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ire. Je la voyais à l’œuvre en Suisse, pays où la
vie
politique épouse mieux que nulle part ailleurs les réalités quotidien
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lles ne croient plus qu’en l’ici-bas, qu’en cette
vie
-ci, qu’en un bonheur cinématographique, ou qu’en une justice instauré
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mensonge et non pas le témoignage au risque de sa
vie
; le marché noir et non l’entraide communautaire ; la dénonciation pa
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e leur nation ce qu’ils attendent eux-mêmes de la
vie
. Ainsi, ce ne sont pas seulement les idéaux de progrès collectiviste
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t de durée que peuvent encore entretenir dans nos
vies
certains îlots d’inconscience routinière, et l’image rassurante de de
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sionnaire, colonisée, c’est un certain sens de la
vie
, une certaine conscience de l’humain, oui, l’âme d’une civilisation q
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on que je voudrais vous faire sentir. Pour eux la
vie
se résume en deux opérations : production et consommation. Tout leur
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le bonheur inévitable, obligatoire. Pour nous, la
vie
résulte d’un conflit permanent, et son but n’est pas le bonheur, mais
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conscience à n’importe quel prix. Ils veulent la
vie
, nous des raisons de vivre, même mortelles. Voilà pourquoi l’Européen
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sa mesure, à hauteur d’homme, traduisant dans la
vie
de la culture, comme dans les structures politiques, les mêmes tensio
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la vocation. Je crois qu’un être est maintenu en
vie
par la vie même de sa vocation, et qu’il tombe bientôt lorsqu’elle es
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n. Je crois qu’un être est maintenu en vie par la
vie
même de sa vocation, et qu’il tombe bientôt lorsqu’elle est accomplie
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eur complexité ; elle y voit même la saveur de la
vie
! Tout cela va compter — à la longue. Un beau jour, il n’est pas impo
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, et n’ont rien d’autre à proposer qu’un genre de
vie
, leur way of life, qui n’est nullement une arme de combat. Par rappor
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un malentendu fondamental, que l’exemple de notre
vie
politique suisse illustre très clairement. En effet, les mots fédérat
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s prévenait de rationaliser les principes de leur
vie
politique. Il est incontestable, en effet, que l’idée fédéraliste n’a
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t. Jusqu’en 1848, elle allait sans dire, comme la
vie
même ; elle était la vie du civisme et de la pratique politique des S
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lait sans dire, comme la vie même ; elle était la
vie
du civisme et de la pratique politique des Suisses. C’est le défi que
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urs des diversités qui sont la condition de toute
vie
organique. Rappelons-nous toujours que fédérer, ce n’est pas mettre e
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e beaucoup plus efficace, dans les coutumes de la
vie
politique et culturelle, où l’on voit la Suisse romande, et la Suisse
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le, comme celle d’un organe dans un corps. Or, la
vie
normale du corps dépend de la vitalité de chacun de ses organes, de m
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vitalité de chacun de ses organes, de même que la
vie
d’un organe dépend de son harmonie avec tous les autres. Si les natio
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e est complexe et souple, comme la paix, comme la
vie
. Et parce qu’il est simple et rigide, le totalitarisme est une tentat
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contradictoires mais également essentielles à la
vie
, qui s’appellent l’unité et la diversité, la sécurité et le risque, l
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t nous mourons, ne nous rendrait pas davantage la
vie
. Nos frontières, nos cordons douaniers, suffisent à empêcher nos bien
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ce qui fait à nos yeux la valeur et le sens de la
vie
. Le monde entier en serait appauvri. C’est donc une notion de l’homm
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re véritable naît d’une prise de conscience de la
vie
. Se cultiver, bénéficier de la culture, prendre une part à sa créatio
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ger, et transformer en conséquence le cadre de la
vie
et les institutions. Cela signifie enfin, et pour tout résumer : se d
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que sans scrupule, ce que les choses et ce que la
vie
veulent dire. Il est typique de l’Europe d’aujourd’hui que la culture
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c’est la culture qui exprime le sens humain de la
vie
politique et de l’économie ; c’est elle qui vise à les influencer, et
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cie, constitue aujourd’hui le pire danger pour la
vie
réelle des nations. Dans l’état de faiblesse où il les met, il les li
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logies. Aussi indispensables que les nations à la
vie
de la culture et à la liberté, ces diversités à leur tour tendent à d
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é, mais c’est le climat européen seul qui rend la
vie
dangereuse, aventureuse, magnifique et tragique — et, par là, digne d
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e notre action. Le combat pour l’Europe prouve la
vie
de l’Europe : mes adversaires y sont donc mes amis, car le principe p
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antes que tant d’hommes les plus éminents dans la
vie
culturelle de l’Europe ont accepté de nous donner, depuis des mois, a
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enne de l’homme, de sa culture, de son sens de la
vie
, c’est quelque chose de secondaire et qu’on peut renvoyer à plus tard
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ots-clés du débat historique qui met en jeu notre
vie
même. Pour rendre leur plein sens et leur force d’appel aux termes de
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la rue. Elle naît d’une prise de conscience de la
vie
, d’un besoin perpétuel d’approfondir la signification de l’existence,
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cie, constitue aujourd’hui le pire danger pour la
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réelle des nations. Dans l’état de faiblesse où il les met, il les li
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logies. Aussi indispensables que les nations à la
vie
de la culture et à la liberté, ces diversités à leur tour tendent à d
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n exercée par le gouvernement sur l’opinion et la
vie
politique. Cour suprême 11. Enfin, la protection des droits de la per
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r ensemble les grandes questions qui affectent la
vie
de l’Europe, et s’exprimer à leur sujet par des appels à l’opinion pu
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européen sur les grandes questions intéressant la
vie
du continent, par voie d’appels à l’opinion et aux gouvernements ; 3.