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perdent en steppes, — démesure et nostalgie. Des
villes
naissent lentement dans ces campagnes qui ne sont nulle part la « pro
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villas sur ses collines, s’aère et redevient une
ville
à la campagne ; du même coup, un centre spirituel. Diversités, naissa
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vert au vent glacial, crée autour du centre de la
ville
une insécurité qui fait songer à la Russie et au sifflement des balle
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tive à se passionner pour quoi que ce soit. Cette
ville
, qui est toute caresses, a peur de l’étreinte… C’est d’ailleurs une c
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te, comme elles le sont presque toutes dans cette
ville
, — du type que Gérard et Théo nommaient « biondo e grassotto », et qu
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un ton rêveur et malicieux. Mais l’ombre de cette
ville
illusoire est la plus douce à mes vagabondages sans but. Vous savez,
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t cette naturalisation il continue de protéger la
ville
(en collaboration avec saint Gellert, dont la statue colossale, sur u
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es sociales, pareils aux chauffeurs de toutes les
villes
, conduisent dans la cour d’honneur ces reliques incroyables et les en
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mythologique. Nous sortons ensemble de la petite
ville
aux rues de terre brûlante, aux maisons jaunes basses, ville sans omb
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ues de terre brûlante, aux maisons jaunes basses,
ville
sans ombre, sans arbres, et nous montons vers la maison du poète, sur
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anube gris-jaune, brillant, sans rides, la petite
ville
juste au-dessous de soi, et la Basilique sur son rocher. Fraîches, se
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pose pas de morceaux choisis11. Il y a une grande
ville
, un grand lac, une plaine et une seule vigne de véritable Tokay. Et p
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ses de Debrecen. Debrecen est une sorte de grande
ville
indescriptible, à demi mêlée aux sables de la plaine du Hortobágy, au
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rande personne. On me l’a dit, c’est vrai : cette
ville
historique est aussi l’autre « Rome protestante ». Mais d’avoir vu se
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n désordre de maisons basses, les dernières de la
ville
de Debrecen, au bord de la Grande Plaine encore rougeâtre de soleil c
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s cette paresse de jour férié, les clochers de la
ville
sonnent deux heures. Allons. Un de ces corridors de vieille maison so
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es questions naïves.) Lui aussi a vécu dans cette
ville
, tout semblable à ces théologiens aux yeux voilés, aux pantalons trop
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s forêts. Les rues sont vides jusqu’au cœur de la
ville
, où l’attend une ample demeure. Et maintenant le chien s’est tu ; des
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un lieu quelconque et paisiblement habité ? Cette
ville
est pour eux la moins quelconque du monde. Je prétexte des écritures
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qu’on me laisse errer dans la campagne. La petite
ville
au crépuscule, couchée en rond entre les collines, secrète sous un vo
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ac, le tout dans une couverture sous mon bras. La
ville
s’éveille et s’aère. Je me mets à grimper la colline parmi le bourdon
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es étroites, déjà brûlantes au matin, dominant la
ville
, ses bruits de chars, ses cris d’enfants. Je traverse l’odeur des gro
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tables pour la plupart des êtres qui peuplent ces
villes
, là-bas, que le nom d’homme ne saurait plus les désigner sans fraude.
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seulement pour le corps. J’ai pensé aux gens des
villes
, au décor de leur « vie ». J’ai vu clairement qu’ils sont en péril d’
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sensuelle. N’est-ce point de cela que l’homme des
villes
a besoin de nos jours ? On parle toujours de son appétit du plaisir.
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e château endormi pour aller faire des courses en
ville
, probablement ; elle a dû prendre le train des ouvriers, — et c’est à
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pesant que nulle part. Me voici tout environné de
ville
. Où trouver ici la lenteur des choses ? Où le désir peut-il errer, se
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isse au remords de vous avoir quittées pour cette
ville
à présent sans relâche, où les orages n’ont pas d’odeur, terrains mor
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fendrai pas les junkers… J’entends les gens de
villes
: « Ça ne doit pas être bien drôle à la longue ! » Avec cela que vos
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pourrais leur en témoigner. Bon pour les gens des
villes
, toujours inquiets, toujours doutant de leurs raisons d’êtres et de l
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l’instrument des folies citadines. C’est dans les
villes
qu’on parle des temps nouveaux. Et l’on voit bien pourquoi les intell
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i je me méfie ; se promener seul la nuit dans une
ville
étrangère, n’est-ce point la définition même de la luxure ? Quand je