1 il de textes Pour l’Europe, réunis à la fin de sa vie , je trouve ces mots qu’on ne saurait souhaiter plus éclairants, et qu

2 taline est aux portes. Il s’agit en réalité de la vie ou de la mort d’une civilisation. Fédérer nos petits peuples in extre

3 part les conditions matérielles et morales de la vie et de l’esprit en Europe, et d’autre part l’étude des institutions et

4 ction Les conditions matérielles et morales de la vie de l’esprit en Europe Destruction. — Les destructions directes ca

5 ions humaines résultant des déportations et de la vie dans les camps. Il faut rappeler ici le problème tragique des intelle

6 t d’État, mais peut jouer un rôle décisif dans la vie intellectuelle. La circulation des publications pose des questions ma

7 économique, mais très efficaces pour paralyser la vie culturelle. L’édition européenne souffre gravement du régime des cont

8 uvent frappent en fait — plusieurs domaines de la vie culturelle, d’une manière indirecte, apparemment légale. Moyens : nom

9 venue la Propagande. Les conditions morales de la vie de l’esprit au xxe siècle se résument donc dans le paradoxe suivant 

10 ue toutes les misères et entraves dont souffre la vie de l’esprit en Europe se ramènent en dernière analyse à une seule et

11 tout cela tend, pratiquement, à faire dépendre la vie de l’esprit d’une économie désorganisée, souvent absurde, derrière la

12 pper la recherche scientifique pour la paix et la vie , c’est la folie de l’Occident moderne. La Conférence faillirait à sa

13 uite morale. Tout ce qui fait le sens même de nos vies . Le dilemme En vérité, l’Europe perdra tout cela, si elle persi

14 n. Il a commencé par agir dans les domaines de la vie culturelle où il semblait possible d’obtenir rapidement des résultats

15 s ; dans l’édition les guildes du livre ; dans la vie musicale, la vogue des festivals ; et dans l’enseignement, la notion

16 tions en général (sans lesquelles il n’y a pas de vie sociale possible) ; soit qu’elle s’efforce de restaurer des orthodoxi

17 socier encore plus de l’action politique et de la vie sociale ou économique, lesquelles suivent leurs lois propres, de moin

18 de vision ou d’estimation commune des buts de la vie et de la société. Il n’y a plus en commun que des mots vagues, comme

19 la comprendre. Les cadres et les structures de sa vie sociale sont en bonne partie détruits. Autrefois, le fils d’un drapie

20 urgente, dans les vertigineuses complexités de la vie moderne et dans l’instabilité qui la caractérise. Voici donc l’homme

21 échoué à donner à l’homme des masses une règle de vie , une discipline d’action et de pensée, si l’élément social n’était ve

22 ’est pas un luxe, mais la condition même de notre vie . Et nous avons à créer la synthèse des connaissances acquises en dive

23 s tout cela, tout ce qui fait le sens même de nos vies , si nous persistons à demeurer une vingtaine de nations, de cantons d

24 e réservé à une élite disposant de loisirs, et la vie politique, économique et sociale, qu’ils considèrent comme le solide

25 dures nécessités concrètes qui sont celles de la vie publique et civique, domaine du sérieux. Ce problème résultant d’une

26 c’est la participation active de l’individu à la vie commune, qu’il s’agisse du cercle familial, professionnel et communal

27 de conduite, lois et conventions qui régissent la vie en société, dans nos démocraties. Tout cela, c’est l’instruction civi

28 inculquer à l’élève les lois et conventions de la vie sociale et communautaire, d’autre part, préparer l’élève à agir libre

29 à-dire de choisir les priorités et les buts de la vie sociale et personnelle. Or choisir est l’acte politique par excellenc

30 sardines foisonnaient et un tapis favorable à la vie des crustacés (désormais, ruine des pêcheurs israéliens). Le taux de

31 — la priorité doit-elle être donnée au niveau de vie quantitatif (productivité, salaires, pouvoir d’achat), ou au mode de

32 asion de leur faire sentir, dans le concret de la vie civique, la nécessité de choisir, en cas de conflit, entre niveau et

33 s, de contestations, de créations et de formes de vie — disons d’un mot : par sa culture, qui a fait littéralement le tour

34 l’on est en train d’étudier dans le détail22. La vie est trop courte, même prolongée comme on nous le promet, jusqu’à une

35 ir les moyens matériels, l’ambiance, le milieu de vie , les contacts personnels requis par l’exercice de sa vocation, voilà

36 s trop loin d’une ville de moyenne grandeur et de vie culturelle et sociale animée, une ou deux-centaines de maisons famili

37 ; responsables des domaines les plus variés de la vie publique, économique et sociale, d’autre part. Condition générale d’a

38 nce dans une branche au moins du savoir, ou de la vie professionnelle, et démontrer d’une manière convaincante qu’on éprouv

39 les contradictions de leur développement dans la vie publique et privée de l’unité culturelle en question. Le problème des

40 ives et personnelles, essentielles au sens de nos vies . 22. Ainsi Comenius, dans sa grande utopie pansophique, la Panegersi

41 t et encore plus. Les gens voulaient la garder en vie , ils aimaient leur baleine, mais ils ne savaient plus comment la sati

42 elà même de notre angoisse fondamentale devant la vie , le monde et l’inconnu. Et c’est pourquoi sa faim était inextinguible

43 sacrée et intangible, réglant chaque détail de la vie , à l’ordre total et définitif décrétés par le roi-prêtre ou par le di

44 de ses loisirs, qui deviendront l’essentiel de sa vie  ? Problème immense et tout nouveau, qui viendra se substituer aux pro

45 milliers d’ouvriers et d’ingénieurs gagnent leur vie , des paquebots traversent l’océan, d’énormes capitaux s’amassent dans

46 stants de l’homme, rêves qui déterminent dans nos vies ce qu’on nomme les hasards, les trouvailles par hasard, rêves qui son

47 détaillé dans l’autobiographie de Henry Ford, Ma Vie . Ce rêveur incurable, bricoleur dépourvu de « connaissances scientifi

48 e que l’on nomme souvent l’envahissement de notre vie par la machine. Tous nos grands penseurs, suivis à quelques années de

49 sultera que la culture deviendra le sérieux de la vie . Je résume cette seconde partie de mon propos : la culture de l’Europ

50 leurs yeux nos villes, nos mœurs, le cadre de nos vies et notre luxe matériel, quelque peu idéalisé. Désormais la comparaiso

51 nce où ils étaient de la simple possibilité d’une vie meilleure ou différente. Ils voient cela, ils exigent nos machines, m

52 ingénieux et utilitaires destinés à faciliter la vie , mais voilà que tout d’un coup, par une inexplicable malice des chose

53 le menace au contraire d’anéantir toute espèce de vie sur la Terre. La technique n’est qu’un instrument soit de la guerre,

54 ait concrète la question des vraies fins de notre vie et de la vraie nature de l’homme. Ne serait-ce pas là, peut-être, son

55 il faut absolument que les responsables de notre vie économique et politique saisissent la réalité du xxe siècle : c’est

56 rêts et vallées qui relient les hauts lieux de la vie musicale. Le circuit le plus intérieur pourrait partir de Lucerne, pa

57 e et premier tiers du xxe siècle), une forme de vie et d’activité artistique tout à fait spécifique de la culture europée

58 d’une « Enquête sur le rôle des festivals dans la vie culturelle de l’Europe », publié en 1957, l’association proposait la

59 onfinée dans les salles de concert, séparée de sa vie , j’entends des cadres architecturaux, des fonctions religieuses et de

60 , style de chant et de danse, et presque style de vie depuis 1920 pour la jeunesse de l’Amérique du Nord puis de l’Europe,

61 le. Elle tend à uniformiser les apparences de nos vies  : j’entends par là le style architectural de nos maisons, hôtels, égl

62 s dans les hebdomadaires. Pourtant les niveaux de vie demeurent très inégaux, et les cultures réelles sont loin de se rappr

63 de détruire en premier lieu, c’est le sens de la vie dans ces peuples, et ce sont les valeurs traditionnelles qu’ils trait

64 a s’explique dans le contexte de votre idée de la vie , ou s’implique dans votre culture. Car autrement, je dois vous le dir

65 bien sélectionnée et de consultation aisée sur la vie culturelle de chaque région (personnalités, activités, œuvres créées,

66 chances personnelles, d’élargir l’horizon de nos vies , et de nous permettre d’accéder à plus de vérité. Il faut que chacune

67 t, notre personne véritable, plus de sens dans la vie de plus d’hommes et de femmes, par plus de possibilités offertes à ch

68 ent. La participation effective des citoyens à la vie publique nécessite des unités plus restreintes que la nation, — la co

69 ation indispensable de quantité de secteurs de la vie publique. Car on ne pourrait concevoir que la région soit à l’Europe

70 s. Le problème se posera différemment lorsque une vie régionale à la fois fluide et polarisée animera les échanges… — Dans

71 tale, elle fera voir les problèmes concrets de la vie publique et les moyens d’y participer à tous les étages décisionnels.

72 : le profit à tout prix, ou un certain sens de la vie  ? Et ceci doit remettre en cause les fameuses « nécessités » de l’Éco

73 ais c’est aussi toute l’imagination de la « vraie vie  », de Thomas More et Tommaso Campanella à Swift, Rousseau et Saint-Si