1
résident de la Diète. Waldmann, représentant des
villes
. Altinghausen, représentant des cantons forestiers. Haimo, curé de
2
sses se divise brusquement en deux : à gauche les
villes
, à droite les Waldslatten. Pendant ce temps :) Récitatif. (Chœur à
3
peuple divisé contre lui-même ! Vois la folie des
villes
, et le Pacte trahi pour l’alliance étrangère. Où sont les présages ce
4
ent quelques formules cabalistiques.) Voix des
villes
. — C’est le grand astrologue de Berne ! Écoutez-le ! Voix des cam
5
Voix des campagnes. — Funeste conseiller des
villes
! Vendu ! Vendu ! L’astrologue (après quelques simagrées). — Au c
6
e la ferme que pour taire la vérité ! Voix des
villes
. — Pardieu non ! Son oracle me plaît, à celui-ci ! J’aime l’or, et i
7
s débats auront de la tenue. Voici les sièges des
villes
: Lucerne, Berne, Zurich… (Chaque nom est ponctué d’un coup sur le si
8
amman. — Nous avons huit cantons confédérés. Les
villes
disposent de trois voix : Zurich, Berne, Lucerne. Mais avec leur rich
9
Maintenant si nous acceptons dans l’Alliance deux
villes
nouvelles — ces deux-là, cela fera cinq contre cinq, mais cinq gros c
10
s. L’or de Bourgogne les rend fous, tous ceux des
villes
! S’ils gagnent, croyez-moi, ce sera la fin de notre libre Confédérat
11
e des trésors conquis. Les campagnes accusent les
villes
de se tailler la part de l’ours ! Les villes accusent les campagnes d
12
les villes de se tailler la part de l’ours ! Les
villes
accusent les campagnes de vendre des soldats à l’étranger. Partout l’
13
de piques, chantant des chants de guerre, et les
villes
ont été forcées de payer un tribut d’or et d’argent pour éviter d’aff
14
la joie ! Par les plaines qui rougeoient Par les
villes
qui flamboient Dansons la guerre ! (Refrain.) Chœur des ambassade
15
— À mort ! la guerre ! La suite de Venise. —
Villes
et filles ! 4e partie des compagnons. — Hourrah ! l’Amour ! (Pen
16
) Le président. — Députés des campagnes et des
villes
, représentants des huit cantons confédérés ! Pour la dernière fois en
17
la patrie commune ! La parole est au délégué des
villes
. Waldmann (lisant son discours). — Considérant la malice des temp
18
t reçoivent en notre alliance fédérale les bonnes
villes
de Fribourg et de Soleure. N’ont-elles pas vaillamment combattu, à no
19
soit dissous et annulé le Pacte qui lie nos trois
villes
. Que toute alliance particulière soit interdite, et que les Suisses n
20
ng, et c’est vous qui garderez l’or ! Ce sont les
villes
qui nous ont entraînés dans l’aventure de Bourgogne. Et maintenant, v
21
ux. Alors nous pourrons accepter l’entrée de deux
villes
nouvelles. Telles sont nos conditions. Nous n’irons pas plus loin, ca
22
ai dit. Le président. — Ainsi, d’une part les
villes
renonceront à leur Ligue si d’abord les campagnes reçoivent Fribourg
23
es campagnes recevront Fribourg et Soleure si les
villes
, d’abord, renoncent à leur Ligue. Messieurs, je vous le demande, alle
24
nt, nous avons décrété ce qui suit : La ligue des
villes
est proclamée dissoute. Les campagnes auront part équitable et juste
25
ous acceptons dans notre Confédération les bonnes
villes
de Fribourg et de Soleure. Les députés doivent emporter le souvenir d