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nageables, les rues ne sont plus respirables, les
villes
ne sont plus gouvernables, l’explosion de population est formidable.
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rticulièrement. Il faut freiner le gigantisme des
villes
, pour que l’homme soit intégré à une communauté. Il faut dépasser la
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it un progrès considérable de remplacer, dans les
villes
, la voiture par des moyens de transport qui ne fassent pas de bruit,
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e le pense. Elle suppose la fin du gigantisme des
villes
, la recréation de petites unités de 25 000 ou 50 000 habitants, avec
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éborder sur les Cornouailles anglaises et sur les
villes
de Nantes et Rennes. Il faut beaucoup de souplesse. Une région ne doi
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natio en latin, désignait au Moyen Âge, dans une
ville
universitaire, les colonies d’étudiants venus d’une même région d’Eur
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ait le rôle merveilleusement fécondant de petites
villes
comme Tubingue, Iéna, Weimar ou Dresde dans l’Allemagne romantique de
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s modes révérées de la Cour avant de l’être de la
Ville
, et de toutes les religions nées de la peur (héritage très précisémen
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0, et cela non seulement dans le monde physique —
villes
et routes, habitat environnement — mais dans le monde moral, dont le
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ie, ces villages et ces bourgs bien ramassés, ces
villes
bien étagées ou rayonnantes, ces chemins sinueux et ces routes bordée
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. Ensuite, un air paysan : nos bourgs et même nos
villes
ont l’air « à la campagne », et la campagne les pénètre. Cette vision
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sse de son temps ne constituait plus qu’une seule
ville
. Il ne parlait que du Plateau, ce « Pays des Collines », comme disent
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couvent. Seuls les arbres nous cachent encore la
ville
unique, sa présence partout imminente. Ce qui ne trompe pas, à l’obse
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à basse altitude les gros villages et les petites
villes
du Plateau suisse ou des larges vallées alpestres des Grisons, du Tes
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des communes ayant pris le pouvoir dans certaines
villes
, le centre de la vie politique et sociale descend du château dans la
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été industrielle : l’accroissement anarchique des
villes
, et les autos. Les grands ensembles qui n’aménagent par leur propre c
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cabine de transport plus petites qu’un homme, une
ville
plus petite qu’une maison, — et d’autre part, la tendance inverse au
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aire. C’est un besoin doublement frustré dans les
villes
de la société industrielle, où l’homme cherche en vain le refuge pais
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ns à nos voisins par agressions directes dans les
villes
: bruits, fumées, odeurs, bousculades ou encombrements de toute natur
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que et politique digne du nom. Platon voulait une
ville
de 5000 citoyens (plus ou moins 50 000 habitants), et Aristote une vi
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(plus ou moins 50 000 habitants), et Aristote une
ville
dont la superficie n’excédât pas la portée de la voix d’un homme cria
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tures, s’il n’y a plus qu’un vide au centre de la
ville
— bureaux déserts dès la fin de l’après-midi —, si la conduite de la
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tés d’habitation (quartiers, cités-satellites, ou
villes
neuves) de 5000 à 50 000 habitants, dotés au moins d’une place centra
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ise par la survivance encombrante de quartiers de
villes
et de grands ensembles « invivables » et coûteux à détruire, construi
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its cantons suisses) avec l’avènement des grandes
villes
de la société absolutiste, puis de la société industrielle, par suite
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dées qu’on se fait de l’homme pour qui maisons et
villes
sont bâties, ou au contraire que l’on entend utiliser à titre d’achet
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n, tandis que la solidarité anonyme et forcée des
villes
conduit à la révolte anarchisante contre toute forme de société réglé
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ie, ces villages et ces bourgs bien ramassés, ces
villes
bien étagées ou rayonnantes, ces chemins sinueux et ces routes bordée
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. Ensuite, un air paysan : nos bourgs et même nos
villes
ont l’air « à la campagne », et la campagne les pénètre. Cette vision
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couvent. Seuls les arbres nous cachent encore la
ville
unique, sa présence partout imminente. Ce qui ne trompe pas, à l’obse
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à basse altitude les gros villages et les petites
villes
du Plateau suisse ou des larges vallées alpestres des Grisons, du Tes
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des communes ayant pris le pouvoir dans certaines
villes
, le centre de la vie politique et sociale descend du château dans la
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été industrielle : l’accroissement anarchique des
villes
, et les autos. Les grands ensembles qui n’aménagent pas leur propre c
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grand-garde du col. Et ce sont les greffiers des
villes
lombardes, traversant le col à dos de mulet, qui vinrent apprendre au
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de notre civilisation. Grâce à elles, l’homme des
villes
a retrouvé le contact avec la nature, et ce contact pour lui vital s’
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ant à cet égard. On connaît le problème : Genève,
ville
internationale, manque d’hinterland, et les zones voisines voient leu
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ayon d’une quarantaine de kilomètres autour de la
ville
. Il y a, autour du Léman, une région écologique définie par la pollut
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erdire la vie communautaire — c’est le cas de nos
villes
— ou au contraire la favoriser, l’aménager. Encore faudrait-il décrir
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cité. Si la place du village, du quartier, de la
ville
, n’est plus qu’un parking, et si les rues sont livrées aux autos qui
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natio en latin, désignait au Moyen Âge, dans une
ville
universitaire, les colonies d’étudiants venus d’une même région d’Eur
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ait le rôle merveilleusement fécondant de petites
villes
comme Tubingue, Iéna, Weimar ou Dresde dans l’Allemagne romantique de
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abbé de Rougemont, à Neuchâtel, en 1372. Quand la
ville
était principauté prussienne, Frédéric II, prince de Neuchâtel, a don
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’angoisse devant la solitude-en-foule des grandes
villes
embouteillées. L’angoisse devant les mass médias d’État, où tout ce q
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ant à cet égard. On connaît le problème : Genève,
ville
internationale, manque d’hinterland, et les zones voisines voient leu
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ayon d’une quarantaine de kilomètres autour de la
ville
. Il y a, autour du Léman, une région écologique définie par la pollut