138
t paraît bien être une blessure qu’il reçut de la
vie
, un choc qui l’a laissé béant sur une contradiction irrémédiable entr
139
ut ce qui vit en lui, et que peut-être lui fit la
vie
même. » Non sans lucidité, Moritz a su dépeindre l’état de conscience
140
du cercle, comment guérir ? Comment récupérer la
vie
totale dans sa bienheureuse unité ? Ce n’est plus possible ici-bas, d
141
les voies d’un retour au monde perdu à la « vraie
vie
» qui est « ailleurs » comme dit Rimbaud. Vie d’expansion indéfinie d
142
aie vie » qui est « ailleurs » comme dit Rimbaud.
Vie
d’expansion indéfinie dans l’Univers ou la divinité. Vie d’innocence
143
xpansion indéfinie dans l’Univers ou la divinité.
Vie
d’innocence retrouvée : car le moi, qui s’y perd, y perd aussi le sen
144
er avec un autre univers, lui fait mépriser cette
vie
, sentir ses limites, mettre tout son espoir dans une existence d’outr
145
amour qui préfère le néant aux limitations de la
vie
, — la joie devant la mort de Tristan et d’Isolde… IIIMystique et p
146
Elle ne prend pas la mort pour but, mais bien la
vie
, et cette vie-ci. Elle accepte le moi et toutes ses servitudes en ver
147
pas la mort pour but, mais bien la vie, et cette
vie
-ci. Elle accepte le moi et toutes ses servitudes en vertu de sa vocat
148
qu’individu conscient ; on lui a dit que sa vraie
vie
était entre les mains du Parti, d’un démiurge anonyme et obscur dont
149
le et détesté à quelque chose de plus vrai que la
vie
, et qui était sa mission millénaire. « Chez nous, proclamait Goebbels