1 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Les Origines d’Hésiode à Charlemagne, (du ixe siècle av. J.-C. au xie siècle de notre ère)
1 le, imagine que la rive phénicienne représente la vie du siècle, tandis que la Crète serait la vie contemplative. Le rapt d
2 e la vie du siècle, tandis que la Crète serait la vie contemplative. Le rapt d’Europe symbolise à ses yeux le passage de l’
3 ranée orientale, il se rencontre avec une intense vie maritime, une vie de piraterie et de commerce, de conflits et d’échan
4 l se rencontre avec une intense vie maritime, une vie de piraterie et de commerce, de conflits et d’échanges, une vie dont
5 ie et de commerce, de conflits et d’échanges, une vie dont il se colore à tel point que l’on a longtemps cru facile de l’ex
6 r parfaite entente de toutes les conditions de la vie matérielle. Les Romains, de leur côté, après avoir incorporé à leur e
7 et à ployer les plus barbares aux habitudes de la vie sociale. Mais dans le reste de la partie habitable, là où le sol de l
8 oduits les meilleurs et les plus nécessaires à la vie , et de ses mines les métaux les plus utiles. Restent donc les parfums
9 ésence du Sauveur du monde pendant le cours de sa vie mortelle : l’Europe dira que c’est une grâce singulière, à la vérité,
10 s les chroniques en vers ou en prose, et dans les vies des saints. L’évangéliste irlandais Colomban, vers l’an 600, s’adress
11 os Europæ omnes tremuere gentes). L’auteur de la Vie de Gertrude, parlant de la fille de Pépin de Landen, déclare que tout
12 la gloire de sa race ; tandis que l’auteur de la Vie de Landibert écrit : En ce temps-là, Pépin était le prince de nombre
2 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — Premiers plans d’union
13 ntraire se produit-il, non seulement la fin de la vie sociale est perdue, mais la cité elle-même disparaît. Enfin dans un r
14 rentes. La loi est une règle de direction pour la vie . Autrement doivent être dirigés les Scythes qui vivent hors le septiè
15 us sommes attaqués et tués.72 Vers la fin de sa vie , il avait entrepris la rédaction d’une Cosmographie générale, dont se
16 sser l’infidèle d’Europe. Lorsque, à la fin de sa vie , il prie pour le succès des croisés, il dit : Donne-nous la victoire
17 and l’évêque de Rome est fret à exposer sa propre vie  ? Rien n’y fit. À Ancône, où il avait donné rendez-vous aux princes c
3 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — Le problème de la guerre et l’essor des États (xvie siècle)
18 patrie, c’était l’Europe » (Lange). Par toute sa vie et ses travaux, par toutes les fibres de son être, il a bien mérité l
19 uasion, par les bienfaits, et par l’exemple d’une vie pure, plutôt que par les armes : cependant, si la guerre est absolume
20 gnes et cités, et privé de leurs biens et de leur vie des centaines de milliers d’hommes. Tel fut leur courage tant vanté,
4 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — Les grands desseins du xviie siècle
21 ictées, bilans, etc. Les secrétaires racontent sa vie au vieux ministre confiné dans son château depuis la mort du roi son
22 d, par la même raison qui incline les hommes à la vie sociale, savoir l’amour de la paix et de l’ordre, pour se rencontrer,
23 modérée dans l’éducation de la jeunesse, par une vie simple et un labeur convenable. Apprenez-lui la mécanique et la philo
24 aix de l’Europe… En dehors de la perte de tant de vies si importantes pour tout gouvernement, aussi bien au point de vue du
5 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’ère des philosophes. De Leibniz à Condorcet — Perspectives élargies
25 auxquels l’homme peut aspirer et qui assurent une vie heureuse s’y trouvent en abondance, qu’il s’agisse des besoins matéri
6 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’ère des philosophes. De Leibniz à Condorcet — L’Europe des lumières
26 séché au soleil et pour une cabane de paille. La vie sauvage a ses charmes ; ceux qui la prêchent n’ont qu’à donner l’exem
7 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’ère des philosophes. De Leibniz à Condorcet — Évolution : vers le progrès ou vers la décadence ?
27 gnes qu’il a « occupé et amusé vingt années de sa vie  » : l’Histoire de la Décadence et de la Chute de l’Empire romain. Son
28 s sociales « par le calcul des probabilités de la vie  », et le précurseur de la coopération scientifique internationale139.
8 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Plans d’union européenne contemporains de la Révolution
29 ille natale de Königsberg qu’une seule fois en sa vie , mais suivait de près les grands mouvements de l’époque : on sait que
30 e son expérience politique, et, vers la fin de sa vie , d’une lassitude désenchantée. Cet homme que le tsar Alexandre avait
31 ette terrible Révolution a fini par contaminer la vie politique de l’Europe entière, car elle ne trouvait plus à l’intérieu
32 tions et dans toutes les formes et coutumes de la vie courante faisait que nul citoyen de l’Europe ne pouvait se regarder c
9 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Synthèses historico-philosophiques (I)
33 l’amour de la patrie, sans rapport aucun avec la vie civique, commença à animer les citoyens, et même des États entiers. C
34 vie, de nouvelles jouissances et commodités de la vie , il n’en subsiste pas moins, en général, une structure de l’État inch
35 du premier empereur des Francs, le passage de la vie des anciens Germains à l’état de police, quand les nations contenues
10 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — L’Europe des adversaires de l’empereur
36 e dans tous les États où l’on détruit ainsi toute vie partielle, un petit État se forme au centre : dans la capitale s’aggl
37 formité, c’est du mécanisme. La variété, c’est la vie  : l’uniformité, c’est la mort. L’année même où paraissait la brochur
11 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Goethe
38 s nous portons tous plutôt mal. Nos conditions de vie sont trop artificielles et trop compliquées, notre nourriture et notr
39 p compliquées, notre nourriture et notre genre de vie sont trop éloignés de la saine nature et nos relations sociales manqu
40 entièrement détruite, se ranimant, reprenant une vie nouvelle, et se manifestant, comme autrefois, sous mille et mille for
12 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Synthèses historico-philosophiques (II)
41 de cette sublime corporation, d’aller finir leur vie dans de pieuses méditations entre les murailles solitaires des monast
42 t un premier amour qui mourut sous le poids de la vie temporelle, dont le souvenir fut effacé par des soucis égoïstes et do
43 uivant les mœurs de la nation et les usages de la vie  ; de même qu’ils étaient basés sur des coutumes positives et sur le d
44 emeure chrétiennement parlant unique même dans la vie , l’union de la force et de l’esprit peut subsister malgré la division
45 possédait était partout appliqué avec succès à la vie et employé avec la raison pratique et le tact propre à cet Occident a
46 osition hostile avec la vraie croyance et avec la vie , comme il le fit, d’une manière si arrogante et si dédaigneuse, dans
47 e pluie féconde, pour tomber sur le terrain de la vie , continuellement agité dans la guerre et dans la paix, dans les métie
48 ’avantage d’être le siège le plus favorable de la vie et de la culture de l’Humanité. Cette Europe, libre et riche, n’exist
13 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — De l’harmonie entre les nations libérées à l’anarchie des États souverains
49 (dérivé du luthéranisme) qui marqua longuement la vie de son pays. Poète, théologien, éducateur, et homme politique au surp
50 mme cultivé est victime d’une grave erreur sur la vie humaine et sur les conditions de son évolution éclairée, lorsqu’il se
51 e culture doit s’en tenir à ceci : de même que la vie s’est développée dès l’origine à partir des deux éléments masculin et
52 uple défend ses particularités, d’autant mieux la vie générale peut se déployer dans toutes les directions, et d’autant plu
53 monde devront traverser cette agonie, pour que la vie surgisse de la mort et pour qu’à la nationalité païenne succède la fr
54 n’est point là l’agitation de l’Europe, c’est la vie . Ce n’est point là incendier le monde, c’est briller de sa place sur
55 désir secret de gagner tout l’univers au style de vie et de pensée d’une « nation mère » ? Parlant des « sauvages » de l’em
14 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — Un idéal de compensation : les États-Unis d’Europe
56 r et de factice, les rauques dialectes reprennent vie et redeviennent ces langages indépendants et absolus, créés par les c
57 épendants et absolus, créés par les conditions de vie que le genre humain connut à son origine. De Cattaneo à Giuseppe Maz
58 t consacrer leurs bras, leur intelligence et leur vie à la sainte cause du progrès des peuples ; Nous étant auparavant cons
59 ul rend nos efforts légitimes, au sentiment de la Vie et de sa mission. Elle est dans l’oubli de Dieu, de sa loi d’amour, d
60 ge sans le combat, la justice sans l’échafaud, la vie sans le meurtre, la forêt sans le tigre, la charrue sans le glaive, l
61 s-ci une communauté de culture qui détermine leur vie spirituelle. Pour cette raison la nationalité politique des Suisses d
62 berté des États, dont dépendent les conditions de vie , la sécurité et le développement des peuples. Pour trancher toutes ce
15 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — Un problème séculaire : la Russie et l’Europe
63 n développement de nos races et de notre genre de vie  : en fait, New York et Lima nous importent davantage que Kiev et Smol
64 Karl Friedrich Marx (1818-1883) partagea toute sa vie , avec son premier maître, Hegel, la conviction absolue que l’Europe d
65 individu y jouit de son usufruit, amasse dans la vie , sans fatigue, sans travail, ces notions éparses dans la société et e
66 n servir tant bien que mal à nous diriger dans la vie  ? Et remarquez qu’il ne s’agit ici ni d’étude ni de lecture, de rien
67 a chinoise. La civiliser, l’élever, lui donner la vie et le pouvoir d’évoluer, ne serait possible que par la médiation d’un
68 une civilisation vraiment russe, expression de la vie spirituelle d’une nation instruite, d’une civilisation stable, profon
69 igentzia russe que toute l’histoire récente de la vie soviétique illustre et confirme. Les Russes ont témoigné d’une dispo
70 il indiquera aux autres peuples la voie vers une vie raisonnable, libre et heureuse, étrangère à l’industrie, aux fabrique
71 ne ressemblant en rien à l’Europe, et doué de sa vie propre. L’Europe a peut-être grand tort de se moquer des Russes en le
72 té, mais pour lui des hommes ont donné toute leur vie et toutes leurs forces, pour lui sont morts et ont été tués les proph
16 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — De l’historisme au pessimisme
73 Le passé n’est rien d’autre que l’histoire de la vie et des souffrances de l’humanité considérée dans son ensemble. Et cep
74 tant que foyer, à la fois vieux et nouveau, d’une vie aux mille aspects, lieu de naissance des plus riches créations, patri
75 itié d’une année, pour les autres la moitié d’une vie humaine, selon la rapidité de leurs facultés d’assimilation et de ren
76 bien des efforts et de bien des illusions dans la vie des peuples. Savoir laquelle de ses innombrables tendances fut la plu
17 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Europe en question : de Spengler à Ortega — « Tout s’est senti périr »
77 ar lui. Dans l’histoire, ce dont il s’agit est la vie , toujours et uniquement la vie, la race, la victoire de la volonté de
78 t il s’agit est la vie, toujours et uniquement la vie , la race, la victoire de la volonté de puissance, non celle des vérit
79 e tribunal universel : elle a toujours donné à la vie plus forte, plus complète, plus sûre d’elle-même, le droit à l’existe
80 tre vouloir et de notre devoir — hors desquels la vie n’a pas de sens — est par là même tracée dans un cercle étroitement c
81 ns qu’une civilisation a la même fragilité qu’une vie . Les circonstances qui enverraient les œuvres de Keats et celles de B
82 s il est un Hamlet intellectuel. Il médite sur la vie et la mort des vérités. Il a pour fantômes tous les objets de nos con
83 cision fatale, cherche à unir aux bienfaits de la vie , les avantages de la mort. Une certaine confusion règne encore, mais
84 n parle très souvent, et ce sont la science et la vie . Et l’une et l’autre, je dois avouer, me sont antipathiques. … L’uniq
85 in, et animant l’ensemble de ce grand corps d’une vie nouvelle. C’est l’Église catholique qui nous a faits, qui nous a donn
86 onné notre unité et toute notre philosophie de la vie , et qui a formé la nature du monde blanc. Ce monde — la chrétienté —
87 a, une fois la tourmente passée, et entra dans la vie nouvelle du Moyen Âge, laquelle atteignit son apogée aux xie et xiie
88 tienté ayant disparu et le principe vital dont sa vie dépendait ayant été affaibli et dénaturé, notre culture devint une ma
89 rée par le déclin des sciences, des arts et de la vie matérielle. L’accroissement de notre savoir extérieur et de notre pou
90 ernes, c’est celle de la fausse philosophie de la vie qui pendant un siècle a altéré leur principe vital authentique, et qu
91 que, offrant à l’homme de nouvelles conditions de vie  ; la fin de la culture, ou au contraire le début d’une ère de dévelop
92 té de 1906. 273. Cf. Le Sentiment tragique de la vie , 1912. 274. Hilaire Belloc : The Crisis of our Civilization.
18 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Europe en question : de Spengler à Ortega — Crépuscule ou nouvelle aurore ?
93 ouvent sans avoir rien à faire, sans programme de vie . Le Gitan s’en vint à confesse. Mais le curé, prudemment, commença pa
94 généralement vacance, fainéantise, vacuité de la vie , désolation. Il importerait peu que l’Europe cessât de commander, s’i
95 e active de cette pluralité qui a toujours été la vie de l’Occident. Tout le monde perçoit l’urgence d’un nouveau principe
96 monde perçoit l’urgence d’un nouveau principe de vie . Mais — comme il arrive toujours en de semblables crises — quelques-u
19 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des fédérations. De l’Unité de culture à l’union politique
97 ente et agissante des trois, dans des millions de vies intimes. Quant à la source grecque, qui ne peut irriguer que les couc
98 et tout-embrassant, quelque chose qui donne à la vie direction, sens et consistance. Le fondement de la culture de l’Europ
99 ien sur le Vésuve en éruption, quitte à perdre la vie . C’est l’esprit critique qui s’élève contre la superstition, cet espr
100 « Alors que l’humanité traînait sur la terre une vie abjecte, écrasée sous le poids d’une religion dont le visage terrifia
101 clavage. Aussi ont-ils impitoyablement détruit la vie spirituelle sous toutes ses formes. Ils ont très cruellement persécut
102 e type de l’économie, de la magistrature et de la vie antique et qui a rabaissé en tout cas considérablement la valeur inte
103 que la place que Dante assigne à Virgile dans la vie future, ce rôle de guide et de maître jusqu’à la barrière qu’il n’éta
104 rira toute la statue de l’empereur qui consuma sa vie dans les camps, les expéditions, et sur les champs de bataille, la pa
105 staure pas dans l’intimité de notre être, dans la vie de notre vie et le cœur de notre cœur, comme dit Hamlet à Horatio, al
106 ns l’intimité de notre être, dans la vie de notre vie et le cœur de notre cœur, comme dit Hamlet à Horatio, alors l’Europe
107 de dire qu’il est la conception chrétienne de la vie politique et sociale, l’ordre qui assure à tous la tranquillité de la
108 urellement, de sorte que, au cours des siècles de vie européenne, Socrate est devenu chrétien et le Christ est devenu socra
109 ès ces deux grandes morts auxquelles elle doit la vie , mais seulement comme des négations de son être foncier. L’individual
110 vivre en configurant librement son existence, sa vie historique, à l’aide d’idées rationnelles et pour des tâches infinies
111 tion. C’est l’antique nation grecque des viie et vie siècles avant J.-C. En son sein se manifeste une attitude nouvelle d
112 enant étrangère à son propre sens rationnel de la vie , la chute dans la haine contre l’esprit et la barbarie ; ou la renais
113 ibéral lui aussi, elle est « l’essence même de la vie  ». Elle ne serait pas une forme décisive de l’existence si elle n’éta
114 ur suprême de l’inutile… Pour nous, Européens, la vie est un processus créateur qui se poursuit avec chaque pulsation de ch
115 , l’individu contribue à donner forme à sa propre vie , à choisir son âme, comme dirait Platon. Cette croyance dans la liber
116 ction, sont dès lors les aspects essentiels de la vie européenne. Elles expliquent l’abondance, la variété et la richesse h
117 néanmoins les caractéristiques essentielles de la vie européenne. Cela est surtout vrai pour la qualité, car la qualité est
118 ité est pour nous Européens, l’essence même de la vie . Toute vie est qualitative et c’est pourquoi en Europe, nous devons n
119 r nous Européens, l’essence même de la vie. Toute vie est qualitative et c’est pourquoi en Europe, nous devons nous tenir e
120 garde contre les deux dangers qui menacent notre vie , les deux antipodes de la qualité : la quantité et l’égalité. Notre r
121 e choix à l’ombre du goût, autant de formes de la vie européenne qui échapperont toujours au cadre trop rigide des statisti
122 ent d’un esprit de haute inutilité qui donne à la vie son vrai sens, sa poésie, son côté dramatique et sa valeur éternelle.
123 Ceci détermine le rythme particulier de toute la vie européenne, dans laquelle la volonté l’emportant sur l’esprit, va dro
124 hme à trois temps est caractéristique du genre de vie européen, dans le domaine scientifique aussi bien que politique, dans
125 x phénomènes européens fondamentaux. Ce sont : La vie tendue entre deux pôles opposés. La vie aux limites extrêmes. D’abord
126 sont : La vie tendue entre deux pôles opposés. La vie aux limites extrêmes. D’abord : la vie tendue entre deux pôles : Pour
127 pposés. La vie aux limites extrêmes. D’abord : la vie tendue entre deux pôles : Pour toute prise de position, l’Europe a el
128 les plus reculées : la Bible, ce fondement de la vie européenne, cache déjà en elle, d’une façon unique, la tension entre
129 isiblement, son génie créateur. Deuxièmement : la vie aux limites extrêmes : Si la liberté coïncide avec la nécessité du vr
130 ’éviter dès le début, donne sa signification à la vie dans une réconciliation transcendante. La liberté de l’Européen tend
131 otiques et qui pourtant ne font que recomposer la vie de l’âme humaine décomposée par l’esprit humain. (D’ailleurs, les rom
132 r eux, c’est l’exemplaire de série… Pour nous, la vie résulte d’un conflit permanent, et son but n’est pas le bonheur, mais
133 conscience à n’importe quel prix. Ils veulent la vie , nous des raisons de vivre, même mortelles. Voilà pourquoi l’Européen
134 sa mesure, à hauteur d’homme, traduisant dans la vie de la culture, comme dans les structures politiques, les mêmes tensio
135 chaque fois qu’un Picasso avance d’un pas dans la vie moderne, il avance en même temps d’un pas dans le passé européen… Hor
136 eut faire, c’est de compter les jours restants de vie , savoir les mettre à profit, n’en point accélérer le cours et accepte
137 toujours en état de déficience. Il va agencer sa vie selon des formes venues du dehors, qui peuvent ou se dessécher par dé
138 mais l’esprit qui unit présent et passé et donne vie au futur, comment pourrait-on l’imiter ? » Et cependant cela a été im
139 , les valeurs et les idéaux les plus divers de la vie européenne. Sans doute, ne peut-elle pas les porter tous, ni peut-êtr
140 ez pondéré pour englober les différents ordres de vie , si diversement développés dans l’expansion du monde contemporain. El
141 ommes l’auront aussi passionnément interrogé leur vie durant, dans toutes les dimensions de sa réalité, physiques, traditio
142 ensible pouvoir matériel cherchant à contrôler sa vie . Si une véritable civilisation mondiale peut jamais être créée, ce se
143 ole des écrivains : elle a miné et vicié toute la vie internationale de l’Europe moderne, elle a trouvé sa revanche dans la
144 dans la guerre européenne, qui a provoqué dans la vie de l’Europe un schisme beaucoup plus profond que toutes les guerres p
145 iques qui se posent, mais dans ce que la forme de vie publique où doivent se mouvoir les capacités économiques, n’est pas e
146 tincts du domaine économique. Par exemple dans la vie intellectuelle. Tout bon intellectuel allemand, anglais ou français s
147 l n’est pas de solution plus juste. Les formes de vie commune dans la maison nouvelle seront instaurées par la Constitution
148 es deux sont valables et motivées, et pourtant la vie ne saurait être ni totalement disciplinée ni totalement livrée au lib
149 les. En revanche la liberté doit régner là où une vie organique plus profonde est à l’œuvre… Doit être organisé d’une maniè
150 limités le domaine de la technique et celui de la vie organique. L’État symbole suprême de la technique, jette son filet su
151 re des descendants de Charlemagne actuellement en vie  ! 291. The Making of Europe, 1932. Nous citons d’après l’édition de
20 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Appendice. Manifestes pour l’union européenne, (de 1922 à 1960)
152 e la Charte de l’Atlantique, ils affirment que la vie des peuples qu’ils représentent doit être fondée sur le respect de la
153 é tout entière et l’épanouissement autonome de la vie nationale. Ces buts ne peuvent être atteints que si les divers pays d
154 ermettra la participation du peuple allemand à la vie européenne sans qu’il soit un danger pour les autres peuples. Seule u
155 onalistes qui, par deux fois dans le temps de nos vies , sont venues briser la paix et obscurcir l’avenir de toute l’humanité
156 r les simples joies et les espoirs qui rendent la vie digne d’être vécue. De la conjonction d’une vingtaine de « mouvement
157 tions fondamentales au relèvement du niveau de la vie et au progrès des œuvres de paix ; Résolus à substituer aux rivalité