1
et de vergers — c’est la Souabe, la Thuringe, la
vie
bourgeoise sans avarice ; — puis le contraste d’un massif central de
2
t nulle part la « province ». Elles condensent la
vie
de leur contrée, en donnent la visible formule, petites capitales enr
3
ractéristique des organismes humains isolés de la
vie
végétale. C’est ainsi que Berlin réglemente la circulation de ses fer
4
tuelles, sur une petite superficie minérale où la
vie
se décompose avec virulence. Mais Stuttgart, plus moderne, plante des
5
fondé sur cette vision de la réalité humaine : la
vie
est manque et compensation de ce manque ; contradictions et dépasseme
6
onne naissance à une lâcheté singulière devant la
vie
. Né d’un retard dans l’actualisation, il peut tourner alors en un ref
7
c’est-à-dire, un état d’intensité mortelle de la
vie
. Car la conscience de vivre implique une réflexion concrète qui exalt
8
vre implique une réflexion concrète qui exalte la
vie
; et dans le même temps, un jugement abstrait, qui la tue. Le sentime
9
, notre dernière gravité. C’était encore vivre sa
vie
. Mais ils s’achètent des voitures de course pour brûler les étapes d’
10
ux de glace. À ces détails près, le même train de
vie
bottée. Les écuries résonnent sous les coups de pied des étalons de c
11
le risque et la violence physiques jouent dans la
vie
de chaque jour leur rôle naturel et tonique. On lâche les garçons à c
12
ais mis en question la nécessité de leur genre de
vie
, et verraient une sorte d’inconvenance dans l’approbation que je pour
13
naie : cela n’a rien changé à l’organisme de leur
vie
sociale. Ils vivent en paysans, de leurs produits. Ils consomment for
14
a l’idée d’y croire. Le pire mensonge est dans la
vie
réputée pratique, parce qu’il n’y est pas avoué. — Ce que je me dis l
15
e Richard Strauss m’aura jamais adressée en cette
vie
: « Bonsoir, Monsieur, je suis fatigué, je vais au lit… » C’était au
16
s regards lucides qu’il arrive qu’on porte sur la
vie
, tout d’un coup, à trois heures de l’après-midi par exemple —, non sa
17
ouvenir de voyage, et partir en croyant qu’ici la
vie
a parfois moins de hargne… Déjà je suis repris par le malaise que m’i
18
une glace panachée qu’il m’arrive de douter de la
vie
, comme d’autres aux approches du mal de mer. À la nuit, j’ai rôdé dan
19
désorientées ; le sentiment du « non-sens » de la
vie
n’est-il pas comparable à ce que les mystiques appellent leur désert,
20
t à voir ? — Mais il fallait aller le voir ! — La
vie
est presque partout la même… — Mais en voyage on la regarde mieux. —
21
même… — Mais en voyage on la regarde mieux. — La
vie
… (une sorte de cauchemar de la pensée, qui ne peut plus s’arrêter de
22
e penser). Se peut-il qu’on cherche le sens de la
vie
! Je sais seulement que ma vie a un but. M’approcher de mon être véri
23
rche le sens de la vie ! Je sais seulement que ma
vie
a un but. M’approcher de mon être véritable. Seul au milieu des miens
24
encore dans ce monde et dans d’autres, dans cette
vie
et dans d’autres vies, pour approcher de tous côtés un But dont tu ne
25
et dans d’autres, dans cette vie et dans d’autres
vies
, pour approcher de tous côtés un But dont tu ne sais rien d’autre que
26
e commun avec ce que tu sais de toi-même en cette
vie
? Mais le voir, ce serait mourir dans la totalité du monde, effacer t
27
re et leur songe… Odeur de l’eau, — pour toute la
vie
. Bogliaco, lac de Garde, 1928.
28
sagement des odes à la liberté… Et voici dans sa
vie
cette double venue de l’amour et du chant prophétique, confondant leu
29
ier — vivra très doucement, inexplicablement, une
vie
monotone de vieux maniaque. Le buisson ardent quitté par le feu se de
30
te… Quel est donc ce sommeil « dans la nuit de la
vie
» — et cet aveu mystérieux : « … la perfection n’a pas de plainte »…
31
leurs chopes. « Gemütlichkeit. » Évidemment : la
vie
normale. Il y a pourtant cette petite chambre… Est-ce que tout cela e
32
res. (Ils l’aiment bien, — ne la voient plus.) La
vie
du pont m’occupe, comme les remous dans l’eau. Un char traverse lente
33
x-nouveau riche ruiné par l’inflation, partage sa
vie
entre la vente des articles de sport et les joies de l’esprit. Quand
34
l me confiera quelques fragments du « livre de sa
vie
», dont il compose chaque matin deux pages à la machine. Il y juge du
35
Merveille de penser au fil du désordre lent de la
vie
d’un jardin, dans l’odeur des feuilles vivantes, de la terre noire, d
36
s bien curieuses dans les « considérations sur ma
vie
» du père Reinecke. Il y est beaucoup question de la vie éternelle, e
37
u père Reinecke. Il y est beaucoup question de la
vie
éternelle, et d’expériences vécues avec l’Ange gardien, mais c’est to
38
ques. De là peut-être cette dignité conférée à la
vie
bourgeoise, qui fait un peu sourire, et qui est si réconfortante.
39
vec un sourd gémissement de la pensée. J’ai vu la
vie
, c’est fini, je rentre en moi ; n’ai pas bougé. Le père Reinecke ferm
40
rop doux, hein !… » Tout cela est très juste ; la
vie
doit être ainsi : parfaitement compréhensible et d’une vulgarité tout
41
je rêve d’elle ». Son sérieux enfantin devant la
vie
. « Es ist doch Schicksal, es ist alles Schicksal ! » Avec un soupir c
42
ssédaient sans mesure tout ce que l’anxiété de la
vie
nous dérobe : la nudité, la plénitude et la violence infiniment combl
43
ationnelles, à la faveur de quoi c’est la « vraie
vie
» qui se laissera peut-être approcher. Début de juillet 1929 Éc
44
jours, je crois, oui je crois bien que je sens la
vie
tout le temps… 15 juillet 1929 Le père Reinecke me félicite de
45
’ai pensé aux gens des villes, au décor de leur «
vie
». J’ai vu clairement qu’ils sont en péril d’inanition spirituelle. I
46
ont un charme consolant et secret qui favorise la
vie
intérieure. Longues randonnées sur les plateaux de la Souabe, vous re
47
ous resterez pour moi comme une introduction à la
vie
lente — celle que mène l’esprit humain parmi les formes désirables du
48
errogation des visages devant l’atrocité de notre
vie
sociale ! Je baisse les yeux sur mon livre. Et la foule menaçante se
49
st libéré dans tout mon être et s’élance vers ces
vies
proches. Oh ! s’ils savaient, s’ils pouvaient seulement savoir ! Part
50
, c’est de donner sans mesure un amour dont cette
vie
, peut-être, n’a que faire. ⁂ Le reste de la vie, c’est toujours entre
51
e vie, peut-être, n’a que faire. ⁂ Le reste de la
vie
, c’est toujours entre deux voyages d’Allemagne. On peut s’éprendre d’
52
des arbres désirables, que ne vous ai-je donné ma
vie
! Encore un peu, qu’on me laisse au regret de vos paysages, de vos fi
53
e sa secrète identité, et d’abord de son style de
vie
; l’inventant par la quête elle-même… J’avais refusé un poste de prof
54
somme, exclu sans discussion de mon programme de
vie
. Quant à une carrière littéraire : je ne pensais pas qu’un écrivain,
55
l’effort d’instaurer une économie générale de la
vie
impliquant cette identité et fondant sur elle ses valeurs les plus ha
56
nflits d’intérêts. Mais pour nous, entrés dans la
vie
sous le coup d’une menace de faillite planétaire, il ne peut s’agir d
57
un acte enfin dans lequel je posséderais toute ma
vie
, d’un seul coup, en la donnant. Je n’ai pas à sauver quoi que ce soit
58
uccès du communisme serait-il « de nous rendre la
vie
de caserne acceptable » ? (R. de Pury, dans Hic et Nunc , n° 1.) 2
59
ue, cette étrange coupure qu’elle a faite dans ma
vie
, entre les derniers jours passés à Paris non sans fièvre et cette arr
60
n dire encore : je laisse tout cela se mêler à ma
vie
, dans l’heureux étourdissement de la lumière maritime. Pour mes pensé
61
Ce journal n’aura rien d’intime. J’ai à gagner ma
vie
, non pas à la regarder. Toutefois, noter les faits précis qui me para
62
ve. Me voici engagé dans une expérience forcée de
vie
pauvre, libre et solitaire — trois grands mots ! et pourtant c’est bi
63
de Pédenaud. J’ai l’impression que je lui gâte la
vie
. Trois fois la semaine au moins, il me voit venir avec une grande env
64
s sans gravité, bien sûr. Mais quel drame dans la
vie
d’un buraliste de recette auxiliaire ! Depuis lors, il rougit et tran
65
ment. C’est peut-être à cause du bonheur de notre
vie
. Trouver son rythme naturel, et les moyens de s’y réduire, voilà le b
66
est-il point trop facile de trouver son rythme de
vie
dans les conditions somme toute artificielles où mon chômage m’a plac
67
ce village ce qui est essentiel et solide dans ma
vie
. Le simple fait que je ne puis pas les persuader que je travaille vra
68
it voir « le peuple » pour la première fois de ma
vie
. Première constatation : l’apathie générale, aussi bien à A… qu’à la
69
e question de travail, de salaires, de prix de la
vie
, et là les intellectuels ne servent à rien. Enfin, les questions de p
70
ement intellectuel. Il trouve normal de vivre une
vie
humainement absurde. Non qu’il n’en distingue pas l’absurdité, mais s
71
de voisins que rien en nous, que rien dans notre
vie
n’attendait et ne prévoyait. Ce n’est qu’au prix d’un désordre social
72
er l’importance de l’élément d’insécurité dans ma
vie
actuelle. Certes, j’ai toujours les mêmes raisons matérielles de m’in
73
accidents imprévus qui donnaient brusquement à ma
vie
un cours nouveau, à deux reprises au moins, je me souviens parfaiteme
74
ient place où se glisser entre mon jugement et ma
vie
. (Fausse reconnaissance, diraient les psychologues. Mais une étiquett
75
raison d’abandonner cette partie mal engagée, ma
vie
, et de se retrouver neuf, enfantin, ou tout simplement jeune devant u
76
des hommes réels, leur imposant des conditions de
vie
précises et qu’il s’agit de regarder d’un œil actif. Février 1934
77
eaucoup de paroles. C’est à cela que se réduit la
vie
commune. Quelques-uns le déplorent parmi les vieux. Mais personne n’a
78
ramenée à ses deux dimensions premières. Pour la
vie
, l’homme debout et actif, il faut le pain. Pour la mort, l’homme qui
79
courette pleine de fleurs. Qu’ils n’aient pas de
vie
communautaire, cela ne signifie pas nécessairement qu’ils aient perdu
80
ix et le bonheur, pour oser bouleverser la petite
vie
de notre île. À noter et à souligner : Seules les guerres de religion
81
enser que le régime qui convient le mieux à cette
vie
obscure, j’entends celui qui la contente le mieux, à défaut de la dév
82
nné qu’à ceux qui croient à autre chose qu’à leur
vie
, à autre chose qu’à leur succès, ou à leurs aises, ou à leur rang, et
83
lements de fer les rythmes de cette île et de ces
vies
? 1er mars 1934 Minimum vital. — Il ne faut être ni riche ni p
84
formations qu’ils sont en train de causer dans la
vie
provinciale. Je n’ai pas compté le nombre de lignes actuellement expl
85
ys. La voie ferrée était une sorte d’insulte à la
vie
locale : elle la traversait abstraitement, sans la voir, sans tenir c
86
e. Mais aussi elle tient compte des rythmes de la
vie
locale, du calendrier des marées, de l’heure matinale des foires, dan
87
disposent, ne fût-ce que pour une heure, de leur
vie
. Oui, voilà bien les hommes avec lesquels je rêverais d’entreprendre
88
on excessive, deux choses qui compliquent fort la
vie
, je crois ; ou bien l’on écrit des choses intelligentes, et c’est enc
89
n l’on écrit simplement pour gagner sa chienne de
vie
, et c’est le bon moyen de traîner la misère la plus honteuse qui se p
90
ur un printemps qui viendra. C’est pour gagner ma
vie
, dit une raison borgne ; c’est aussi pour gagner ma mort, je le sais
91
qui est l’âge de l’attente la plus ardente de la
vie
est aussi l’âge le plus familier avec la mort.) Ainsi nos gestes se p
92
médiat, et borné son attente au salaire. Or toute
vie
est absurde et violemment inacceptable, qui ne s’ouvre pas sur l’atte
93
sible en Occident. Le romantisme s’évapore de nos
vies
. L’esprit pur a cessé de nous séduire : nous posons nos regards à hau
94
cupée, enfin de dominer dans l’espace d’une seule
vie
ce romantisme où trois générations vont se débattre et s’épuiser. Goe
95
i progrès de l’esprit, c’est l’ouverture de notre
vie
aux « influx de vigueur et de tendresse réelle », notre réponse d’hom
96
t redouter je ne sais quelle invisible et brusque
vie
tout près. Nuit des villes, rouge et circulante, pleine de rumeurs, c
97
dirait que l’homme n’est pas fait pour durer : la
vie
étale nous ennuie, c’est ce qui naît et ce qui meurt qui nous émeut.
98
ration d’une absolue sagesse à l’œuvre dans cette
vie
. Il y a sur toute la terre de ces moments de pureté. Il faut penser à
99
ouillant de merveilles, d’eaux ruisselantes et de
vies
monstrueuses, soudain porté à la lumière de midi, comme un secret tra
100
plus évident. 22 mai 1934 « C’est en notre
vie
seule que la nature vit » (Coleridge). « Car nous sommes là pour devi
101
-espoir.) Équivalent, pour la façon de traiter la
vie
, de la médecine des homéopathes. 16 juin 1934 La banque d’A… n’
102
es où se font les « carrières » sans sortir de la
vie
véritable ; et qu’on peut vivre de très peu sans cesser de vivre son
103
ste. Je suis devenu tout doucement amoureux de ma
vie
, et je crois bien que c’est un penchant qu’elle agrée. Non point qu’e
104
à vingt ans, rencontrer le « réel » ou la « vraie
vie
» dans je ne sais quelle embuscade du destin, comme qui dirait au coi
105
« pour voir », qui est la manière des amateurs de
vie
intense, trahit je crois d’assez banales complaisances. Et le destin
106
s pour l’ébahissement de ceux qui rêvent d’autres
vies
que la leur ! Mais plutôt je voudrais afficher la prétention assez mo
107
terre ; et aussi le grain de nos idées, de notre
vie
, plus facile à décrire avec les mots de notre langue. Il ne se passe
108
e ce qu’ils aiment ou voudraient aimer ? de cette
vie
attentive et sans intrigue, de cette « lenteur des choses » dont la m
109
mois ou quatre sans trop de soucis matériels. La
vie
paraît un peu moins chère dans ce pays-ci que dans notre île. Mais le
110
maines, A… qui de loin paraît en ruine, prouve sa
vie
par ses odeurs et la saleté de ses ruelles. Un ruisseau coule au mili
111
des faubourgs des grandes villes. Le goût de « la
vie
saine » et du grand air, vous ne le trouverez que dans la « banlieue
112
iance obscurément accordée à l’instinct ou à « la
Vie
», ou à la solidarité de l’espèce humaine, malgré tout. Pourtant c’es
113
renseignements : famille paysanne, de tout temps.
Vie
laborieuse, peu ou point de gains depuis des années. Pas de relations
114
une pesée patiente et ferme. Les adorateurs de la
Vie
m’ont souvent donné l’impression d’une sensualité défaillante, qui so
115
créations de la raison et des impulsions de « la
Vie
», ils sacrifient les premières aux secondes, ce qui revient en fait
116
es lieux communs, sur quoi repose, tacitement, la
vie
sociale, sont aujourd’hui vidés de leur signification à la fois symbo
117
nverse. Par où l’on voit que le contraire de la «
vie
spirituelle », c’est « le public ». Cette vie spirituelle et ce publi
118
a « vie spirituelle », c’est « le public ». Cette
vie
spirituelle et ce public nous posent des exigences dont il faut admir
119
laissent enfin sans secours devant l’énigme de sa
vie
. C’est émouvant… Mais la plupart de nos contemporains, est-ce qu’ils
120
nes allusions, je devine qu’il est « seul dans la
vie
». Pourtant, il porte une alliance. Pauvre gaieté de la vie de garçon
121
rtant, il porte une alliance. Pauvre gaieté de la
vie
de garçon, reprise par nécessité… Nous arrivons sur la place de mon v
122
ce sujet quelqu’un qui connaît bien son monde. La
vie
même de cet homme consiste, en effet, à connaître intimement le plus
123
c’est souvent la même chose — leurs idées sur la
vie
, sur la mort, sur le mariage. Et quand je dis que sa vie consiste à c
124
r la mort, sur le mariage. Et quand je dis que sa
vie
consiste à connaître ces choses, il faut prendre le mot dans le sens
125
seigner le sens dernier des circonstances de leur
vie
. C’est le pasteur. Sa paroisse comprend les villages de N… et de V… o
126
nt un film dont la musique vient de se taire. Une
vie
sans accompagnement profond. Dès qu’on a perçu ce silence où plus rie
127
. Il est bon de toucher le grain rugueux de cette
vie
sans horizon, sans dimensions, qui est la vie du très grand nombre. I
128
tte vie sans horizon, sans dimensions, qui est la
vie
du très grand nombre. Il faut partir d’ici, du niveau le plus bas, du
129
omme c’est pourtant toujours le cas dans la vraie
vie
… Je suis assis dans un grand restaurant désert, près d’une baie qui d
130
udain tellement pauvre et banale, au regard de ma
vie
à A… Allons, remontons vers la « réalité rugueuse ». 8 janvier 193
131
. Il reste par bonheur : les assurances sociales,
vie
, décès, « avec doublage », vieillesse, accidents du travail, incendie
132
sait plus bien ce qu’il craint davantage : de la
vie
qui ne rapporte plus, ou de la mort qui rapporte « en doublage »…
133
tourent, c’est une obscure protestation contre la
vie
défaite que nous vivons. Or, il ne s’agit pas d’étouffer cette protes
134
ppelle mes souvenirs, je retrouve partout dans ma
vie
des déterminations non moins précisément « superstitieuses ». En y re
135
ourtant l’empiètement excessif du général dans la
vie
réelle. Telle est notre situation — celle du monde bourgeois capitali
136
ser nos préjugés en fonction du vrai but de notre
vie
, de nous refaire une hiérarchie éthique, et de rendre ainsi à l’argen
137
l, à Cassis. Le village vit tout doucement, d’une
vie
enfantine. Point de touristes dans les ruelles jaunes, ni d’autos sur
138
des opinions de son journal, mais à l’aide de sa
vie
concrète. Celui-là seul peut faire sentir à l’écrivain ce qui est sol
139
journal socialiste du Midi sous la rubrique « La
vie
régionale » qui chaque jour m’apporte d’inénarrables sujets de médita
140
ains de nos voisins sacrifient davantage que leur
vie
: leur dignité de personnes — et celle des autres… » 31 mars 1935
141
r. Aller demander à la Nature la révélation d’une
vie
saine et délivrée de toute contrainte mauvaise, c’est trahir cette «
142
par un ordre inhumain, il ne sait plus penser sa
vie
. Interrogez ce vigneron, ce mécano, ce métayer ou ce rentier, sur son
143
eure. Ils vous diront d’abord que le fond de leur
vie
, c’est l’ennui. Ils expliqueront presque toujours cet ennui par les c
144
ndront de ce que dans leur pays, il n’y a plus de
vie
, d’initiative, de vrai plaisir. On n’est plus fier d’en être, on appr
145
ue formulent des individus pris à part, dans leur
vie
concrète. Je constate qu’elles vont toutes dans le sens de ce que pro
146
ls avaient eu toute la peine que j’ai eue dans ma
vie
, moi, ça serait autrement, je vous assure ! Ils sont trop orgueilleux
147
ne devrait pas avoir pour but la colonie, mais la
vie
plus normale et plus féconde de chacun de ses membres. L’idéal commun
148
soit pour chacun la possibilité de vivre mieux sa
vie
. Mais cela pose des problèmes techniques beaucoup plus vastes. « N’ha
149
s seuls hommes qui se préoccupent de colorer leur
vie
. On n’en a pas assez tenu compte dans la littérature moderne, faite u
150
ystère que représente pour chaque homme sa propre
vie
, dès que la question de Dieu s’y pose. L’observation des sociologues
151
ostoïevski, Lagerlöf ou Ramuz — ont su prendre la
vie
des hommes « quelconques » sur le fait de l’invraisemblable, de la vé
152
ésirent et qui les satisfait ? Pourquoi pas cette
vie
aux allées droites bordées de gazon ras, en teintes plates et pâles c
153
its en soi et par comparaison. Il y a dans chaque
vie
d’homme à peu près digne de ce nom un fait qui commande tous les autr
154
socialisme tous les traits caractéristiques de la
vie
allemande d’aujourd’hui. C’est l’erreur habituelle des reporters qui
155
ortions d’une confiscation de capital ; et que la
vie
de famille soit détruite, l’autorité des parents sapée, la religion d
156
te pas en Europe de classe plus indifférente à la
vie
politique, plus passive vis-à-vis de l’État, plus lâche devant le fai
157
é. Voilà la grande révolution, dans un pays où la
vie
intérieure d’une part, et la séparation des classes de l’autre, étaie
158
ectique. Un petit industriel. — Avant 1933, sa
vie
était impossible : grèves, menaces de mort de la part des extrémistes
159
le et « profonde », mais à tel point coupée de la
vie
« grossière » des masses qu’elle n’a pas résisté un seul jour au réve
160
eurs mauvais gymnaste et vivant à l’écart de « la
vie
» — dont on peut recevoir une certaine somme de « connaissances ». Je
161
dans ses derniers retraits, au plus intime de la
vie
intérieure. On ne se contente plus d’une soumission même exemplaire :
162
un avocat. Madame se plaint : « Il n’y a plus de
vie
de famille possible, avec ce système. Tous les soirs, deux de mes enf
163
ressuscite à tous les foyers, et c’est encore la
vie
de ces foyers qui se répand par les rues marchandes, aux devantures i
164
’est que nous avons une conception héroïque de la
vie
. Tout dépend de cela. Moi. — Nous y voilà. Je ne vais pas combattre
165
éjugés politiques antédiluviens qui encombrent la
vie
publique et qui empoisonnent la pensée. J’ai à lutter, aussi, contre
166
n’est pas humaine, elle n’a aucune valeur pour la
vie
normale de l’homme. Et ils le disent bien ! C’est une mutilation. C’e
167
the le premier qui nous apprit à considérer notre
vie
dans une durée biographique et historique où l’instant se relativise.
168
et du corps, d’origine juive ; la négation de la
vie
; l’immoralité de l’amour du prochain sans choix préalable ; l’intern
169
permet de louer ma « profonde connaissance de la
vie
allemande » (K. H. Bremer, dans Die Tat). L’autre au contraire m’accu
170
contraire m’accuse de connaître si mal cette même
vie
allemande que toutes mes observations s’en trouvent faussées et menso
171
consacrer désormais nos efforts à transformer la
vie
morale des masses, de telle façon que les solutions de raison puissen
172
j’avais entrepris. Ou bien j’y passerais toute ma
vie
, ou bien j’allais m’expliquer sur-le-champ (oui, comme en duel) avec
173
château de la Prusse-Orientale introduit dans ma
vie
ce thème qui ne cessera de s’amplifier de livre en livre — considérat
174
ychologiques, les deux figures sont liées dans ma
vie
par une série non causale de faits rapprochés, le temps d’une crise,
175
dans une ère étrange et brutale, où ces formes de
vie
qui sont encore les nôtres ne peuvent plus apprivoiser le destin. Soi
176
isme à sa manière, le charme est détruit dans nos
vies
. Nous sommes pareils à celui qui s’éveille et goûte encore quelques i
177
aque œuvre veut et crée son temps à elle, dans la
vie
de l’auteur qu’elle choisit. Mais aujourd’hui, je ne puis que subir l
178
nt un avenir. Nous l’oublions souvent, dans notre
vie
individuelle. Les statistiques nous le rappelleront. On constatera l’
179
rd’hui qu’au contraire, la vraie conscience de la
vie
ne s’est maintenue que chez les écrivains savants qui, à force d’ascè
180
pas du Forum. On m’a loué de « penser près de la
vie
». Hélas ! je n’en suis que trop près, — et surtout de la vie des aut
181
! je n’en suis que trop près, — et surtout de la
vie
des autres ! On voudrait parfois être riche, à seule fin de maintenir
182
fièvre. Mais je découvre qu’aujourd’hui, dans la
vie
politique ou intellectuelle, plus personne n’est vraiment d’aplomb. N
183
onnais qui ne parviennent à leur régime normal de
vie
(comme un moteur prend son régime à tant à l’heure) que dans le drame
184
me, à travers la vision d’un saint qui vivrait sa
vie
consacrée dans les rues, les cafés, les métros. Je le vois sortant de
185
urtant le désordre dure. Il se confond avec notre
vie
même, avec la Vie ! Certes, l’anarchie des mœurs et des idées s’accro
186
dure. Il se confond avec notre vie même, avec la
Vie
! Certes, l’anarchie des mœurs et des idées s’accroît d’une anxiété d
187
et politiques. Et pourtant nous vivons ! Et notre
vie
, loin de se replier dans la crainte, s’exalte aux approches du péril
188
ais jouissaient d’une quiétude parfaite. Ainsi la
vie
paisible fut toujours l’avantage d’une certaine inconscience, d’une i
189
, et c’est alors qu’il est vraiment le gage d’une
vie
qui vaille d’être vécue. Les générations d’avant-guerre eurent sans d
190
es acceptées. Acceptons notre chance de vivre une
vie
plus consciente et réelle. Quoi qu’il advienne, sachons voir, en tout
191
r jusqu’au Jour éternel ! Prenons notre régime de
vie
tendue : il suffit de savoir ce qui compte, et que la joie ne dépend
192
, alors, pourrait rythmer toute la durée de notre
vie
, jusqu’à la mort, — sinon l’espoir d’un rendez-vous au-delà du monde,
193
ce journal de petite attente. Il faut juger notre
vie
par sa fin, pour mesurer l’importance relative des événements qui nou
194
e. C’est à cause d’une profonde affinité entre la
vie
en uniforme et ce que l’on nomme par convention le mauvais temps. La
195
phénomènes bien distincts, aussi distincts que la
vie
civile et la vie militaire en général. La pluie civile n’est guère qu
196
istincts, aussi distincts que la vie civile et la
vie
militaire en général. La pluie civile n’est guère qu’un embêtement do
197
re pendant des heures. (Est-ce une parabole de la
vie
?) Il est bien. Merveilleusement bien. Libéré. Sans passé, sans aveni
198
petit signe nous sentons la différence d’avec la
vie
civile, dans le pays des règlements.) Nous vivons à côté de la popula
199
population, mêlés à elle, et cependant hors de sa
vie
. Mis en marge pour autre chose, qui ne vient pas. 31 octobre 1939
200
, quelque part, loin de tout ce qui faisait notre
vie
? Il faudrait essayer de répondre. L’homme n’est pas né pour faire n’
201
ouvrirez que tout homme rêve une bonne part de sa
vie
. Mais il arrive aussi que certains rêves, et certains cauchemars, soi
202
, sans doute, mais c’est encore le même rythme de
vie
— vient mêler sa guirlande à mes images, comme la devise du tableau,
203
me la devise du tableau, tandis que je songe à la
vie
de Nicolas Manuel Deutsch. C’est un autre guerrier qui parle en ses T
204
nt ou qu’il poursuit dans les métamorphoses de sa
vie
: toujours vêtue aux couleurs de sa fièvre et de sa nouvelle aventure
205
les hommes les plus vivants de cette époque où la
vie
s’exaspère ont-ils fait à la mort, dans leurs rêves, la part que nous
206
rieuse et impétueuse comme ceux qui savent que la
vie
n’est pas le but de la vie, qu’elle ne mérite pas de majuscule, et qu
207
ceux qui savent que la vie n’est pas le but de la
vie
, qu’elle ne mérite pas de majuscule, et qu’elle est quelque chose qui
208
avec la profondeur et la hauteur sans quoi toute
vie
demeure plate et basse. ⁂ Quanto bella giovinezza Che si fugge tutta
209
, je ne sais quel printemps platonicien, c’est la
vie
savoureuse et forte qui figure à leurs yeux le train normal de l’homm
210
heur peut arriver sur la terre. » Le secret de la
vie
généreuse est la conscience de sa brève vanité. Dix-huit siècles de
211
ri, mais nous préférons aujourd’hui l’éloge de la
vie
au grand air. Et tout se passe comme si le souci de l’hygiène, et cel
212
poignard suisse76. Et voilà qui résume toute sa
vie
. Car ce poignard, c’était déjà celui qu’il joignait à son monogramme,
213
sieurs à son époque, est d’avoir su conduire leur
vie
vers un but qui transcende toutes nos activités. Fougueux et appliqué
214
ateur, à quelle passion maîtresse ordonna-t-il sa
vie
? Peut-être à la recréation d’une unité de rythme et de vision au sei
215
ctoire, homme d’État. Je vois ainsi l’unité de sa
vie
dans la recherche d’une forme et d’un sens. Si l’art n’y suffit pas,
216
e don de stériliser d’un seul mot l’exemple d’une
vie
trop ardente : « romantique » ou « aventurier » ou mieux encore « hom
217
t qui subsiste de lui nous montre, à la fin de sa
vie
, un regard doux et perspicace, un visage aigu de malade, peint avec l
218
té d’un homme qui sait exactement ce que vaut une
vie
d’homme devant Dieu. 9 mars 1940 Il nous est né hier une fille
219
au marché le plus proche. Nulle part au monde la
vie
n’apparaît si discrète, si pacifique et séculaire. Ce pays-là n’est q
220
encore une fois assis au café des Deux Magots. La
vie
reprendra. Cela paraît irréel. » La seconde me dit : « Le petit nuage
221
le sentiment, devant ce qui fait la valeur de la
vie
. Je songe au chef de guerre qui traverse aujourd’hui ces rues les plu
222
du Général me dit : « Pour la première fois de ma
vie
, j’ai eu honte d’être Suisse. » Début de juillet 1940 Rencontre
223
leur du péril, et que c’est bien le tout de notre
vie
suisse et non pas tel parti plutôt qu’un autre, qui est radicalement
224
teinte au moral du peuple, à la saveur même de la
vie
… À Nîmes, halte de dix minutes à la terrasse d’un grand café. Beaucou
225
blanchies à la chaux, où l’on voudrait passer sa
vie
, où le peintre E. B… passe la sienne. Chaque jour des réfugiés vienne
226
e stricte mémoire à la candeur intarissable de la
vie
, toujours pressée d’imaginer un monde où tout peut encore continuer.
227
uré d’un jardin, à Forest Hills (Long Island). La
vie
américaine commence à m’amuser. Si l’on peut s’amuser en 1940. For
228
spoir, s’il est conscient, un dernier signe de la
vie
… Non, j’ai surtout senti le désespoir tout court, dans cette promenad
229
ne image du ciel, si l’on compare ses fastes à la
vie
des taudis ou des petits deux-pièces proprets. Gloire du grand chœur
230
moins intégrés que leurs confrères européens à la
vie
de leur propre nation. Cela tient sans doute à mille raisons matériel
231
sans portée politique, spectateurs irrités de la
vie
américaine, disciples réticents de nos écoles d’Europe, cherchant une
232
as, bien au contraire, de rechercher surtout la «
vie
» dans leurs écrits, avec une sorte de nostalgie à la Lawrence. Ils j
233
roche brute, instinctive, et parfois émue de la «
vie
»… On ne sait trop. Le savent-ils eux-mêmes ? L’exigence que nous gar
234
ng n’irrigue plus, vers le haut vous perdez votre
vie
! Je prophétise votre ruine et l’anémie de vos tours de Babel, et l’i
235
une intrigue qui démarre dans le quelconque de la
vie
pour mener lentement vers la crise finale, pourquoi ne point partir d
236
compris qu’il ne lui reste plus qu’à inventer sa
vie
. L’autre, celle qui s’était solidifiée autour de lui par le jeu ou la
237
, je reprends : — Kierkegaard a dit cela toute sa
vie
: si vous voulez être chrétien, soit, mais sachez de quel prix cela s
238
et bourgeois : playboy. — Ruses du démon dans une
vie
intime. Ses créations irréelles : palais de Morgane. — La technique
239
mé de Cambridge, ce fut un soir, adieu. Demain la
vie
précieuse mourra dans le printemps léger. New York, 8 mai 1941 nui
240
7. 28 mai 1941 Prendre une décision pour sa
vie
. Imaginer une solution quand il n’en est point de visible. La créer.
241
yle que l’on écrit et celui que l’on imprime à sa
vie
! Dans ces pages et dans mes circonstances, apparaît la nécessité urg
242
oint que j’aie pris mon parti de l’insanité de la
vie
, mais la ressasser n’arrange rien. D’ailleurs, elle me paraît moins o
243
e des couples corrects. D’où le raffinement de la
vie
sociale, la subtilité des propos, et ce mélange de secrets tortueux e
244
’ils causent, et partout en quelque manière de sa
vie
même. Vous ne connaîtrez jamais le pays où vous n’avez pas manqué le
245
xactitude du regard ! Dur est ce continent, et la
vie
qui m’y attend — je l’ai connue tout juste assez pour le savoir. Main
246
t Hitler gagnait la guerre, pensez-vous que notre
vie
américaine en serait vraiment fort changée ? — Madame, il faudrait to
247
autre chose que de faits, il s’agit du sens de la
vie
. Hitler, peut-être, ne changerait pas grand-chose aux faits d’une exi
248
de l’entendre à la radio. » Une fois de plus, la
vie
qui change, un autre avenir qui s’ouvre et qui bée sur la nuit. Je co
249
t la paix. Était-ce un rêve, une fuite hors de la
vie
, ou la vraie vie ? Ici, le loisir n’est qu’un vide. Rien à regarder q
250
ce un rêve, une fuite hors de la vie, ou la vraie
vie
? Ici, le loisir n’est qu’un vide. Rien à regarder que ce mur de briq
251
passionner pour des idées ? Vous avez encore une
vie
intérieure ? Moi je suis mort depuis deux ans. Je me sens posthume. »
252
, vaste et carrée. Je suis rendu au monde et à la
vie
courante. Mais pendant que je m’escrimais contre son image fuyante, l
253
tion s’épuise sans reste et qui l’isolent de la «
vie
sérieuse », domaine des conséquences indéfinies. Il est strictement d
254
e, par cela même à la Surprise… Introduction à la
vie
hiératique… C’est un rêve de compensation, si l’on voit dans quel cad
255
… Passe Julien Green, il apporte son texte sur la
vie
dans les camps d’entraînement. Il a trouvé le moyen de se rendre plus
256
courant d’air de l’East River, quelque soupir… La
vie
s’arrête. Le business même s’alourdit et s’endort. Dans la rue des ge
257
conditions naturelles tolèrent la subsistance des
vies
humaines, c’est au prix d’un effort épuisant d’adaptation, de protect
258
in, au lieu de le forcer sans trêve à défendre sa
vie
d’animal ? J’en vois un, c’est peut-être le seul. Là, point de catast
259
eau, cadeau des fées, comme point de départ d’une
vie
vraiment humaine. 10 juillet 1942 André Maurois me disait l’an
260
sent hypocrites ou faciles à réduire. « Gagner sa
vie
», dit-on, mais en vivant ainsi on aurait besoin de beaucoup moins po
261
ure américaine. Que fais-je ici, que rejoindre ma
vie
, pas à pas dans les bois solitaires ? Il se peut qu’on m’envoie bien
262
. Tout glisse et passe ici, vers l’oubli, vers la
vie
. La jeune Américaine quitte son fiancé qui s’embarque pour une guerre
263
, d’un taureau ou d’un four « banal »). Fin de la
vie
d’un Tolstoï ou d’un Goethe ; d’un Valéry et d’un Gide, parmi nous. L
264
doux des terrasses, moments les plus aigus de la
vie
, au jour qui point, quand toutes choses et les souvenirs d’hier chang
265
pensez-vous ? — Well… pour la première fois de ma
vie
, je me sens tenté d’écrire la suite du roman. New York, fin d’ann
266
ux, plus qu’aucun autre peuple dont j’aie vécu la
vie
. Seulement, il est sérieux sans pose, avec pudeur, préférant affecter
267
nnait, répondait. La force était au secret de nos
vies
, nouée parfois dans une rancune obscure, ou bien dans la contemplatio
268
, c’est comme le sang, c’est que tu es blessé, ta
vie
s’en va.) La force était mémoire et allusion. Elle était ce vieil arb
269
la mémoire du monde, parce qu’elle a su garder en
vie
tant de passé, et garder tant de morts dans la présence, elle ne cess
270
rie et soudain, nous trouvons le tiroir vide — la
vie
à faire. Sommes-nous donc une génération sacrifiée, qui aura perdu se
271
t inquiets, amers et pleins d’idées nouvelles. La
vie
de ce district est restée communale, patriarcale et paroissiale, dans
272
il ne serait guère plus facile de comparer cette
vie
, cette ville, aux images que par Hollywood l’Amérique nous propose d’
273
frères et sa sœur) joue un rôle important dans la
vie
de Marcel. — Depuis que mon père est mort, je me sens privé de repère
274
r, nous en parlons. C’est d’ailleurs le mot de sa
vie
: échec de l’art, art des échecs, échec à l’art… Il est persuadé que
275
idées qu’on a eues ici ou là. C’est manifester la
vie
de sa main. Voilà ce qui fait un peintre. Depuis la création d’un mar
276
u bout d’une heure, pâle et défait, disant que sa
vie
n’avait plus de sens. Les girls, enfin, parurent émues. C’est le mome
277
au tapis sans effort apparent. La réussite de sa
vie
tiendra sans doute dans cette faculté mystérieuse de rendre exemplair
278
matinée, j’aurai quitté New York et six ans de ma
vie
. Quelle tiédeur, quelle chaleur déjà pour cette heure et pour la sais
279
oi aussi, laisser partir l’avion, oublier l’autre
vie
. Rien de plus facile. Rester assis dans la rêverie, reprendre la suit
280
qu’il faut repartir, un chapitre se clôt dans ma
vie
, sinon dans l’histoire du monde ; car nous sommes loin d’avoir quitté