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ruit, j’en perdrai le goût d’être un Européen. La
Ville
Lumière n’est pas détruite : elle s’est éteinte. Désert de hautes pie
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onfrontation stupéfiante de cet homme et de cette
Ville
était peut-être nécessaire pour faire comprendre au monde entier qu’i
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ne île en forme d’un gratte-ciel couché. C’est la
ville
la plus simple du monde. Douze avenues parallèles, dans le sens de la
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ne ne m’avait dit, non plus, que New York est une
ville
alpestre. Je l’ai senti le premier soir, quand le soleil couchant fla
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i leur servent de repères pour se diriger dans la
ville
. Le vent fou, l’air ozone, et la lumière éclatant très haut dans le c
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. Ils pensent, dans leur ignorance, que c’est une
ville
trop « européenne »… Mais moi, je m’y sens contemporain de la préhist
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vaincrait la distance par le charme, attirant les
villes
à soi et déplaçant de vastes paysages au gré d’une curiosité rêveuse.
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tre de New York de Washington, en traversant deux
villes
énormes : Philadelphie et Baltimore et l’estuaire du Delaware en ferr
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ême, mais par ce procédé l’on pourrait accuser la
ville
de Lyon des méfaits d’un lion du désert, et Malherbe d’avoir consolé
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dispersé, voire anarchique. Il est clair que nos
villes
sont trop petites pour se payer chacune un laboratoire de recherches
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en Bourgogne, étaient alors plus petites que nos
villes
romandes actuelles. Elles sont tout de même devenues des foyers rayon
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ère, en pleine campagne, mais pas trop loin d’une
ville
de moyenne grandeur et de vie culturelle et sociale animée, une ou de
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nt plus en commun que leur location dans une même
ville
, leurs services administratifs et leur dépendance financière d’un mêm
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imie, astronomie, etc., sont trop chères pour une
ville
, un canton : la concentration des moyens au niveau national (voire in
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te où, à la campagne, dans un village ou dans une
ville
. Cependant les unes ont besoin des autres : une certaine mobilité des
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de notre civilisation. Grâce à elles, l’homme des
villes
a retrouvé le contact avec la nature, et ce contact pour lui vital s’
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u pouvoir me le reprocher dans la presse de cette
ville
. Et c’est cela, précisément, qui m’autorise à prendre la parole parmi