1 1970, L’Un et le Divers ou la Cité européenne. I. Pour une nouvelle définition du fédéralisme
1 tralisés — se révèlent trop grands pour animer la vie économique, culturelle et surtout civique de leurs régions : celles-c
2 ntaux respectueux du réel et des conditions de la vie , qui sont : antinomies, oppositions, lutte des contraires « d’où proc
3 communication avec les autres. 3. Au niveau de la vie civique et politique, tout le problème revient à concilier les besoin
4 s espaces communs, de participation efficace à la vie d’un groupe concret et d’horizons ouverts, d’adhésion à des communaut
5 e l’homme qui veut à la fois sa vie privée et une vie sociale est homologue à la situation de la région qui veut à la fois
6 diversités, des conditions contradictoires de la vie , comme la liberté des personnes et la force de la communauté ? L’anal
7 élimitée par tous les bâtiments symboliques de la vie communautaire, églises, mairie, marchés, cafés, lieu de rencontres, d
8 sibilité physique et morale de participation à la vie communale dépend de tels aménagements. Les dimensions d’ailleurs, peu
9 versité fut une commune libre au Moyen Âge. Toute vie civique, depuis la cité grecque, est communale d’abord, municipale. C
10 munale d’abord, municipale. C’est au niveau de la vie civique et politique — c’est le même mot, selon l’étymologie — que no
11 lorsqu’il relevait que « le fédéralisme vit d’une vie que la forme institutionnelle dénommée État ne suffit pas à qualifier
12 et peut-être plus encore, un des grands styles de vie et de civilisation capable, au même titre que le libéralisme, le soci
2 1970, L’Un et le Divers ou la Cité européenne. II. La Cité européenne
13 f. Elles agissent toutes, sans exception, dans la vie des hommes d’aujourd’hui. Un seul exemple : le dogme de la Trinité, h
14 s de nous demander ce que nous attendons de notre vie et de la Société, ce que nous voulons réellement, principalement, et
15 iciles, voire angoissantes sur le sens même de la vie … D’une façon plus précise, en Europe, il nous faut décider si notre
16 muniste à la mise en question du sens même de nos vies , et des vrais buts de nos activités communautaires et personnelles. S
17 t, c’est un but transcendant, c’est un sens de la vie , maintenant que la guerre n’est plus leur exutoire, l’alibi des raiso
18 tre, mais le plus de saveur, le plus de sens à la vie . 5. Discours prononcé à l’Université de Bonn, le 15 avril 1970, pou