1
ont l’âge fait le prix, mais que l’on isole de la
vie
, et que cernent impatiemment les grands faubourgs industriels et les
2
que l’on connaît le mieux… » (Il s’agit de notre
vie
terrestre.) Dans son Récit de l’Exil occidental de l’âme, Sohrawardi
3
les secrets du cosmos, et peut-être demain de la
vie
, pense l’Oriental, n’est-ce pas régner sur la Maya ? Et chacun sera t
4
poèmes : il s’agit de légendes sacrées. Jamais la
vie
ne m’a paru plus solennelle ni plus simplement adorable. Tintements d
5
Occidentaux, mais elle n’a pas d’effet dans leur
vie
religieuse, moins encore dans leur vie sociale. Mais c’est sans doute
6
dans leur vie religieuse, moins encore dans leur
vie
sociale. Mais c’est sans doute lorsqu’on se pose la question : que va
7
gestes. Ceci vaut surtout du cas qu’il fait de la
vie
même. Lorsqu’en 1194, le comte de Champagne, dans son voyage d’Arméni
8
nt la même liaison entre le peu de cas fait de la
vie
humaine, et la négation de la personne, ou simplement de l’individual
9
az, tandis que l’Orient professe un respect de la
Vie
qui va jusqu’au refus de détruire la vermine13. Pourtant, l’adoration
10
étruire la vermine13. Pourtant, l’adoration de la
vie
en général n’entraîne pas le respect de la vie humaine. La Bhagavad-G
11
la vie en général n’entraîne pas le respect de la
vie
humaine. La Bhagavad-Gita, qui n’a rien de bouddhique, enseigne que l
12
e personne : « Je suis le chemin, la vérité et la
vie
. » Au terme de la voie sera la Grâce, donnée par un Dieu personnel «
13
rdonne pas » ; elle suspend le cours normal de la
vie
, elle exclut le fautif de la réalité, elle appelle à grands cris non
14
r là de la matière, en tant que réalités de notre
vie
présente. Paradoxe, tension, dialectique… Et l’amour du prochain comm
15
ues, de formes d’exister qui poursuivent dans nos
vies
— dans l’atome de durée de chacune de nos vies — cette même dialectiq
16
os vies — dans l’atome de durée de chacune de nos
vies
— cette même dialectique qu’on vient de voir s’illustrer par grands p
17
à-dire un moyen quelconque de donner un sens à sa
vie
engagée dans le monde des hommes, le communisme dit Parti, le christi
18
l’Église offrait le type absolument nouveau d’une
vie
communautaire ouverte et progressive. Le Parti lui aussi offre une Co
19
ar son rôle civique) ne laisse plus de place à la
vie
distincte de l’individu. Comment concilier dans ces conditions la lib
20
à-dire de le préparer à vivre à sa façon. Dans la
vie
politique, voici l’antinomie : le maximum d’indépendance d’une nation
21
u’elle offre au sentiment, ce mythe a pénétré nos
vies
, et même si nos actions échappent à son emprise, il ne cesse de régne
22
s eux-mêmes ambivalents : il est exaltation de la
vie
vers la mort (mais la vie et la mort changent de signe dans le langag
23
il est exaltation de la vie vers la mort (mais la
vie
et la mort changent de signe dans le langage des passionnés et des my
24
es lui substituent le serment conclu contre cette
vie
au nom de la seule passion. Ici paraît la forme religieuse du phénomè
25
t il souffrait. Alors commença pour lui une autre
vie
. Il entra dans une vie nouvelle où tout son être fut changé. Il devin
26
ommença pour lui une autre vie. Il entra dans une
vie
nouvelle où tout son être fut changé. Il devint un autre homme35...
27
ut changé. Il devint un autre homme35... Cette «
vie
nouvelle » — dans le monde comme n’étant pas du monde — n’est pas don
28
agile et provisoire, et du temps décisif de cette
vie
dans la chair, dans son angélisme essentiel, la passion ne peut rêver
29
e. « Notre engagement n’était pas pris pour cette
vie
», dit Novalis parlant de sa fiancée perdue. Sur la tombe de Tristan
30
nt, communautaire. L’irruption de la foi dans une
vie
figure donc le modèle spirituel de toute révolution occidentale. Mais
31
raiment, puisqu’il peut exiger le sacrifice de la
vie
même des citoyens. Mais que nous offre-t-il en échange de nos vies ?
32
oyens. Mais que nous offre-t-il en échange de nos
vies
? Une certaine communion vague et puissante, qui permet à l’individu
33
qui est devenue la saveur et le sens mêmes de la
vie
pour des millions de nos contemporains, et des meilleurs ? Elles mena
34
oi, mais je ne saurais plus vivre et ressentir ma
vie
sans cet appel intime. Il pense alors : c’est Dieu qui doit être trop
35
inel, son exigence de l’absolu réalisé dans cette
vie
limitée, dans ce temps qui nous fuit, dans cette chair impérieuse et
36
rois-cent-vingt-millions d’années solaires. Or la
vie
d’un Brahma est de 108 « années », dont chaque jour et chaque nuit re
37
vertige de la métempsycose, qui réduisaient toute
vie
dans le temps et la chair à l’insignifiance anonyme d’un passage éphé
38
nous parle déjà d’une Histoire « maîtresse de la
vie
humaine et de la politique ». Il s’agit de préparer le Dauphin, son é
39
itique du César détient seule le vrai sens de nos
vies
. Nul scrupule de conscience ou sursaut de belle âme ne saurait écarte
40
ictateur ou le Parti décrètent le vrai sens de ma
vie
, de toute façon je ne pourrais plus le distinguer. Je ne suis plus re
41
e Dieu — la négation de moi-même et du sens de ma
vie
. Anticiper l’avenir, c’est le dernier refus de l’aventure du temps —
42
ue le « prétexte » à conquérir les Amériques ? La
vie
du découvreur démontre le contraire : de même que dans son nom Cristó
43
occidentale, nous les voyons se tendre dans cette
vie
exemplaire, durant les seize années de dures humiliations qui séparen
44
r de quelle manière la science, agissant dans nos
vies
, procède des options de Nicée. Le rapport est-il positif, dialectique
45
rt de rien », mais pourtant c’est bien dans cette
vie
, dans cette existence toute charnelle 57 que l’homme doit se converti
46
n se figure qu’au Moyen Âge le sens général de la
vie
dépendait de la théologie, dont, depuis la Renaissance, la science et
47
ue inaperçue. Qu’a-t-elle changé aux habitudes de
vie
des peuples et des individus ? Si peu que rien. On voit très bien que
48
s recherches techniques. « L’envahissement de nos
vies
par les machines » est freiné par le prix des appareils, non par la p
49
ettre une sorte de distance entre la Nature et sa
vie
— cette distance est le « milieu » dans lequel il existe —, l’esprit
50
nt à s’évader de la chair, de la matière et de la
vie
naturelle, règne et création du Démiurge. D’où l’ascétisme, le monach
51
hone et la radio, n’ont fait leur entrée dans nos
vies
que pendant le premier tiers de ce siècle. Tels sont bien les faits,
52
est ainsi que les applications de la science à la
vie
sociale, favorisées par une mystique qui tendait au salut conjoint du
53
Mal sur la machine trahit un fléchissement de la
vie
spirituelle. C’est battre la table à laquelle on s’est heurté. Mais c
54
ne s’appliquent vraiment qu’au type occidental de
vie
; qu’ils supposent une distribution socialisée des biens produits en
55
s temps où la culture va devenir le sérieux de la
vie
. (Elle l’a toujours été, mais cela se verra.) Jusqu’ici, c’était le t
56
ences quotidiennes. La question « Que faire de ma
vie
? » ne sera plus réprimée par cette réponse, plusieurs fois millénair
57
e chanter — les occasions de mieux comprendre nos
vies
comme aussi de mécomprendre les chefs-d’œuvre. Quant à la qualité, ou
58
détourner le genre humain85. Je sais bien que la
vie
religieuse la plus intense a signifié longtemps ascèse et renoncement
59
éé beaucoup, devenus « vitaux ». Etc. 71. Cf. Ma
Vie
par Henry Ford. On sait que ce rêveur incurable, bricoleur sans cultu
60
mais sous la forme d’une diminution du prix de la
vie
, compensant au moins les heures de salaire perdues. 84. Je ne parle
61
chercher une vision religieuse du monde et de la
vie
, bien plus antichrétien par cela même qu’un J.-P. Sartre, qui se plac
62
Progrès ? C’est qu’il y ait plus de sens dans nos
vies
personnelles : plus de joie à avoir ce qu’on a, à être ce qu’on est,
63
sens commun à nos actions et à nos rêves, à notre
vie
, à notre mort… Cette faim toujours frustrée va s’inventer d’autres mo
64
ès » comme on dit. C’est possible au niveau de la
vie
pratique, dans certains domaines circonscrits comme celui de la techn
65
ividuelle. Il ne s’accommode pas de l’opposition,
vie
du civisme, ni de l’esprit de critique et de libre recherche, vie de
66
ni de l’esprit de critique et de libre recherche,
vie
de la Science, laquelle est à son tour indispensable au progrès de la
67
geons de deux à trois fois la durée moyenne de la
vie
, voyons ce qui se passe aux antipodes, parlons avec des invisibles, t
68
s de cette nature, mais bien leurs effets dans la
vie
. Le rêve de Colomb a produit l’Amérique, celui des alchimistes et sav
69
sur la terre, même lorsqu’ils enseignaient que la
vie
n’est qu’illusion. Mais aucun ne devint immortel. Nous cherchons plut