1
ucidité ; il les situait dans le conflit entre la
vie
sexuelle et la morale sociale. Avant lui, Marx avait osé une analyse
2
reçoit de l’Amour. Cet appel est sa vocation, la
vie
nouvelle de sa personne. Cette vie demeure en partie mystérieuse, éta
3
a vocation, la vie nouvelle de sa personne. Cette
vie
demeure en partie mystérieuse, étant « cachée avec le Christ en Dieu
4
la chasteté et le célibat conduiraient seuls à la
vie
spirituelle : « Celui qui n’est pas marié s’inquiète du Seigneur, des
5
mais vilipendé d’autre part comme l’ennemi de la
vie
spirituelle, toléré finalement mais dans les seules limites du mariag
6
u Alliance peut donc trouver son analogie dans la
vie
sexuelle des époux fidèles à leur serment. De même, l’orthodoxie des
7
renouvelée des relations entre l’amour humain, la
vie
de l’âme et la recherche spirituelle. Pour les classiques, l’amour ne
8
et elle ne s’inquiète pas du sexe (l’expression «
vie
sexuelle » est encore impensable). Les instincts sont classés, les pa
9
Kierkegaard définit l’amour comme le lieu où « la
vie
spirituelle la plus élevée s’exprime dans l’antithèse la plus extrême
10
, tandis que la sensualité prétend représenter la
vie
spirituelle la plus élevée. » Le champ nouveau, dont de telles phrase
11
ion. Mais la plupart des mythes agissant dans nos
vies
ont été exprimés avant nous, s’il est sûr que plusieurs de ceux qui n
12
s pouvons enfin les reconnaître à l’œuvre dans la
vie
de personnes réelles, de créateurs de l’art et de la pensée, mais aus
13
se trouverait-il ainsi doté dès sa naissance à la
vie
culturelle, intellectuelle, voire spirituelle, d’une susceptibilité o
14
bord apprendre à lire le jeu des mythes — dans sa
vie
, dans ses rêves et dans les œuvres qui ne cessent de l’influencer — p
15
oxes s’unissent pour déplorer l’invasion dans nos
vies
d’une sexualité « obsédante ». Les affiches dans les rues, les bureau
16
le, à titre de compensation : « L’invasion de nos
vies
par la technique » provoquerait-elle ce « déchaînement de l’érotisme
17
re statistique, mais non pas le vérifier dans nos
vies
personnelles. Faut-il donc accepter l’hypothèse d’une âme collective
18
er l’hypothèse d’une âme collective qui aurait sa
vie
à elle, et qui exercerait sur les hommes un pouvoir comparable à l’ac
19
e ces passions qui déjouent les « programmes » de
vie
physiologique enregistrés par nos chaînes de chromosomes, démentent l
20
s d’amour ni de traités de mystique originaux. La
vie
sexuelle semblait réduite à l’obscure animalité. Le mariage ne posait
21
ée, qui leur cache trop souvent les « faits de la
vie
» — comme l’anglais nomme les faits sexuels —, et leurs multiples lie
22
i dogmes, mais non sans symboles gouvernant notre
vie
émotive, la mythologie mène son jeu, — qui est jeu de l’âme. Grandes
23
personnages de l’art, et à certaines formules de
vie
; l’objectif immédiat d’une telle méthode étant d’élucider les motifs
24
e du Jour au nom de la mystique de la Nuit, et la
vie
d’action raisonnable au nom de l’extase et de la mort enthousiasmante
25
ui est le plus vrai, puisqu’il ouvre l’accès à la
vie
d’extase, mais qui le sépare en fait de la vie sociale. Mon héros dev
26
la vie d’extase, mais qui le sépare en fait de la
vie
sociale. Mon héros devient moralement un exilé de l’intérieur, comme
27
de celle qui doit me rejeter, car loin d’elle ma
vie
n’a pas de sens, c’est près d’elle que je veux me taire. Ainsi réduit
28
urels et joue le rôle d’un absolu préférable à la
vie
elle-même. La possession de cet inaccessible devient alors l’extase,
29
ciaux, des problèmes de l’amour et des buts de la
vie
confèrent aux deux-mille pages de son dernier ouvrage20 une puissance
30
e peut que l’imagination soit une fuite devant la
vie
, un refuge pour la lâcheté et une caverne de vices, comme beaucoup le
31
ux, supérieurement intelligents, intégrés dans la
vie
sociale d’une capitale européenne mais irrités par son insignifiance,
32
un maître de gymnastique, des « révolutions de la
vie
sexuelle », et veulent aider les hommes à être mariés, et néanmoins c
33
séré dans une société. Il n’est pas un contenu de
vie
, mais une négation, une exception faite à tous les contenus de vie. O
34
ation, une exception faite à tous les contenus de
vie
. Or il faut à une exception quelque chose dont elle soit l’exception.
35
me le règne millénaire ou l’accession à l’« autre
vie
», à l’état d’amour pur, à l’extase d’un amour non plus égocentrique,
36
e n’est pas un hasard si tu es là, au terme de ma
vie
, mon ange secret, mon ange interdit, sous un ciel de guerres et d’ins
37
ns ; il y a bien longtemps, au commencement de ma
vie
, sous le ciel paisible de mon enfance, tu es apparue de la même maniè
38
même manière… Souvent, plus tard, au cours de ma
vie
, j’ai tenté de définir, de donner un nom au sortilège lumineux que tu
39
perdrait sa raison de vivre et peut-être même la
vie
. » Exagération romantique ? Non, c’est la vérité vitale d’un poète. «
40
comme pour montrer que l’espace est palpitant de
vie
. Et ce lointain, c’est la Russie, cette mère glorieuse, incomparable,
41
e il est doux de vivre sur la terre et d’aimer la
vie
! Oh ! comme l’on voudrait dire merci à la vie même, à l’existence mê
42
la vie ! Oh ! comme l’on voudrait dire merci à la
vie
même, à l’existence même, le leur dire à elles, et en face. Oui, Lara
43
ut s’éclaire de ce qui vient de se passer dans la
vie
de Boris Pasternak. Sa lettre au Maître du Kremlin, nous en lisons le
44
t à vos pieds pour recevoir de vos mains Lara, la
vie
, le moyen de retrouver ma famille, le salut… La nouvelle que vous m’a
45
me il respire tout ce qui règle officiellement la
vie
sociale. D’où la présence continuelle, dans nos trois romans tristani
46
seul détenait la clé. Ce ne fut qu’à la fin de sa
vie
qu’il s’offrit sans masque à la lutte, au cours de la polémique décis
47
final, l’accomplissement, que le héros paie de sa
vie
. Or il existe, dans la littérature occidentale, un prototype de cette
48
n bon moyen d’illustrer à la fois la pensée et la
vie
de Kierkegaard et, d’une manière générale, ce que l’on pourrait nomme
49
ute-t-il, l’a condamné à observer, à réfléchir la
vie
, à l’imiter au lieu de la vivre réellement ; mais, quoique prisonnier
50
eins de hardiesse et de fierté, mais inaptes à la
vie
commune, à cause d’une mystérieuse mélancolie qu’ils dissimulent sous
51
que. Et voici que ces deux individus, pour qui la
vie
en soi est déjà un problème, reçoivent en outre une mission redoutabl
52
élation de « grand tremblement de terre » dans sa
vie
. C’est bien ainsi qu’Hamlet pourrait parler de la scène du spectre. E
53
parfait. Le bonheur, la pleine participation à la
vie
, le signe de l’accession à la commune condition humaine, c’est à leur
54
et qui renonce au mariage pour mieux jouir de sa
vie
de garçon. Il a des mots atroces lors de leur séparation : « Elle me
55
ue peut l’être l’élan d’un combattant qui joue sa
vie
sur un seul coup. Voici un extrait de cet article : Un témoin de la
56
: Un témoin de la vérité, c’est un homme dont la
vie
est, du commencement à la fin, familière avec toute espèce de souffra
57
ns être enterré. Voilà un témoin de la vérité, sa
vie
et son existence, sa mort et son enterrement — et l’évêque Mynster, d
58
u de se faire meurtrier, c’est lui qui paya de sa
vie
. Il devint lui-même le martyr que son œuvre avait appelé. Soulignons
59
l était chargé d’accomplir. Mais les choses de la
vie
ne sont pas aussi simples. C’est après coup, le plus souvent, que nos
60
rconstances, en apparence toutes fortuites, de ma
vie
et qui, mon imagination aidant, prenaient d’immenses proportions, me
61
out en croyant le suivre. S’avancer ainsi dans la
vie
, c’est pratiquement vivre dans l’improbable, c’est être toujours prêt
62
t insatiable l’excite, devient une menace pour la
vie
. En dérivant cette passion vers le plaisir, la société se trouve lui
63
est réfuté ». Que va dire l’Autre ? C’est dans la
vie
du Don Juan des vérités, l’heure de l’invitation au Commandeur ! Or D
64
faut qu’une passion se révèle ; ou la mort ou la
vie
éternelle. Il faut donc que Don Juan disparaisse (car Don Juan ne gag
65
i donc contraints de gagner dans le temps de leur
vie
— d’où la tricherie ; ou bien il leur faut nier la fin des temps, le
66
’où le regard puisse embrasser à la fois ces deux
vies
dénuées et ces deux œuvres d’une richesse inépuisable ; ces deux myth
67
r malheureux ». Reliée par ces derniers mots à la
vie
trop réelle du Solitaire, la fascination du mythe révèle ici sa vraie
68
i sa vraie nature de virtualité existentielle. La
vie
réelle de Kierkegaard s’est qualifiée par son refus du mythe de Don J
69
n’est qu’un stimulant. Je trouve en Don Juan une
vie
ainsi animée d’un démoniaque puissant et irrésistible, à la façon d’u
70
ie, mais seulement répétition et multiplicité. Sa
vie
n’étant qu’« une somme de moments distincts… une addition d’instants
71
Don Juan n’étant pas caractère, mais puissance et
vie
, donc « absolument musical », les autres personnages, qui ne sont que
72
t sa vocation finale, il fut Hamlet. Mais dans sa
vie
individuelle, dans son amour unique et longuement malheureux pour Rég
73
our ce célibataire parfaitement libre de mener sa
vie
comme il lui plaît, riche et oisif, brillant esprit, curieux de tout,
74
retient encore que des rapports abstraits avec la
vie
, car « la résolution, la résolution de la convoitise, est la pointe d
75
en réalité. » Loin d’appauvrir l’expérience de la
vie
, elle peut seule y introduire. Elle est la décision par excellence, q
76
ence, qui rend l’existence concrète. Par elle, la
vie
dans le mariage devient « la plénitude du temps » — ce temps qui touj
77
ertaine structure dynamique : Kierkegaard dans sa
vie
et son œuvre indissociables ; et je vois qu’elle est disposée de tell
78
nthousiasmé, il aurait dû pourtant s’unir pour la
vie
. Mais l’existence l’énonce autrement. Tout cela signifie donc que c’e
79
n dans son intransigeance et dans sa ruse avec la
vie
. Et c’est le mythe de Tristan qui reparaît enfin ! ⁂ On sait assez qu
80
e la Vérité. IIINietzsche et son ombre Deux
vies
dénuées. Deux célibataires maladifs, chastes sans vœux, frustrés de t
81
ble de durer en tant que passion et que l’amour à
vie
peut être considéré comme la règle. Par cette ténacité d’une noble cr
82
de leur grande polémique dans l’œuvre et dans la
vie
de Nietzsche. ⁂ « Par la musique, les passions jouissent d’elles-même
83
signes annoncent et expliquent à l’homme fait sa
vie
et ses combats.41 » Et voici les relations entre le mythe tragique e
84
mirable procédé, un inégalable moyen de donner la
vie
au monde plastique du mythe. Ce noble subterfuge permet alors à la mu
85
établir sur cette base. Il en va de même pour une
vie
personnelle considérée dans sa durée biographique : les exemples évoq
86
l des deux mythes Quelles sont les fins de nos
vies
au-delà de survivre, travailler et gagner de l’argent, qui ne sont au
87
le passion mais toujours plus intense, brûlant la
vie
. Psychose ou spiritualité ? Faiblesse ou force véritable ? Seule une
88
able ? Seule une estimation bien assurée de notre
vie
dans ce monde-ci, et de son sens ou de son absurdité, nous mettrait e
89
raison contre le mariage. S’il n’est pas d’autre
vie
ni d’autre réalité qu’historique, matérielle et biologique, le mariag
90
’éternité. Celui qui a résolu ce problème dans sa
vie
est seul en mesure de condamner Don Juan et Tristan à la fois ; mais
91
j’ai toujours rêvé de…, si je pouvais refaire ma
vie
… Mais rêver d’autre chose est normal. Une certaine dualité est normal
92
ù elle ne fait que traduire la formule même de la
vie
sur tous les plans : spirituel, animique, biologique et physique. En
93
animique, biologique et physique. En effet, nulle
vie
n’est concevable hors de la tension permanente, voire de la lutte (la
94
l’exemple élémentaire et primordial, celui de la
vie
d’une cellule. On sait aujourd’hui que cette vie dépend de l’action s
95
vie d’une cellule. On sait aujourd’hui que cette
vie
dépend de l’action simultanée de deux acides nucléiques, concentrés d
96
entes, et de leurs soudaines récurrences dans une
vie
. (Je songe par exemple au choc reçu par Nietzsche à l’annonce de la m
97
commune à tous les phénomènes qui relèvent de la
vie
en général, pourquoi refuser l’hypothèse que les agents « morbides »
98
mellement analogue, quel que soit le niveau de la
vie
considéré ? Je ne citerai — et en passant — qu’un seul exemple d’appl
99
mple d’application de cette même dialectique à la
vie
politique. Le totalitarisme est caractérisé par sa prétention unitair
100
e-t-il ? Comme d’autres perdent, pour sauver leur
vie
, les raisons de vivre, Tristan perd, à cause de l’amour les raisons h
101
rages désirés. Tous les deux ont raison contre la
vie
, dès qu’elle relâche ses tensions. Tous les deux ont raison contre l’
102
it de ruiner mariage, modération, personne, et la
vie
même. Mais sans eux, que seraient nos amours ? 23. Nietzsche, Par
103
oisième stade). 26. Étapes sur le chemin de la
vie
, « In Vino Veritas », discours de Johannes le Séducteur. Casanova ser
104
volupté. » Etc. 29. Étapes sur le Chemin de la
Vie
, « Propos sur le mariage ». 30. Les Œuvres de l’amour, 1847. 31.
105
u’il y trouve une explication des « erreurs de sa
vie
de jeune homme ». En phrases lentes et difficultueuses, coupées de si
106
reniflements, il se met à parler du « drame de sa
vie
». Jeune homme, épris et puritain, il a voulu disjoindre l’amour et l
107
de choses qui ont joué un rôle très grave dans ma
vie
. » (Frappé par le ton de confession, par le ton « c’était mal » de se
108
sion que le problème religieux existait dans leur
vie
en tant que problème permanent. Écarté, refoulé chez les uns ; et che
109
ir tirer de mes entretiens avec Gide, touchant sa
vie
intime, ses jugements sur lui-même, ou son attitude religieuse. Et pa
110
ion qui prend place dans les derniers temps de sa
vie
(une bonne dizaine d’années après nos entretiens) Gide, écrit le Dr D
111
ide, mais dont la persistance à travers toute une
vie
est attestée par la publication posthume de fragments du Journal inti
112
ensemble, le cas-limite que figure à mes yeux la
vie
de Gide : un exemple à peu près parfait de dissociation de la personn
113
textes lui seront bons pour éviter le mariage, la
vie
commune ; et faute d’obstacles extérieurs empêchant que l’amour « tou
114
susciter de plus secrets. Dans l’œuvre écrite, la
vie
rêvée, il mariera Emmanuèle à T. Et dans la vie réelle, tout va se pa
115
a vie rêvée, il mariera Emmanuèle à T. Et dans la
vie
réelle, tout va se passer comme le mythe veut que les choses se passe
116
mant65. Telle est la mystérieuse complicité de la
vie
contingente et du mythe : mystérieuse en ce sens qu’il demeure imposs
117
ssible de décider si c’est le mythe qui a fait la
vie
, ou si la vie se trouvait disposée par accident dans le sens du mythe
118
der si c’est le mythe qui a fait la vie, ou si la
vie
se trouvait disposée par accident dans le sens du mythe. Comme Kierke
119
aimer celle qu’on ne désire pas : ce drame de la
vie
d’André Gide est celui d’une dissociation presque totale de la person
120
me une « écharde dans la chair », elle a ruiné sa
vie
intime et son mariage et peut-être la vie de sa femme. Il en parle ta
121
uiné sa vie intime et son mariage et peut-être la
vie
de sa femme. Il en parle tantôt comme d’un destin cruel, tantôt comme
122
désirer une femme qu’il aime. Tout à la fin de sa
vie
, parlant de ses rêves, Gide remarque : « … mais dans le rêve seulemen
123
dénués d’intérêt les conflits entretenus dans la
vie
d’un Aztèque par les décrets de dieux déments, et qui sont morts ? Fu
124
par ou bien ? — Gide ici l’a rejoint, mais par sa
vie
. 59. — « Vous allez croire que je suis un obsédé, me dit-il en ria
125
e cette tour de Muzot où Rilke passa la fin de sa
vie
. À travers les longs corridors d’un château renaissant transformé en
126
r du zen, que le Kassner des derniers temps de sa
vie
a pu relier son monde et celui de Rilke. Par un suprême dépassement d
127
pas penser ici au bios d’Héraclite, qui signifie
Vie
et Arc, vie qui appelle et produit, et arc qui donne la mort ? Mais
128
ici au bios d’Héraclite, qui signifie Vie et Arc,
vie
qui appelle et produit, et arc qui donne la mort ? Mais il ajoute au
129
sous le sens comme le « vieil homme », puisque sa
vie
« nouvelle » est à la fois dans le monde et hors du monde, à la fois
130
oyance en un moi reconnaissable au travers de ses
vies
successives. Car si le moi n’existe pas, qu’est-ce qui transmigre98 ?
131
ugmentant de cinquante ans la durée moyenne de la
vie
, serait alors une « recette d’immortalité ». Et même la seule qui ait
132
est absolument tel qu’est l’amour dominant de sa
vie
: selon (cet amour) se fait son ciel, s’il est bon, ou son enfer, s’i
133
Personne n’a un plus grand amour que de donner sa
vie
pour ceux qu’il aime. » Se sacrifier pour l’autre aimé, c’est d’abord
134
comme dira Novalis — n’était pas pris pour cette
vie
», mais pour l’autre ? S’il est une « erreur de Tristan », motivant l
135
que l’Asie n’est pas toute spirituelle, et que la
vie
ne s’en tient pas aux textes. On ajoutera peut-être qu’on ne voit pas
136
de la nature de l’hindouisme ou du bouddhisme, la
vie
réelle de l’Occident est en conflit avec la foi, tandis que la vie ré
137
ccident est en conflit avec la foi, tandis que la
vie
réelle de l’Asie est en symbiose avec ses religions. Et si la symétri
138
dogmes sublimes et qui prétendent transfigurer la
vie
concrète, l’Occident répond par des mythes symbolisant ses résistance
139
sistances naturelles, et qui font l’intérêt de sa
vie
amoureuse. Mais l’Orient se contente de proposer des voies aux Renonç
140
dangers. (III, 35.) Et dans les upanishads : La
vie
n’a servi de rien à celui qui quitte ce monde sans avoir réalisé son
141
uble. Dans ce moi peu ou point différencié que la
vie
nous offre, avec son programme génétique insondablement plus ancien q
142
sens fort — la personne. Il ne faut pas jeter la
vie
avec l’erreur, mais aimer mieux. Non pas éteindre ou dépasser, mais t
143
ire puisqu’un jour — dont ils savent la date — la
vie
, le cosmos et les dieux seront résorbés dans l’Un seul, sans laisser
144
quence à scruter et à modifier. Elle parie sur la
vie
et contre l’entropie127. Elle ne sait plus d’où lui vient cette passi
145
dissoudre et de la recomposer, de l’épier dans sa
vie
secrète, comme l’alchimiste, cette matière du cosmos en expansion, de
146
sie. Lire enfin de Rudolf Kassner, Le Livre de ma
Vie
. Puis aller en Inde et sentir l’innombrable, le « corps magique ». 1
147
(individuation des électrons, conditionnant la «
vie
») en termes de métaphysique occidentale. Mais Stéphane Lupasco y aur
148
à le matérialiser, si l’on en croit les récits de
vies
d’anachorètes. À leur intention, je me répète. « Faire l’amour » peut
149
l’amour. Ces quatre fonctions coexistent dans la
vie
de tout homme normal, mais l’une, en général, est dominante, plus for
150
te rencontre, demain, soit soudain le point de la
vie
; qu’il y ait tels moments où nous sommes convaincus que « tout » dép
151
c, III, 16). Le Père m’aime parce que je donne ma
vie
(Luc, X, 17). Comme le Père m’a aimé, je vous ai aussi aimés… Il n’y
152
Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa
vie
pour ses amis… Je vous ai appelés amis parce que je vous ai fait conn
153
nnaître de lui. (Jean, XV, 15). Celui qui aime sa
vie
la perdra, et celui qui hait sa vie dans ce monde la sauvera pour la
154
i qui aime sa vie la perdra, et celui qui hait sa
vie
dans ce monde la sauvera pour la vie éternelle (Jean, XII, 25). Jésus
155
qui hait sa vie dans ce monde la sauvera pour la
vie
éternelle (Jean, XII, 25). Jésus sachant son heure venue de passer de
156
enfants, ses frères, ses sœurs, et même sa propre
vie
, il ne peut être mon disciple (Luc, XIV, 26). Mariage, adultère, d
157
ommet un adultère (Matt., V, 31). Sexualité et
vie
spirituelle Une femme a eu sept maris. À la résurrection, duquel s
158
s paraboliques, sur l’eau du puits et l’eau de la
vie
éternelle. La Samaritaine comprend. Jésus lui dit : « — Tu as eu cinq
159
tions les plus profondes à des « gens de mauvaise
vie
» (dont plusieurs femmes), que les doctes lui reprochent de fréquente
160
moyen, c’est la contravention aux « lois » de la
vie
sexuelle. On voit donc où le bât nous blesse, en Occident. 7. En rega
161
texte y invite, quelques lignes plus bas : « une
vie
prolongée ») par où l’on rejoint la croyance magique ; mais aussi un