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perdent en steppes — démesure et nostalgie. Des
villes
naissent lentement dans ces campagnes qui ne sont nulle part la « pro
2
villas sur ses collines, s’aère et redevient une
ville
à la campagne ; du même coup, un centre spirituel. Diversités naissan
3
fendrai pas les junkers… J’entends les gens de
villes
: « Ça ne doit pas être bien drôle à la longue ! » Avec cela que vos
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pourrais leur en témoigner. Bon pour les gens des
villes
, toujours inquiets, toujours doutant de leurs raisons d’être et de le
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l’instrument des folies citadines. C’est dans les
villes
qu’on parle des temps nouveaux. Et l’on voit bien pourquoi les intell
6
t cette naturalisation il continue de protéger la
ville
(en collaboration avec saint Gellert, dont la statue colossale, sur u
7
es sociales, pareils aux chauffeurs de toutes les
villes
, conduisent dans la cour d’honneur ces reliques incroyables et les en
8
mythologique. Nous sortons ensemble de la petite
ville
aux rues de terre brûlante, aux maisons jaunes basses, ville sans omb
9
ues de terre brûlante, aux maisons jaunes basses,
ville
sans ombre, sans arbres, et nous montons vers la maison du poète, sur
10
anube gris-jaune, brillant, sans rides, la petite
ville
juste au-dessous de soi, et la basilique sur son rocher. Fraîches, se
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mpose pas de morceaux choisis7. Il y a une grande
ville
, un grand lac, une plaine et une seule vigne de véritable Tokay. Et p
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terrasses de Debrecen. Debrecen est une sorte de
ville
indescriptible, à demi mêlée aux sables de la plaine du Hortobágy, au
13
rande personne. On me l’a dit, c’est vrai : cette
ville
historique est aussi l’autre « Rome protestante ». Mais d’avoir vu se
14
n désordre de maisons basses, les dernières de la
ville
de Debrecen, au bord de la Grande Plaine encore rougeâtre de soleil c
15
s cette paresse de jour férié, les clochers de la
ville
sonnent deux heures. Allons. Un de ces corridors de vieille maison so
16
es questions naïves.) Lui aussi a vécu dans cette
ville
, tout semblable à ces théologiens aux yeux voilés, aux pantalons trop
17
s forêts. Les rues sont vides jusqu’au cœur de la
ville
, où l’attend une ample demeure. Et maintenant le chien s’est tu ; des
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un lieu quelconque et paisiblement habité ? Cette
ville
est pour eux la moins quelconque du monde. Je prétexte des écritures
19
qu’on me laisse errer dans la campagne. La petite
ville
au crépuscule, couchée en rond entre les collines, secrète sous un vo
20
ac, le tout dans une couverture sous mon bras. La
ville
s’éveille et s’aère. Je me mets à grimper la colline parmi le bourdon
21
es étroites, déjà brûlantes au matin, dominant la
ville
, ses bruits de chars, ses cris d’enfants. Je traverse l’odeur des gro
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tables pour la plupart des êtres qui peuplent ces
villes
, là-bas, que le nom d’homme ne saurait plus les désigner sans fraude.
23
seulement pour le corps. J’ai pensé aux gens des
villes
, au décor de leur « vie ». J’ai vu clairement qu’ils sont en péril d’
24
sensuelle. N’est-ce point de cela que l’homme des
villes
a besoin de nos jours ? On parle toujours de son appétit du plaisir.
25
e château endormi pour aller faire des courses en
ville
, probablement ; elle a dû prendre le train des ouvriers, — et c’est à
26
pesant que nulle part. Me voici tout environné de
ville
. Où trouver ici la lenteur des choses ? Où le désir peut-il errer, se
27
isse au remords de vous avoir quittées pour cette
ville
à présent sans relâche, où les orages n’ont pas d’odeur, terrains mor
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renaît par cette mort. La neurasthénie broie les
villes
, où nous sommes peut-être seuls à connaître la force et la présence.
29
r les quais déserts de ce port fantomatique, sans
ville
derrière lui, vaguement américain et militaire, sous un ciel bas coul
30
nières années de Paris m’avaient appris que cette
ville
, au moins pour la jeunesse sans argent, est la ville des gérants igno
31
le, au moins pour la jeunesse sans argent, est la
ville
des gérants ignobles et des concierges, des Lieux-sombres-et-populeux
32
Première partieN’habitez pas les
villes
! Début de novembre 1933 Je commencerai par l’inventaire de mo
33
Problème matériel : ) Si l’on peut vivre loin des
villes
sans emploi ni gain assuré, et se procurer tout de même le strict néc
34
sent observé derrière les fenêtres. Ô liberté des
villes
! Mais ne point oublier qu’à Paris, c’est chez soi, dans les petits d
35
a vitrine, je vois le vieux port de cette vieille
ville
, la plus proche de notre île, et où nous devons encore passer deux he
36
tion s’expatrient volontiers, ou vont habiter les
villes
.) En été, la petite ville se remplit de baigneurs, et l’auditoire du
37
s, ou vont habiter les villes.) En été, la petite
ville
se remplit de baigneurs, et l’auditoire du temple est décuplé : cela
38
pparaître, aux yeux des habitants de cette petite
ville
comme une espèce de fou, d’ailleurs inoffensif. Ou peut-être encore,
39
y a pas de raison pour que les habitants de cette
ville
soient sensiblement plus laids que ceux du reste de la France. Peut-o
40
ensée : mon état d’esprit, quand je suis dans une
ville
étrangère, où rien ne m’appelle ni ne me parle, où je me sens perdre
41
200 000 francs, que leurs fils iront perdre à la
ville
: je crois cependant que la proportion des fous est moindre ici que s
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au goût de souvenir, que trop de téléphones, à la
ville
, de tout à l’heure, d’heures de bureau, d’impitoyables rendez-vous d’
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La nuit ! Je l’avais oubliée à Paris. La nuit des
villes
n’est pas cette mort opaque dont il faut redouter je ne sais quelle i
44
elle invisible et brusque vie tout près. Nuit des
villes
, rouge et circulante, pleine de rumeurs, comparable à la fièvre. Plus
45
pour l’argent. Si vous prenez N., par exemple (la
ville
prochaine sur le continent), ils n’auraient pas idée de ça, au contra
46
rrait être utile de montrer qu’on peut sortir des
villes
où se font les « carrières » sans sortir de la vie véritable ; et qu’
47
ntement ? Je songe à ceux qui voudraient fuir les
villes
, et qui peut-être en me lisant, se diraient un instant que c’est poss
48
de la vallée, la rivière et la plaine. La petite
ville
reste invisible, massée au pied des rochers, en retrait sur notre gau
49
est certain, nous saurons tout sur les gens de la
ville
… 5 octobre 1934 Petite cité tassée à la base d’une paroi de roc
50
s mal que la population des faubourgs des grandes
villes
. Le goût de « la vie saine » et du grand air, vous ne le trouverez qu
51
bien y a-t-il de classes entre la bourgeoisie des
villes
et le prolétariat ? L’opposition que veulent voir les marxistes entre
52
es cas concrets, dès que je sors des très grandes
villes
et de leur caricature de société — Simard, le jardinier, est à demi m
53
s est en ruine, — tout le centre. On croirait une
ville
bombardée. 2300 habitants. Cent personnes au culte. Dans la campagne
54
que les gens s’en vont d’ici pour travailler à la
ville
. C’est comme partout. Bon. Alors les catholiques descendent de la mon
55
ons parfaitement contents de notre sort, loin des
villes
, pour tout ce qui est de notre vie privée, de nos travaux et de notre
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ité de l’écrivain. Pour l’avoir négligée dans nos
villes
, au milieu des feuilletonistes et des snobs, nous en sommes arrivés à
57
pprouve la jeunesse qui délaisse la terre pour la
ville
. « C’est mort, ici ! » phrase entendue un peu partout dans la provinc
58
itions matérielles plus favorables que celles des
villes
. Il ne s’agit pas d’échapper à la misère pour tomber dans l’ascèse vo
59
hniques beaucoup plus vastes. « N’habitez pas les
villes
! », bien sûr. Reste à savoir si la province est habitable, dans l’ét
60
s deux formules de notre renaissance : mettre les
villes
au vert, urbaniser tout le reste du pays… 5 juin 1935 …Et un b
61
s — si jamais ils en ont assez de se plaindre des
villes
où ils s’incrustent — la province deviendra vivable. La révolution se
62
e la banlieue. La campagne ici touche à la grande
ville
, et aussitôt elles se dégradent l’une l’autre. Zone : mélange de pylô
63
ux balcons. (Je distingue nos fenêtres obscures.)
Ville
aérienne, où la hauteur des murs n’évoque plus les parois d’un puits
64
centre — rive gauche, boulevards, Champs-Élysées.
Ville
des souvenirs ! Rien n’a bougé. Les mêmes têtes aux mêmes heures à la
65
t de son travail. (Des cours à l’Université d’une
ville
que l’on n’a pas jugé utile de nommer.) Le lecteur sera déçu s’il att
66
an. Et me voici depuis un mois bientôt dans cette
ville
de l’Ouest, non loin du Rhin. Ancienne ville d’Empire, vieille cultur
67
ette ville de l’Ouest, non loin du Rhin. Ancienne
ville
d’Empire, vieille culture, richesse moderne, de la mauvaise époque. J
68
rouvé ma vieille Germanie dans les cafés, dans la
ville
médiévale, dans l’odeur douce des magasins de tabac, dans la tristess
69
quartier de l’Université est le plus riche de la
ville
. Grandes villas et palais dans des jardins, larges avenues luisantes
70
n ne se retourne même plus. 9 novembre 1935
Ville
pavoisée pour l’anniversaire du putsch de Munich en 1923. Peu de drap
71
d’exemple et de propagande, les notabilités de la
ville
tiennent à prendre ce repas en public, à des tables dressées devant l
72
franco-allemand qu’il avait entreprise dans cette
ville
. Échange d’étudiants, conférences, cercles d’études, aide bénévole au
73
933, on ne le recevait plus dans la société de la
ville
; depuis, il est devenu un personnage, recherché par ceux-là mêmes qu
74
60 ». C’était au terme d’un court séjour en cette
ville
où je puis aujourd’hui, après quatre ans, constater sans plaisir que
75
araît plus lointain. Il n’est plus vivant dans la
ville
. Sa maison est un peu plus vide, — le musée un peu plus musée — et sa
76
de la conserver à son foyer en temps de paix. La
ville
entière est pavoisée. Des cortèges bruns circulent en chantant. Je n’
77
t cette euphorie bizarre qui est dans l’air de la
ville
, dans la circulation de la foule, dans les regards croisés, les propo
78
er les variations du volume des affaires dans une
ville
qui attend son Maître. Nuit du 10 au 11 mars 1936 Le tambour de
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rapprochés, n’a cessé de battre hier par toute la
ville
. Il est trois heures du matin j’ai été réveillé par son roulement pro
80
n appel général du Parti dans les 45 salles de la
ville
, pour la même heure. Avec tout ce que les trains spéciaux ont déversé
81
l’Évangile. Cette Église organise dans plusieurs
villes
d’Allemagne, successivement, des « semaines évangéliques » au cours d
82
es escouades de jeunes filles s’éloignant vers la
ville
avec la foule nous rappelleront la nostalgie heureuse des Wandervögel
83
vivre entassés et sans liens spirituels dans les
villes
, le sens social renaîtrait parmi nous, et par là même, les séductions
84
ourtant l’heure H ! » 14 mai 1939 La grande
ville
traversée dans la fatigue d’un soir pluvieux, Paris, souffrance des v
85
cette église mystérieusement demeurée, malgré la
ville
environnante, à la campagne… Je suis seul et je pense à un bonheur p
86
omme par convention le mauvais temps. La pluie en
ville
et la pluie « en campagne » sont deux phénomènes bien distincts, auss
87
ment les quartiers ouvriers les plus modernes des
villes
allemandes, je comprends, que dis-je : je vois l’opposition tragique
88
es 70 chefs de quartier nazis qui opèrent dans la
ville
fédérale. Des camions sont alignés dans la cour pour cette éventualit
89
cour pour cette éventualité. Voici le plan de la
ville
, les maisons, les étages et les noms de ces messieurs, indiqués avec
90
ruit, j’en perdrai le goût d’être un Européen. La
Ville
Lumière n’est pas détruite : elle s’est éteinte. Désert de hautes pie
91
onfrontation stupéfiante de cet homme et de cette
ville
était peut-être nécessaire pour faire comprendre au monde entier qu’i
92
us, des cités-jardins et des usines. Plus loin la
ville
, la longue façade verdâtre du Palais fédéral sur une falaise. À l’hor
93
ssent, volant très bas. Cette prairie dominant la
ville
serait un terrain d’atterrissage tout désigné pour des parachutistes.
94
enêtre donnant au nord, j’ai regardé longtemps la
ville
, apparemment paisible, et la ligne précise des crêtes du Jura sur un
95
s barricades ont été dressées dans les rues de la
ville
. La troupe a arrêté des automobilistes munis de passeports français,
96
: « Le capitalisme industriel a créé les grandes
villes
et des machines. Celles-ci ont produit la question sociale, qui a pro
97
des machines est en train de détruire les grandes
villes
et le capitalisme industriel. Cela s’appelle : retour à la terre. »
98
rt en trombe à grands coups de corne à travers la
ville
endormie. Tous les fauteuils sont occupés dans notre voiture et point
99
pprimer ses moyens d’expression, éteindre Paris «
ville
lumière ». On peut aussi, tout simplement, ne plus réimprimer de livr
100
retrouvent entre eux, avec leurs ruines, dans ces
villes
à demi mortes ? Que penseront les Européens, d’ici quelques années, l
101
chambre libre à cinquante kilomètres autour de la
ville
. Comme il n’y a pas de wagon-restaurant, le chef de train accepte de
102
x claquant et ses rues débouchant sur le ciel, la
ville
aux sept collines renie la guerre, oublie l’Europe. Demain nous embar
103
une île en forme de gratte-ciel couché. C’est la
ville
la plus simple du monde. Douze avenues parallèles, dans le sens de la
104
ne ne m’avait dit, non plus, que New York est une
ville
alpestre ! Je l’ai senti le premier soir d’octobre, quand le soleil c
105
. Ils pensent, dans leur ignorance, que c’est une
ville
« trop européenne »… Mais moi je m’y sens contemporain de la préhisto
106
’idéal du paysan américain est de se retirer à la
ville
! Washington, 30 octobre 1940 Depuis le temps qu’on nous vante
107
s au crâne sphérique. Je n’aime guère Washington,
ville
de nulle part, peu convaincante, pareille à une cité d’exposition qu’
108
nt liquidés ! ». New York, 3 novembre 1940
Ville
pure. — Entre la Trente-troisième et la Soixantième rue, le cœur de M
109
la Soixantième rue, le cœur de Manhattan c’est la
ville
pure. Ici, tout ce que le regard touche et mesure dans les trois dime
110
mètres du sol. Pour la première fois, je vois une
ville
aussi purifiée de nature que l’est de prose un objet de mots de Malla
111
dans un dernier éclat d’avion fuyant, et c’est la
ville
alors qui s’empare du ciel, s’en fait un dôme à sa mesure et le refer
112
un dôme à sa mesure et le referme sur sa nuit de
ville
. New York, 6 novembre 1940 Première victoire de la démocratie.
113
es à toutes les croyances du monde. C’est bien la
ville
où l’on s’attend à découvrir cet autel au dieu inconnu dont saint Pau
114
absent. Dans le milieu archihumanisé de la grande
ville
, connais le poids mortel de cette parole : « Si le sel vient à perdre
115
rit, l’Université Harvard, au milieu de la petite
ville
de Cambridge qui n’est qu’un faubourg de Boston. Le premier soir en a
116
’a fait faire le tour d’un des lacs voisins de la
ville
. Tout au long de la route assez étroite, nos phares illuminèrent des
117
egie Hall, la plus grande salle de concerts de la
ville
. Triomphe de la musique d’Honegger. Salué pour lui. 9 mai 1941
118
sous un ciel au bleu délavé. Buenos Aires est une
ville
d’un grand commerce et plus purement américaine que rien de ce que j’
119
ctoria Ocampo, royalement, m’a prêté sa maison de
ville
où je vis seul, comblé, mélancolique. Grande maison blanche, aux hall
120
ampa à quelques heures de Buenos Aires, c’est une
ville
de 5000 habitants, presque tous fils ou petits-fils de Suisses. On m’
121
ères, entre deux rounds. À quelque distance de la
ville
, à San Geronimo, autre colonie suisse, j’avais vu la sortie d’une éco
122
conduire à trois-cents kilomètres seulement de la
ville
. J’aurai deux chevaux, deux autos, une cuisinière française envoyée t
123
ard dans les pays du Sud. C’était au-dessus de la
ville
, dans ces collines pointues, frisées de pins, de palmiers et de casca
124
gé du ministre. Dans les rues fort étroites de la
ville
basse, tout encombrées de trams, d’autos et de parapluies, — une exal
125
arais, ici ou là, dans ce pêle-mêle compact de la
ville
étrangère, mon espace humain, mes relations, à coups de téléphone et
126
s. Je n’en ai pas de plus charmants dans toute la
ville
, et je les ai vus presque chaque jour le mois dernier. Mais ce soir-l
127
geste). Cela ne se peut que dans une très grande
ville
ou un désert. Travail nocturne. Je dors un peu le matin ou l’après-mi
128
e autour d’un square terne et boueux du bas de la
ville
, avec E. E. Noth, romancier allemand. Je lui parlais de mon livre en
129
s longuement, les visiteurs qui passent par cette
ville
de nulle part. Et j’ai songé à cette autre retraite, la maison rose d
130
matin j’annonce subitement que je dois rentrer en
ville
pour une affaire pressante. En vérité j’ignorais quelle affaire, mais
131
ork, 2 septembre 1942 Quoi de plus sale qu’une
ville
dont la foule transpire ? II faut être fou pour rentrer… Mais à l’off
132
er jusqu’à l’identité. 90. Quartier du bas de la
ville
où habitent beaucoup d’écrivains et de peintres. 91. Il s’agit de L
133
ont encore ce qu’on trouve de moins cher dans une
ville
où personne n’en veut. Les grandes maisons les mettent mal à l’aise,
134
e des Iroquois et des Hurons. Les villages et les
villes
portent encore des noms de Sagamores ou de tribus fameuses : Saratoga
135
oir citée par l’hebdomadaire The Nation. Dans une
ville
allemande occupée par les Américains, un officier chargé du gouvernem
136
el.) J’ai cru poli de m’arrêter une heure dans la
ville
natale de Robert, à quelques kilomètres d’Albany. Vingt-cinq-mille ha
137
e d’origine indienne. « Personne ne connaît notre
ville
, me dit Robert, et pourtant elle avait les plus grandes filatures du
138
pour la longueur des bâtiments. » (Il est peu de
villes
américaines qui ne réussissent à se vanter de quelque chose d’unique
139
de la Pennsylvanie. Nous traversons maintenant la
ville
pour aller au bureau de Robert. Plusieurs églises dominent de leur ma
140
elle d’ailleurs conduit tout le reste. Une petite
ville
internationale de province, sans grand avenir, qui vit déjà sur son p
141
nt et nous roulons vers Albany. À la sortie de la
ville
, il me montre un terrain d’aviation : — C’est moi qui ai fondé notre
142
l’auto… J’essaie en vain de comparer Cohoes à une
ville
du même nombre d’habitants chez nous ; de comparer Robert à un Robert
143
it guère plus facile de comparer cette vie, cette
ville
, aux images que par Hollywood l’Amérique nous propose d’elle-même, et
144
’instant : les presbytes sont malheureux dans les
villes
, parce que le regard y bute constamment contre une muraille, ce qui c
145
cable. Au contraire, les myopes s’accommodent des
villes
, mais se sentent perdus et vaguement étourdis devant un paysage comme
146
elques jours. Il n’y a rien à louer dans toute la
ville
. J’ai trouvé une maison à Princeton, qui est à moins d’une heure de N
147
ns les slums un pied-à-terre pour mes passages en
ville
. On me dit qu’il y a dans les quartiers de l’Est quelques petits appa
148
endre — depuis cinq ans que je circule dans cette
ville
, je n’ai jamais été touché, ils sont d’une folle brutalité mais surpa
149
si clair, si lumineux, si matinal dans une grande
ville
de l’Europe. Je dois me tromper. Je verrai cela demain… Ces deux type
150
qu’il y a des cloches qui sonnent les heures aux
villes
, et qui s’accordent à la suavité aiguë du petit jour. Et cette rumeur
151
d’une averse, ce sont bien des oiseaux ! Dans une
ville
! Point d’autres sons… Si ! Je ne rêve pas : un coq qui crie, tout là
152
toujours au galop.) Les quartiers extérieurs des
villes
intacts, et si parfaits dans le propret-coquet-scolaire 1910 que l’im