1 1953, La Confédération helvétique. Introduction (par Lucien Febvre)
1 ntassement de constructions disparates de petites villes comme Vevey, cette vigneronne du lac — hier encore si gentiment trous
2 1953, La Confédération helvétique. Le peuple et son histoire
2 ibres, possédant un statut comparable à celui des villes d’Empire. Les premières libertés des Suisses sont donc nées d’une mis
3 ord de la nécessité d’englober dans leur pacte la ville de Lucerne. Celle-ci commandait en effet les débouchés nord et ouest
4 tre cantons. Il ne tarda guère à s’allier avec la ville impériale de Zurich, et à conquérir les vallées de Glaris et de Zoug,
5 aris et de Zoug, puis à conclure un pacte avec la ville de Berne, qui de son côté venait de nouer des liens avec Zurich, et a
6 igue des « Cantons forestiers » renforcée par les villes , s’adjoignirent au cours des xive et xve siècles trois autres résea
7 cantons souverains, flanqués de nombreux alliés, villes libres, abbayes, vallées et pays sujets. La transformation des bailli
8 ent empirique et non rationnel, assurait à chaque ville ou vallée un rôle particulier dans la Ligue, respectait les intérêts
9 e toute tentative d’hégémonie, qu’elle vînt d’une ville plus riche que les campagnes, ou d’un groupe de cantons aux intérêts
10 rangère sera désormais interdite aux cantons, les villes de Soleure et Fribourg sont reçues dans les Ligues, et les liens fédé
11 cantonaux, se réunissait selon l’urgence dans une ville ou une autre, et ne possédait pas de pouvoirs nettement définis. C’ét
12 ne, Soleure, Berne, Bâle, Fribourg, ainsi que les villes alliées de Neuchâtel et de Genève, devinrent des républiques oligarch
13 sans dans leur village, ou boutiquiers dans leurs villes , ils racontaient leurs souvenirs sous le tilleul de la place publique
3 1953, La Confédération helvétique. Les institutions politiques
14 rte pas le titre de capitale, mais seulement de «  ville fédérale ». Elle est en même temps le chef-lieu du canton auquel elle
15 . On aurait vu l’oppression des campagnes par les villes , des catholiques par les protestants, des Romands et des Italiens par
4 1953, La Confédération helvétique. Institutions et aspirations économiques
16 de cheminées d’usines, luxueuse illumination des villes . Les campagnes elles-mêmes participent largement à la distribution :
17 il, comme ailleurs, l’état de larges quartiers de villes ou sections de la population. Les voyageurs qui traversent le pays la
5 1953, La Confédération helvétique. La famille et l’éducation
18 ble du pays tombe à 1,48 si l’on ne prend que les villes de plus de 25 000 habitants. Si l’on compare deux demi-cantons contig
19 x) enfants : 0 1 2 3 4 5 6 7 Et plus Ville de Zurich 225 000 protestants 80 000 catholiques 20 000 divers 343 2
20 s 25 divers 143 125 124 123 107 82 71 225 4,1 Ville de Genève 70 000 protestants 50 000 catholiques 6000 divers 406 277
21 r 1000 femmes mariées, nombre de divorces : Ville de Zurich 8,2 Appenzell Rh.-Int. 0,9 Ville de Genève 9,4 Pour l
22 Ville de Zurich 8,2 Appenzell Rh.-Int. 0,9 Ville de Genève 9,4 Pour l’ensemble de la Suisse, en 1940, l’indice des d
23 r une large proportion, se recrutent dans la même ville ou le même canton, parlent avec le même accent, et appartiennent aux
6 1953, La Confédération helvétique. La vie religieuse
24 guerres civiles religieuses. Et ce sont les deux villes soumises à son influence, Zurich et Berne, qui prendront la tête du p
25 tie par l’attraction qu’exercent les plus grandes villes , autrefois toutes protestantes, cependant que les petits cantons rura
26 tis centralisateurs se recrutent surtout dans les villes protestantes — l’Église catholique est « fédéraliste » pour des raiso
7 1953, La Confédération helvétique. Le peuple suisse et le monde
27 de « défenseurs du Saint-Siège », de même que les villes de Calvin, de Zwingli et d’Œcolampade avaient été les « citadelles de