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s. Ce n’est pas, ou ce n’est plus une question de
vie
ou de mort : on peut très bien vivre à l’américaine, un peu moins bie
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and Russell en 1961. Il n’y va que du sens de nos
vies
… ⁂ Il y a longtemps qu’on vous dit cela et que vous n’avez pas d’orei
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rialisation a fabriqué les grands ensembles où la
vie
perd son sens ; elle a pollué l’air et l’eau, la terre et les semence
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ts moraux, mais encore toute l’économie, toute la
vie
matérielle des peuples. L’unité de l’Europe comme culture se définit
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elâche l’Imprévu. L’aventure est unique, comme la
vie
du chrétien est unique, et l’homme y joue son rôle selon sa vocation,
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f. Elles agissent toutes, sans exception, dans la
vie
des hommes d’aujourd’hui. Un seul exemple : le dogme de la Trinité, h
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ut se poser le problème d’un sens personnel de sa
vie
, divergeant de la voie tracée d’avance pour sa catégorie natale. Quan
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’ils y persévèrent, l’Oriental l’expiera dans ses
vies
ultérieures, tandis que le Soviétique, dès cette vie-ci, sera « réédu
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ultérieures, tandis que le Soviétique, dès cette
vie
-ci, sera « rééduqué » pour l’avenir collectif. Nous voyons au contrai
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ateur dans les arts, tout ce qui a compté dans la
vie
de l’Europe, tout ce qui s’y est fait un nom et un visage distinct. S
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onversion personnelle. La question du sens de nos
vies
, du sens particulier de chaque vie dans la vie, dénote et marque l’Oc
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u sens de nos vies, du sens particulier de chaque
vie
dans la vie, dénote et marque l’Occident, et plus spécifiquement l’Eu
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s vies, du sens particulier de chaque vie dans la
vie
, dénote et marque l’Occident, et plus spécifiquement l’Europe. On peu
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et veut changer le monde, de telle manière que sa
vie
personnelle y prenne un sens. 7. Une valeur absolue : la personne
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anarchie qui vident de sens l’effort de toute une
vie
; lutte enfin contre les servitudes intimes du moi, afin de dominer s
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— à la fois mère et fille de l’Europe — forme nos
vies
, permet qu’elles aient un sens et donne leur intérêt, même affectif,
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le droit d’être une personne, et du même coup nos
vies
n’auraient plus sel ni sens : voilà bien dans sa réalité la menace d’
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êves, elle met un « tourment délicieux » dans nos
vies
. Sous des formes à vrai dire dégradées, de plus en plus anodines et b
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cette passion qui tient une telle place dans nos
vies
, ou tout au moins dans nos secrètes nostalgies, l’Asie l’ignore en to
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ion sont pour nous tous des repères décisifs. Nos
vies
sont orientées par rapport à ces pôles. 9. Originalité et humour
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Originalité et humour Voici, plus près de nos
vies
quotidiennes, d’autres exemples : le besoin d’originalité et l’humour
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ui ne l’a pas n’a pas non plus le vrai sens de la
vie
. Je n’oublie pas que l’humour consiste à se moquer d’abord de soi-mêm
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le reste vital pour l’homme européen ; et que nos
vies
perdraient leur sens, si vraiment nous cessions de croire qu’un lende
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e de liberté, c’est-à-dire à la perspective d’une
vie
plus libre pour chacun de nous, et bientôt elle ira se lier à l’idée
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s et saints. Nous pensons que tout cela rendra la
vie
meilleure. Nous nous trompons peut-être, mais nous le pensons, et dep
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reprendre un sens certain que par rapport à notre
vie
individuelle. Car le progrès à l’origine signifiait une libération, e
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ais cette liberté fondamentale, alors vraiment ma
vie
n’aurait plus aucun sens. 11. Vraie nature de nos diversités La
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diversités », confondant ainsi sans scrupules la
vie
de l’esprit et l’organisation de la police et du fisc. Cette erreur s
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l faut caractériser en peu de mots une œuvre, une
vie
, ces réflexes ou tics de langage font préférer régulièrement l’appart
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ans l’apprentissage des moyens de participer à la
vie
de la cité et dans l’éveil du désir d’y tenir son rôle de citoyen. («
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rope — à l’étude des réalités déterminantes de la
vie
de nos États et de l’existence sociale dans l’Europe de la seconde mo
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oitié du xxe siècle. Quand on a vu de quoi cette
vie
est faite, on voit aussi sans discussion possible, sans adjurations p
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. Autorité et liberté sont aussi nécessaires à la
vie
de l’éducation que la diastole et la systole du cœur à la circulation
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nergie nucléaire, des courants électriques, de la
vie
amoureuse. Cependant le dosage varie, et ses variations déterminent l
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la subissent, mais c’est la condition même de la
vie
, la loi, fort peu sentimentale, de l’amour. Nous avons presque tout i
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mêmes de l’invention et de la compréhension de la
vie
. Nos machines et nos raisonnements, nos formes d’art et de gouverneme
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ns qu’une civilisation a la même fragilité qu’une
vie
. Les circonstances qui enverraient les œuvres de Keats et celles de B
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re dans l’adoption bien trop rapide des formes de
vie
politique, sociale et économique, élaborées par l’Europe moderne. Rés
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es, à tout ce qui donne un sens, une saveur à nos
vies
. Ce matérialisme plat ne serait guère plus dangereux que la bêtise hu
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ique), et en même temps trop grand pour animer la
vie
économique, culturelle et surtout civique de ses régions : celles-ci
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ntaux respectueux du réel et des conditions de la
vie
, qui sont : antinomies, oppositions, lutte des contraires « d’où proc
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t et de communication avec les autres. 3. Dans la
vie
civique et politique, tout le problème revient à concilier les besoin
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s espaces communs, de participation efficace à la
vie
d’un groupe concret et d’horizons ouverts, d’adhésion à des communaut
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e l’homme qui veut à la fois sa vie privée et une
vie
sociale est homologue de la situation de la région qui veut à la fois
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diversités, des conditions contradictoires de la
vie
, comme la liberté des personnes et la force de la communauté ? L’anal
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élimitée par tous les bâtiments symboliques de la
vie
communautaire : églises, mairie, marchés, cafés, lieu de rencontres,
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sibilité physique et morale de participation à la
vie
communale dépend de tels aménagements. Les dimensions, d’ailleurs, pe
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versité fut une commune libre au Moyen Âge. Toute
vie
civique, depuis la cité grecque, est communale d’abord, municipale. C
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munale d’abord, municipale. C’est au niveau de la
vie
civique ou politique que nous allons enfin retrouver le problème clas
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tion civiques, intellectuelles et affectives à la
vie
des communautés de toutes tailles et de toutes natures, auxquelles un
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lorsqu’il relevait que « le fédéralisme vit d’une
vie
que la forme institutionnelle dénommée État ne suffit pas à qualifier
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et peut-être plus encore un des grands styles de
vie
et de civilisation, capable, au même titre que le libéralisme, le soc
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s de nous demander ce que nous attendons de notre
vie
et de la vie en société, ce que nous voulons réellement, principaleme
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ander ce que nous attendons de notre vie et de la
vie
en société, ce que nous voulons réellement, principalement, et contra
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ciles, voire angoissantes, sur le sens même de la
vie
… D’une façon plus précise, en Europe, il nous faut décider si notre u
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ir à leurs citoyens une participation réelle à la
vie
politique qu’ils prétendent monopoliser. Le problème du petit État da
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devoirs civiques et participer effectivement à la
vie
de la cité ; donc trop grands pour être encore de vraies communautés
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int en moins d’un siècle l’unité de base de toute
vie
sociale et publique en Grèce. Elle donna même son nom à cette forme d
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le ». Et l’État qui agit en son nom dispose de la
vie
et de la mort de ses membres, plus ou moins citoyens ou sujets, selon
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ilités pratiques de participation du citoyen à la
vie
d’une région de ce type ne seraient pas d’un ordre essentiellement di
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ent différent de ce qu’elles sont aujourd’hui. La
vie
communale — seule école efficace du civisme — ne serait pas nécessair
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les provinces et les communes : faute de quoi la
vie
politique abandonne les extrémités pour le centre, et le marasme gagn
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primauté, la préséance, la priorité au niveau de
vie
matériel, défini par la croissance du PNB, ou au mode de vie existent
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ernative à la violence que les aménagements d’une
vie
civique réelle dans un milieu humanisé, ni sauvage nature écrasant l’
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s justes des fins dernières que l’on assigne à la
vie
personnelle de l’homme et à son rôle dans la cité. Dès 1934, j’écriva
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muniste à la mise en question du sens même de nos
vies
et des vrais buts de nos activités communautaires et personnelles. Si
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t, c’est un but transcendant, c’est un sens de la
vie
, maintenant que la guerre n’est plus leur exutoire, l’alibi des raiso
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tre, mais le plus de saveur, le plus de sens à la
vie
. 48. Roger D. Masters, « La révolte des étudiants », in Preuves, n°