1 1977, L’Avenir est notre affaire. Système de la crise — La religion de la croissance
1 e peut faire l’absence de toute politique dans la vie de nos sociétés techniciennes donc artificielles ? Ce ne sont plus de
2 vant qu’entourent les monuments signifiants de la vie publique : l’église et la mairie, inégalement sacrées ; l’école et le
3 fés, qui les contestent ; au milieu le marché, la vie de l’économie. Déjà l’esprit géométrique de l’absolutisme européen av
4 conférences, théâtre) et quant aux utilités de la vie publique. Les surprises de la diversité, la curiosité pour ce qu’on v
5 ment la santé physique des ouvriers urbains et la vie intellectuelle des travailleurs ruraux, mais encore trouble la circul
6 e retrouvons pas le secret perdu du respect de la vie sous toutes ses formes, nous ne trouverons pas non plus de solutions
7 sardines foisonnaient et un tapis favorable à la vie des crustacés (désormais, ruine des pêcheurs israéliens). Le taux de
8 ature, non de la technique ; des conditions de la vie , non de l’économie ; et du Désir de l’homme, non de votre profit. L’h
9 (comme la guerre), que ce qui valorise et crée la vie . Et il n’est pas exact qu’elle soit passive : quand elle se fait elle
10 ou de méditer en marchant. La place est prise. La vie intérieure se trouve ainsi déplacée, extériorisée et trivialisée ; à
11 arque ici la limite fixée à la technologie par la vie même. Il fait comprendre aussi la révolte des jeunes (mais pas d’eux
12 rappeler qu’elle sert au mieux ce qui détruit la vie . On ne saurait donc s’étonner que ses « percées » coïncident avec nos
13 il n’est pas jusqu’à la biologie, « science de la vie  », qui ne « bénéficie » de tels travaux, consacrés à la mort en masse
14 inconscient de substituer, dans le cadre de notre vie pour commencer, des matières pratiquement immortelles au végétal et à
15 de mourir, choisissons-nous l’inanimé, contre la vie toujours mortelle. Il en résulte (mais c’était dans leur donnée) que
16 n rameau d’olivier, amorçant la fin du déluge. La vie repart. Les descendants de Deucalion connaîtront le même sort que ceu
17 are des clés de l’action sur la matière et sur la vie , il n’en fera rien de bon en fin de compte — car il ne peut prévoir q
18 nes de plutonium en l’an 2000, de quoi tuer toute vie sur la Terre29. Qui dit technologie (qui est la constitution d’une an
19 technologie se mette à respecter la nature et la vie , voire à s’inspirer de leurs lois et à mimer leurs procédés, si loin
20 n quantitative sont ressentis comme ennemis de la vie , de la croissance biologique au sens premier, et du même coup comme e
21 ouve ses limites, qui sont conditions mêmes de la vie . Mais les déchets de la production industrielle et de l’obsolescence
22 sens des limites, conditions nécessaires de toute vie , et le refus d’envisager à temps que l’illimité ne peut avoir qu’un t
23 gratuits à savoir les nuisances qui harassent nos vies et la haine d’un labeur privé de sens. Du seul fait qu’il ne comptabi
24 peu près tout ce qui donne sens et saveur à notre vie . Tout a été dit sur la provocante stupidité qui régit ce mode de comp
2 1977, L’Avenir est notre affaire. Système de la crise — Le grand litige
25 à retardement (cancers et raccourcissement de la vie ) pour 245 000 personnes, et n’ont même pas cherché à estimer les domm
26 teur atomique lui-même, lorsqu’il aura terminé sa vie utile de vingt à trente ans. Plein d’une radioactivité prodigieusemen
27 adicale, il y a deux attitudes opposées face à la vie , au destin de l’homme sur la Terre ; il y a deux morales incompatible
3 1977, L’Avenir est notre affaire. Système de la crise — La clé du système ou l’État-nation
28 mmes qui l’habitent, sur leur environnement, leur vie , leur mort, et sur toutes leurs activités, créations et commerce de b
29 ps la gestion : ni air, ni eau, ni arbre et nulle vie animale — pollution achevée, champ libre aux technologues ! L’obst
30 s par le domaine public dont dépend la qualité de vie des personnes et des groupes, dans une communauté donnée. Ces bilans
31 qui « assure leur indépendance » au prix de leur vie , s’il le faut, et qui affirme sa souveraineté quoi qu’il puisse en co
32 n que leur « période » de demi-vie — qui est leur vie dans les esprits actifs, même si elle dure deux fois plus dans les ma
33 stance des provinces à Paris, autrement dit toute vie civique dans les provinces. Bonaparte va d’ailleurs combler leurs vœu
34 à étatiser plus strictement les ressources et la vie de la nation. Ce que les girondins commencent lorsqu’ils déclarent la
35 nt ou la suppression des pouvoirs locaux et de la vie civique des provinces, obtenue par la division du pays en département
36 ie, même quand elle vient détruire le cadre de ma vie et le bonheur de tous mes sens : elle est soutenue par un État lointa
37 ir à leurs citoyens une participation réelle à la vie politique qu’ils prétendent monopoliser. Ils sont trop petits pour se
38 pas renoncer à sa présence dans le Pacifique. » «  VIe Plan : enrichir la France sans que les Français en souffrent. » L’Éta
39 ritable : selon nos décisions quant au but de nos vies , ou notre absence de décision, nous irons au désastre collectif ou bi
4 1977, L’Avenir est notre affaire. De la prévision — Un « Essai sur l’avenir » en 1948
40 se de nos déplacements, et la durée moyenne de la vie . L’effort métaphysique et religieux s’est relâché à partir du xviiie
41 ques pour maintenir ici et là des apparences de «  vie normale », mais les liens profonds sont coupés. Plus rien ne va de so
5 1977, L’Avenir est notre affaire. De la prévision — Naissance de la prospective
42 Résurrection et le jaillissement du fleuve de la vie éternelle (chap. 21 et 22). L’idée d’un temps qui naît du déroulement
43 e tous aient soif des seules eaux du fleuve de la vie éternelle. Pour la plupart, il leur faut s’agripper à ce qu’ils appel
44 cende l’histoire, faute du saut de la foi dans la vie éternelle, l’homme reste prisonnier du temps sempiternel87. Ainsi le
45 le spirituel, commandent tout, déterminent notre vie sociale et par-là, finalement, la vie de l’individu, sa culture, ses
46 inent notre vie sociale et par-là, finalement, la vie de l’individu, sa culture, ses croyances mêmes. Mais tout d’un coup,
47 en fait un choix métaphysique entre l’instinct de vie et l’instinct de mort, l’équilibre vivant et la croissance folle, la
48 utres. Sommés de savoir ce que nous voulons de la vie , et de sélectionner en conséquence les moyens existants ou à créer. O
49 icateur étonnamment abstrait, qui réduit toute la vie publique au jeu purement quantitatif de valeurs et de signes monétair
50 sent, sinon toutes les réalités et qualités de la vie humaine, du moins celles qu’on juge essentielles et déterminantes pou
51 tions du progrès mécanique et scientifique sur la vie et la pensée. Il annonce qu’un État mondial régnera aux approches de
52 ne deuxième postérité de Wells : la qualité de la vie humaine leur paraît finalement plus importante que l’accroissement du
53 à la rigueur même remplacer les spectacles et la vie des artistes sur scène. Que tout cela est fâcheux et ridicule ! Pourq
54 vienne ; que celui qui veut prenne de l’eau de la vie , gratuitement » (chap. 22, 17). « Amen ! Viens, Seigneur Jésus ! » re
6 1977, L’Avenir est notre affaire. De la prévision — L’avenir sensible au cœur
55 la thermodynamique) l’emportera finalement sur la vie , mais non pas sur l’esprit créateur. Et nous savons que la Terre ayan
56 rvention de l’esprit. Entre ces pôles se passe la vie , notre aventure collective et personnelle, éphémère et pourtant décis
57 sme-léninisme et les fascismes — aux dépens de la vie civique. La futurologie « scientifique » : un conservatisme utopiq
58 sespoir et à la révolte une pénurie de sens de la vie au milieu de la surabondance des machines, des objets offerts et des
59 ur qu’elle fasse diminuer, c’est la qualité de la vie . Si bien qu’on peut se demander si le dogme de la croissance industri
7 1977, L’Avenir est notre affaire. De la prévision — Première histoire de fous : l’auto
60 au chapitre rapportant l’événement décisif de sa vie . « En 1879, quatre ans environ après avoir vu la machine Nichols-Shep
61 en une phrase mémorable du dernier chapitre de Ma vie  : « Faire passer l’intérêt de la production avant celui du producteur
62 mécanicien philanthrope. Reprenons le récit de sa vie . « En 1892, j’achevai ma première voiture… Elle fut longtemps la seul
63 des perspectives, sécurité, surprises de la rue, vie des places. Chassant les piétons des artères livrées au « fleuve des
64 pour mieux dire, une organisation générale de la vie mondiale. Toutes les forces du temps y concourent obscurément ; et, p
65 i. Mais par l’importance qu’il a prise dans notre vie , il détourne la civilisation de son but véritable ; aller à l’Esprit,
66 plus rare, qui savent encore quelque chose de la vie profonde, qui voient encore des vérités invisibles, qui gardent, par
67 ours où, comme on dit, sans doute par ironie, “la vie les prend”. » Irréguliers aux yeux du monde ; la proie d’on ne sait q
68 les rendent inutilisables dans les rouages de la vie moderne. » Le triomphe de Ford réduira l’Esprit à devenir l’apanage d
69 972. 104. Extraits d’un article paru dans Foi et Vie , Paris, 16 février 1928. 105. Staline régnait déjà. Mussolini marcha
8 1977, L’Avenir est notre affaire. De la prévision — Deuxième histoire de fous : Hitler
70 le sentiment, devant ce qui fait la valeur de la vie … Je songe au chef de guerre qui traverse aujourd’hui ces rues les plu
9 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — Devenir soi-même
71 lois de la maison au sens d’habitat, de cadre de vie ou environnement ; — enfin, du sens d’habiter notre Terre, maison com
72 maison — qu’il s’agisse de famille, de milieu de vie , d’humanité — le langage ne saurait mieux dire qu’il s’agit de nos pr
73 ui doit révolter, c’est moins la menace contre la vie physiologique que le mensonge à froid des dirigeants de sociétés prod
74 s approches d’une découverte, un certain style de vie , soi-même enfin, ma personne même en train de se faire, et cela c’est
10 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — Passage de la personne à la cité
75 ’armée des années de leur jeunesse, parfois, leur vie . Les contraindre à obéir à des autorités administratives dont le poid
76 normales, exaltées, simplifiées, loin de la vraie vie , et facilement réduites à quelques stéréotypes par la propagande des
77 d’hui : on ne peut pas décréter un sentiment, une vie , ni une vitalité communautaire. On peut créer un « champ », un jeu de
78 on le Credo de Nicée, ne vit vraiment que dans la vie de ses paroisses et s’enracine en fin de compte dans la seule existen
79 u « convive » (selon le latin), participant d’une vie commune, et destiné à vivre en « convivialité » — consociatio symbiot
80 on va le voir. Les fondements érotiques de la vie sociale De cette communauté consentie, volontaire — et non subie,
81 d’Althusius a nommé « le fondement érotique de la vie sociale124 ». Du couple créateur d’un foyer, d’une famille, on passe
82 communautés autonomes, menace dès maintenant nos vies individuelles et finalement toute vie demain sur toute la Terre. Il s
83 tenant nos vies individuelles et finalement toute vie demain sur toute la Terre. Il s’agit, au fait et au prendre, de l’exp
84 istration des choses, mais aussi notre idée de la vie et de son sens. Dès lors l’État, défini comme fonction certes subordo
85 en ce domaine reste celui de la désécration de la vie sexuelle, de plus en plus « libérée », nous dit-on, des disciplines r
86 gnostiquer l’approche du seuil inférieur de toute vie urbaine : plus bas, il n’y a plus rien que dépressions individuelles
11 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — Les variétés de l’expérience communautaire
87 ze ans139 ». D’ailleurs, l’idée de la brièveté de vie d’une communauté est comme préformée dans les esprits. Huizinga note1
88 soit tellement pauvre en inventions de formes de vie politique, et même si craintive et narquoise devant tout projet neuf
89 u durer près d’un demi-siècle, et leur moyenne de vie paraît bien s’établir à moins de 3 ans. Sur les quelques dizaines de
90 der une communauté, s’y engager, c’est engager sa vie le plus souvent. Ce n’est pas faire une expérience qu’on puisse repre
91 u simplement dix fois si elle rate. On n’a qu’une vie , toujours trop courte pour ceux qui entreprennent beaucoup. Et « l’ex
92 e, la vitale nécessité de restaurer le sens de la vie en commun, sans lequel l’Occident court à sa perte, évoque immédiatem
93 nous mener non pas nécessairement à des formes de vie réglées et intégrées en système clos ou entrouvert, mais d’abord à la
94 plus grand du xixe , Kierkegaard, a vécu toute sa vie dans le petit Danemark. Imaginez qu’en 1864, Bismarck ait annexé le
95 ent tout sur leur passage. Elles ne créent pas la vie mais réveillent la violence. Les grandes rivières, Rhin, Vistule ou D
96 er — qui est une technologie douce et porteuse de vie . C’est là, dans les communes, que tout se joue, et que va se jouer
97 ivent encore sont dénaturés en tant que formes de vie communautaire. Leurs municipalités n’ont plus assez de compétences po
98 s les grandes villes. La condition première de la vie d’une commune étant le respect des petites dimensions, on a choisi po
99 ation de l’existence ou détérioration du cadre de vie , augmentation de la justice ou accroissement de l’inégalité155. » Et
100 ratie nouvelle signifie, à tous les niveaux de la vie publique, « la formation et la maîtrise d’un projet par ceux qui sont
101 bolisées par ces bâtiments structuraient toute la vie proprement politique. Aujourd’hui se reproduit, aggravé, le phénomène
102 dimensions et particulièrement dans son cadre de vie . — Idéal de démocratie authentique et non plus formelle, fondée sur l
12 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — Que tout appelle les régions
103 me la guerre les États-nations Le moteur de la vie politique est la puissance, dès qu’il n’est plus la liberté. Si l’on
104 si l’on veut que l’histoire des hommes et que la vie simplement continuent. Mais si l’on refuse la guerre atomique, il fau
105 au jour le jour à venir. La région vit et veut la vie , et c’est pourquoi, l’État-nation la hait, lui qui n’est fait que pou
13 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — Les variétés de l’expérience régionale
106 de colonisation économique. C’est le tissu de la vie sociale qu’il s’agit de reconstituer dans toute l’Europe ; et les var
107 u problèmes conjoncturels — qui « permettent » la vie d’une région, tout comme un minimum vital assuré à l’artiste « permet
108 d’une nature imprévisible, et périssable comme la vie même ; je vois l’anxieuse aspiration à un monde entièrement calculabl
109 s, stratosphère, couche d’ozone protectrice de la vie sur la Terre, certes plus rares, mais non moins vitaux), ils demanden
110 nt réunies toutes les ressources nécessaires à la vie . » 164. Vers 1870, Bakounine posait le même problème en termes compa
14 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — L’autogestion politique
111 suivent sans relâche dans tous les domaines de la vie publique : l’appropriation par l’État des moyens de production : mach
112 dalités de l’action civique dans le concret de la vie , des relations humaines, et des décisions qu’elles demandent. Car ce
113 le », et l’État qui agit en son nom dispose de la vie et de la mort de ses membres, plus ou moins citoyens ou sujets selon
114 Les possibilités de participation du citoyen à la vie d’une région de ce type ne seraient pas d’un ordre essentiellement di
115 ent différent de ce qu’elles sont aujourd’hui. La vie communale, par exemple, ne serait pas restaurée du seul fait que le m
116 omnivalent s’exerçant sur tous les secteurs de la vie publique, aurait sans doute plus de chances de favoriser l’inquisitio
117 nte-Beuve, mais inconnu en France, passa toute sa vie à Lausanne. 177. Non seulement les souverainetés nationales se révèl
15 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — Stratégie
118 nir du danger, lorsqu’il menace à bout portant la vie globale. Les écocatastrophes imminentes vont forcer les plus sourds e
119 onnée par l’observation passionnée des lois de la vie sous toutes ses formes, non par le ministère de l’Intérieur. Le civis
120 ctive ; — à des modes de relations sociales et de vie politique prenant leurs modèles dans la biologie et les technologies
121 e est complexe et souple, comme la paix, comme la vie . » Cette antithèse domine le siècle. Elle est son véritable drame. To
122 faudra bien que cela change, si l’on veut que la vie continue, mais ce ne sera qu’au prix d’une révolution dont la gauche
123 ler, composer et hiérarchiser les finalités de la vie publique — et c’est là sa fonction stratégique — puis l’art de partic
124 conséquences demeurent aussi imprévisibles que la Vie , à l’inverse des explosions nucléaires, qui sont sans doute les actio
125 me une œuvre secrète et qui détient le sens de la vie  ? En termes d’organisation pratique et politique, cela signifie : cré
126 96 est aussi prévisible que la continuation de la vie humaine sur la Terre, pas davantage. Rien là d’inévitable, puisque, e
127 le mode d’évaluation des moyens et des fins de la vie humaine d’où a résulté l’État-nation qui, à son tour, l’entretient. D
128 t le Bangladesh, l’Afrique noire des présidents à vie et l’Amérique latine des généraux, rien qu’en se serrant la ceinture 
129 es par leurs habitants et leur offrir un cadre de vie plaisant » et qui préconise au surplus de « petites cellules urbaines
16 1977, L’Avenir est notre affaire. Conclusion. « Sentinelle, que dis-tu de la nuit ? »
130 ’œil de l’homme ? C’était si beau, la Terre de la Vie , bleue, verte et blanche dans le noir éternel… Mais sauver le paysage
131 s même de nostalgie pour ce qui fut un jour notre vie menacée. Mais il n’est pas de prévision d’avenir meilleur qui ne pass
132 ue ces désirs créent ces réalités et leur donnent vie dans notre vie, les réalisent. Désirer le meilleur en nous et par la
133 réent ces réalités et leur donnent vie dans notre vie , les réalisent. Désirer le meilleur en nous et par la force du désir
134 sera pas encore la fin de la peine des hommes, la vie sans poids. Pas encore le Jour éternel. Mais quelque chose comme le m