1 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Les Origines d’Hésiode à Charlemagne, (du ixe siècle av. J.-C. au xie siècle de notre ère)
1 s qu’elle eut atteint la puissante Crète aux cent villes  : « Ô mon père, dit-elle, ô nom de fille que j’ai trahi, ô piété qu’a
2 vache tombera de fatigue, Cadmus devra bâtir une ville . Il achète donc une vache marquée d’une pleine lune blanche sur chaqu
3 elle s’effondre, épuisée, au lieu où s’élèvera la ville de Thèbes. On voit donc que la Quête d’Europe — selon ce groupe de lé
4 frères sa réalité géographique, et fait bâtir une ville au plus actif d’entre eux. Voilà qui est plein d’enseignements. Reche
5 roi des dieux païens et d’une fille de Tyr, cette ville cent fois maudite par les Prophètes.) Goropius écrit, selon Mercator 
6 ginois eurent autrefois des établissements et des villes . Leur coutume était de construire des navires à carène plate, propres
7 uitiers. En sus, c’est un beau pays, bien orné de villes , châteaux, villages, et a un peuple viril, qu’elle surpasse Asia et A
2 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — Premiers plans d’union
8 due au sens que les plus minimes règlements d’une ville quelconque doivent émaner directement du prince suprême ; souvent en
9 recommande l’interprétation. Nations, royaumes et villes possèdent des qualités différentes, qui doivent être dirigées par des
10 ours des cinq ans immédiatement suivants dans une ville X de France, et, au cours de la troisième période de cinq ans, dans u
3 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — Le problème de la guerre et l’essor des États (xvie siècle)
11 l’était pour ainsi dire à Rome seule, dès que la ville fut corrompue, la corruption entraîna celle du monde entier. C’est al
12 înaient une misérable existence. On ravageait les villes conquises, ou l’on en chassait les habitants ; et, après les avoir dé
13 , et les prisonniers sont libérés facilement. Les villes , dussent-elles se révolter mille fois, n’ont plus à craindre qu’on le
14 lie est divisée en peu d’États ; de sorte que les villes faibles se défendent en s’attachant au parti du vainqueur, et que les
4 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — Les grands desseins du xviie siècle
15 inconvéniens, il seroit necessaire de choisir une ville , où tous les Souverains eussent perpétuellement leurs ambassadeurs, a
16 ceux de Danemark et de Suède, États, républiques, villes et communautés protestantes, qui sont comme obligés d’être toujours c
17 stance pour la Suisse, la Lombardie, etc., et une ville à désigner dans l’Ouest de l’Europe pour la France, l’Espagne, l’Angl
18 gique. Le Conseil Général aura son siège dans une ville du centre de l’Europe, à désigner chaque année parmi les villes suiva
19 re de l’Europe, à désigner chaque année parmi les villes suivantes : Metz, Luxembourg, Nancy, Cologne, Mayence, Trêves, Francf
20 r la Jérusalem merveilleusement édifiée, la seule ville où sont dressés les trônes de la justice, les trônes de la maison de
21 rtains pays. Notre quatrième avantage est que les villes , cités et pays qui sont mis à sac par la rage de la guerre seront pré
22 putez dans un Congrez ou Sénat perpétuel dans une Ville libre. II. — La Société Européenne ne se mêlera point du gouvernement
23 ées sur l’équité. L’Union établira en différentes Villes des Chambres pour le maintien du Commerce, composées de Députez autor
24 onner par son Député son Mémoire au Sénat dans la Ville de paix, & le Sénat prendra soin de concilier les différens par s
5 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’ère des philosophes. De Leibniz à Condorcet — Perspectives élargies
25 dans le commerce et leur magnificence dans leurs villes . L’Europe surpasse aussi en toutes choses les autres parties du monde
26 agnifiques dépenses. On compte que, dans la seule ville de Rome, il y a pour l’ordinaire plus de cinquante gentilshommes angl
27 ns deux-mille écus par an ; de sorte que la seule ville de Rome tire tous les ans d’Angleterre plus de trente mille pistoles
28 1701. Des savants enrichissaient leur science de ville en ville, comme Antonio Conti, Padouan, qui fut en 1713 à Paris, en 1
29 s savants enrichissaient leur science de ville en ville , comme Antonio Conti, Padouan, qui fut en 1713 à Paris, en 1715 à Lon
30 nant toutes les nations unies comme en une grande ville du monde. 121. Scienza Nuova, Livre V, chap. III, §§ 1089 à 1095. C
6 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’ère des philosophes. De Leibniz à Condorcet — L’Europe des lumières
31 outes les provinces, tous les chemins, toutes les villes  ; qu’à quinze il en sache toute l’histoire, à seize toutes les lois ;
32 Ceci, me dira-t-on, peut être bon pour une seule ville  ; mais que faire quand l’état en comprend plusieurs ? Partagera-t-on
33 ne ? ou bien doit-on la concentrer dans une seule ville et assujettir tout le reste ? Je réponds qu’on ne doit faire ni l’un
34 la diviser sans la détruire. En second lieu, une ville non plus qu’une nation ne peut être légitimement sujette d’une autre,
35 force pour résister aux grands ? Comme jadis les villes grecques résistèrent au grand roi, et comme plus récemment la Holland
36 ypique du siècle : … Superbe Grèce ! où sont ces villes sans nombre que ta splendeur avait rendues si brillantes ? Une foule
7 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’ère des philosophes. De Leibniz à Condorcet — Évolution : vers le progrès ou vers la décadence ?
37 lemagne compte aujourd’hui deux-mille-trois-cents villes environnées de murs. Les royaumes chrétiens du Danemarck, de la Suède
38 comme une chose heureuse que la destruction d’une ville soit une entreprise difficile et dispendieuse, ou qu’un peuple indust
39 Esprit ».) Ici, me dis-je, ici fleurit jadis une ville opulente : ici fut le siège d’un empire puissant. Oui ! ces lieux mai
40 ulé. Et maintenant voilà ce qui subsiste de cette ville puissante, un lugubre squelette ! Voilà ce qui reste d’une vaste domi
41 ujourd’hui presque dépeuplée, comptait alors cent villes puissantes… Que sont devenus tant de brillantes créations de la main
42 tivées, ces routes si somptueusement tracées, ses villes habitées par un peuple immense, ses flottes répandues sur toutes les
8 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Plans d’union européenne contemporains de la Révolution
43 traité Zum ewigen Friede. Il n’était sorti de sa ville natale de Königsberg qu’une seule fois en sa vie, mais suivait de prè
9 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — L’Europe des adversaires de l’empereur
44 d’honneur communal, pour ainsi dire, d’honneur de ville , d’honneur de province, qui serait à la fois une jouissance et une ve
45 avoir en propriété et souveraineté exclusive une ville et son territoire. Le parlement aura le pouvoir de lever sur la confé
10 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Synthèses historico-philosophiques (II)
46 mesure qu’elles s’émancipèrent, les communes des villes avec leurs privilèges et leurs droits. Ces divers établissements se c
47 une population relativement forte. Il y avait des villes en quantité, mais il y avait presque autant de petits États que de vi
48 il y avait presque autant de petits États que de villes importantes. Dans l’ensemble d’ailleurs tout était particulier et san
11 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — De l’harmonie entre les nations libérées à l’anarchie des États souverains
49 es et qu’elle respire à pleins poumons dans cette ville de tous et pour tous, qui a le privilège de faire des actes européens
12 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — Un idéal de compensation : les États-Unis d’Europe
50 ue où la guerre existait de commune à commune, de ville à ville, de province à province, si quelqu’un eût dit à la Lorraine,
51 guerre existait de commune à commune, de ville à ville , de province à province, si quelqu’un eût dit à la Lorraine, à la Pic
52 e les familles dans les maisons ; c’est que telle ville , Balak, par exemple, est réduite en quelques heures de neuf-mille hab
13 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — De l’historisme au pessimisme
53 çaise, on croyait que les institutions de petites villes indépendantes, telles que Sparte et Rome, pouvaient s’appliquer à nos
14 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Europe en question : de Spengler à Ortega — « Tout s’est senti périr »
54 e divinités, d’arts, de pensées, de batailles, de villes , se termine encore par les faits élémentaux du sang éternel qui est,
55 er, pendant les jours de chaleur, sur le pavé des villes … Et cet autre crâne est celui de Leibniz qui rêva de la paix universe
56 algament en un tardif alliage, fut ce citoyen des villes libres, Goethe. Précisément parce qu’il est si réceptif au monde, il
15 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des fédérations. De l’Unité de culture à l’union politique
57 administratives (Civitas au ve siècle désigne la ville épiscopale). Il prend tout ce qu’il peut à Rome, il y fixe sa capital
58 le, conçue par Michel-Ange et remise par lui à la Ville . On ne la comprend bien que de nuit, quand Marc Aurèle chevauche soli
59 figure dans l’empereur protégeant et bénissant la Ville et le Monde. Mais gardons-nous de fuir dans les rêves de peuples souf
60 urni les hommes de science, nés dans ses vieilles villes moyenâgeuses, formés dans ses vieilles universités, toujours en tête
61  : Cette Europe peu à peu se construit comme une ville gigantesque. Elle a ses musées, ses jardins, ses ateliers, ses labora
16 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Appendice. Manifestes pour l’union européenne, (de 1922 à 1960)
62 s antinazis en Allemagne, se sont réunis dans une ville d’Europe les 31 mars, 29 avril, 20 mai, 6 et 7 juillet. Ils ont élabo
63 ouvrent des yeux agrandis sur les ruines de leurs villes et de leurs foyers, et scrutent le sombre horizon, cherchant d’où von