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ntroduction Crise de l’avenir Quand les grandes
villes
déjà ne sont plus gouvernables, quand on ne peut plus y trouver ni so
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gradation des relations humaines dans les grandes
villes
, et celui de l’agression technicienne contre la nature tout entière,
3
ux brut de reproduction est de 1,7 à 1,9 dans les
villes
, mais de 3,4 à 3,56 dans les régions sous-développées6. D’ailleurs, c
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abord, puis décuple le nombre des étages dans les
villes
autour desquelles poussent les cheminées d’usine. D’où la déclaration
5
atique, 58 millions de Français logeront dans les
villes
en l’an 2000. » Comment le sait-il ? Quelle force cosmique, indépend
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a France. Mais cela ne résout pas le problème des
villes
, qui est désormais mondial, du fait de l’Occident. La progression des
7
ondial, du fait de l’Occident. La progression des
villes
vers autre chose, que l’on tentera de caractériser faute de pouvoir l
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rd’hui déjà, la moitié de l’humanité vit dans les
villes
. Si c’est quatre cinquièmes vers l’an 2000, tôt après, vers 2050, tou
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rsonne dans les campagnes. Au surplus le terme de
ville
n’aurait plus aucun sens. Mais en a-t-il encore beaucoup, dans nos mé
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-t-il encore beaucoup, dans nos mégalopoles ? Nos
villes
ne sont-elles pas l’exemple dramatique de ce que peut faire l’absence
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iadis annonçaient, en 1969, la construction d’une
ville
mondiale — qu’ils nommaient Œcumenopolis — laquelle, vers la fin du p
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du monde, où l’on voyait des points marquants les
villes
, entourées de prairies humanisées, puis de zones forestières plus ou
13
e veillent pas à la forme et à la structure de la
ville
mondiale de l’avenir avant qu’elle n’ait pris l’intolérable aspect d’
14
olérable aspect d’un immense amas de taudis ». La
ville
mondiale ne pouvant être alimentée par les îlots de verdure subsistan
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New York et les campagnes subsistantes entre ces
villes
, soit 35 à 40 millions d’habitants. Une autre mégalopolis se constitu
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tats-Unis existent, l’exode des campagnes vers la
ville
a été plus faible que le mouvement inverse9. Le tiers-monde, en revan
17
e tiers-monde, en revanche, se précipite dans ses
villes
nouvelles comme l’Europe aux débuts du siècle dernier. En fait, il s’
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ux et politiques, les éléments préfabriqués d’une
ville
mondiale parfaitement uniformisée, garantie sans surprise dans la non
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is trouve sa limite dans la définition même de la
ville
, laquelle dénote, entre autres, une « agglomération humaine dont les
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ut le ravitaillement dont ils ont besoin ». Si la
ville
couvre la totalité des campagnes, elle mourra de faim. Les problèmes
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lèmes financiers et administratifs de nos grandes
villes
sont déjà pratiquement insolubles, et faisaient dire au maire de New
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s gouvernable. On sait qu’en Amérique les grandes
villes
se voient privées des revenus fiscaux de la population la plus aisée,
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l’automobile et l’essentiel des ressources de la
ville
est destiné à soutenir les chômeurs10. » Il semble que la condition d
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les chômeurs10. » Il semble que la condition des
villes
françaises, moins démesurées pourtant, ne s’annonce pas meilleure. Je
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de liaison des maires des vingt-six plus grandes
villes
de l’Hexagone les phrases suivantes : « Le temps est proche où dans t
26
« Le temps est proche où dans toutes les grandes
villes
il sera rigoureusement impossible d’accepter les moindres hausses des
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oindres hausses des impôts existants… Les grandes
villes
seront alors pratiquement en état de cessation de paiements devant la
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e le coût de la vie12 ne cesse de monter dans les
villes
à proportion de leurs dimensions : ce coût serait donc théoriquement
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onc pas les révoquer13. Plaçons, en regard de ces
villes
, des pays du même ordre de grandeur quant à la population : la Belgiq
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t-à-dire au profit des promoteurs. Plus grande la
ville
, plus grand le mécontentement chronique des habitants, et plus coûteu
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et plus coûteux leur entretien15. Plus grande la
ville
, moindres deviennent les avantages de la taille, et bientôt ils seron
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eront négatifs. Au-delà de 300 000 habitants, une
ville
d’un de nos « grands » pays, pour un budget à tout le moins vingtuplé
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fre rien de plus et bientôt beaucoup moins qu’une
ville
de 100 000 habitants en Suisse ou en Hollande, au point de vue cultur
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« grandes surfaces » sans rencontres, hors de la
ville
, aux cortèges de la haine sociale de droite ou de gauche, prenant la
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otre troisième question à Toynbee, à savoir si la
ville
mondiale serait souhaitable, a trouvé sa réponse. Une société fonc
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ient pas à s’entendre sur ce que devrait être une
ville
moderne, je proposai cette définition de ce qu’elle est, dès qu’elle
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a pas eu seulement pour effet de dé-civiliser les
villes
, d’y dégrader les relations humaines, et d’y créer la plèbe au lieu d
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nt la crise déclarée sous nos yeux, alors que les
villes
, au sens actuel de la Chose, n’étaient encore que des faubourgs ouvri
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ndérance toujours croissante de la population des
villes
qu’elle agglomère dans de grands centres, la production capitaliste,
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temps, c’est que le mal qu’on fait à l’homme des
villes
, on le fait aussi nécessairement à l’agriculteur et à sa terre, par u
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nes en soi et nécessaires : trop de gens dans des
villes
trop grandes, trop de bruit, trop d’excitations, trop d’informations
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les vignobles, et presque toutes les plus grandes
villes
du globe. Voilà notre homme de l’An 2000 : sans eau potable, sans pai
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produisent les « foules solitaires » des grandes
villes
. Trop de remèdes développent des maladies nouvelles. Trop de sollicit
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sur les routes de campagne, donnera Détroit, les
villes
irrespirables, puis la puissance des Émirs, une menace mortelle sur I
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ties on the Move, Oxford, 1969, Trad. franç. : La
Ville
dans l’histoire, Paris, 1972. 9. Toynbee semblait avoir admis une cr
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s se passer. Comment l’Europe peuplerait-elle une
ville
allant de Cadix à Kiev et d’Édimbourg à Istanbul, avec les quelque 10
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licenciant d’un seul coup 37 000 employés que la
ville
ne pouvait plus payer. 14. Un jour, le préfet de la région parisienn
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s banlieusards (L’Express, 17 mars 1974). Plus la
ville
est grande, plus ses habitants maudissent la circulation… (85 % des h
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zone de 15 à 65 kilomètres de rayon autour de la
ville
de Bâle. Les chiffres américains seraient à multiplier par 5 à 10 pou
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eure partie de leur production : dans les grandes
villes
industrielles, voire au cœur de nos capitales, comme Paris, Londres,
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ies rejetées, avec le reste on chauffera toute la
ville
. En fonction de la réponse des promoteurs, on verra bien s’ils croien
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(qui doit être construite à dix kilomètres de la
ville
) fait une conférence sur l’énergie nucléaire, et je lis dans les comp
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fus d’exploiter les résultats acquis. J’ai vu les
villes
, villages et villas des côtes de l’Anatolie, de la Syrie, du Liban, d
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passagers de l’échelle de coupée au centre de la
ville
par hélicoptère ou métro. (Gain de deux fois une heure. Total trois h
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ait de ton territoire, de ses paysages, et de ses
villes
, de ses forêts et de ses eaux ? », il ne peut nous répondre piteuseme
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urel de l’humanité, et du patrimoine culturel des
villes
et des régions ; les maladies du sens civique ; le nombre des procès
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ire sans tuer trop de paysages, de privilèges, de
villes
et de jeunes gens. Et même, dans le cas présent, à la sixième reprise
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érature avec l’époque industrielle et ses grandes
villes
. Il est contemporain des horaires, qui furent probablement la créatio
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ennuient pas, mais bien la traversée d’une grande
ville
inconnue. Ce qui provoque l’ennui, dans un cas comme dans l’autre, c’
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u xviiie siècle la destruction instantanée d’une
ville
par suite de la dissociation d’un invisible point de matière. Ce sont
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velle Terre, et descend la nouvelle Jérusalem, la
ville
sainte où l’on ne voit plus de Temple « car la gloire de Dieu l’éclai
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dicales contre la pollution, ou de construire des
villes
habitables, ou encore de créer et de fédérer des régions autonomes),
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t, un jour où je me rendais avec mon père à cette
ville
. J’avais alors 12 ans. Je me rappelle la locomotive comme si je l’ava
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ant à leur usine et des paysans allant parfois en
ville
, mais non pas aux loisirs et aux exploits sportifs. Au cours des ans,
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piéton peu pressé — dans le centre de nos grandes
villes
, qu’elle asphyxie. Elle devait libérer, elle asservit. Ivan Illich a
66
pratiques, utilitaires, comme on le voit dans nos
villes
embouteillées. Si je veux aller vite à coup sûr, ou si je veux rester
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occidentale depuis Napoléon Ier. L’auto a tué la
ville
en permettant de lui donner une extension kilométrique qui fait éclat
68
s rencontres et des attroupements. L’auto rend la
ville
invivable par des embouteillages qui ressemblent à des infarctus ; ir
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ent et de la culture101 ; bref, l’auto a rendu la
ville
à tel point insensée que tous les samedis elle se vide — et c’est enc
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du territoire. Parce qu’il ne peut plus vivre en
ville
, le citadin se rue sur la campagne et ne tarde pas à la dénaturer. Au
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monde en quelques dizaines d’années, et voici nos
villes
invivables, le bétonnage universel, la nature défigurée, la morale qu
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elle de la technique du béton armé pour créer des
villes
énormes exigeant des transports par auto, d’où pollution de l’air, br
73
e l’Occident ? » Cris dans le désert. Déserts des
villes
fiévreuses où le fracas des machines couvre déjà la plainte humaine…
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mieux-être de la masse ouvrière. Ainsi naquit la
ville
enfer de Détroit. Ainsi se renforcèrent par la suite nos États, maîtr
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onfrontation stupéfiante de cet homme et de cette
ville
était peut-être nécessaire pour faire comprendre au monde entier qu’i
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rée ; les surfaces prises à l’agriculture par les
villes
et les autoroutes, le bétonnage universel détruisant l’humus pour des
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us. L’avenir n’est plus à nous, compromis par nos
villes
qui sont là, difficiles à détruire mais impossibles à gouverner ; inf
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par excellence, il y a ceci : l’homme des grandes
villes
, des longues avenues qui asphyxient ou tuent qu’elles soient emboutei
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tué en nous, ça ne se voit pas 118. » L’homme des
villes
d’aujourd’hui ne parvient plus à être ni solitaire ni solidaire pour
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c’est tout un. Le vide social qui se crée dans la
ville
physiquement et moralement démesurée, et l’encadrement militaire impo
81
l’histoire et de l’économie, de la technique, des
villes
, des cultures, des paysages… Enfin l’homme, en tant que personne, est
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uisses, les conseils des communes urbaines et des
villes
d’empire subsistantes. Althusius qualifie les éphores comme « les pre
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nuits de bateau. Il arrive qu’elle enveloppe une
ville
entière.) Point de communauté vivante sans communications fréquentes,
84
ient normalement des compétences municipales. Les
villes
de plus d’un million d’habitants commencent à devenir mal habitables,
85
s le statut de Copenhague ? Celui d’une lointaine
ville
de province. […] Imaginez maintenant que le Danemark, part intégrante
86
ui existent dans chacune de nos régions et de nos
villes
, associations de militants de toutes croyances, chrétiens ou socialis
87
ys du centre de l’Europe, de l’Italie du Nord aux
villes
hanséatiques, en passant par les cantons suisses, la Rhénanie, le Ben
88
l’Ancien Régime comme de nos jours, il n’y avait
ville
, bourg, village, ni si petit hameau en France, hôpital, fabrique, cou
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it du moins déjà la chose152. » Quant aux grandes
villes
, il est patent que la notion même de commune s’y est perdue, dissoute
90
oup pensent qu’à la fin de ce siècle, ces grandes
villes
auront aspiré et encagé la quasi-totalité du genre humain. Les notion
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eux ou trois millions — sont aussi différentes de
villes
du xviiie qu’un avion supersonique d’une diligence. Face à la catast
92
ropéens, mais déjà la population des plus grandes
villes
. Peut-on accélérer ce processus ? Évacuer systématiquement les mégalo
93
e. Serait-il opportun d’avertir les habitants des
villes
menacées de séisme dans tel délai que la science, désormais, peut pré
94
prêter in extremis des sommes astronomiques à la
ville
de New York : elle coûte beaucoup trop cher, c’est évident, mais elle
95
tions de bon sens, il s’agit de survivre dans les
villes
telles qu’elles sont. Dans la plupart de nos pays occidentaux (Europe
96
des possibilités communautaires dans les grandes
villes
. La condition première de la vie d’une commune étant le respect des p
97
très bon substitut, puisqu’un quartier de grande
ville
, en général, n’est pas un tout varié mais une parcelle trop homogène
98
tous pays, soulignent la nécessité de fonder les
villes
neuves (ou de modifier dans ce sens les quartiers adoptés comme unité
99
structures, s’il n’y a qu’un vide au centre de la
ville
— bureaux déserts dès la fin de l’après-midi — si la conduite de la c
100
quement, et à peu de frais, dans une trentaine de
villes
de 15 000 à 80 000 habitants, permettent à tous ceux qui le désirent
101
tre est plus facile au village que dans la grande
ville
, par là même moins intéressant. Et l’on pourrait penser que les affai
102
rcelées) qui contribuent à la désagrégation de la
ville
», les GAM se caractérisent par les principes suivants : « Volonté d’
103
u ras du bitume”, etc. — Perception globale de la
ville
qui n’exclut pas les opérations localisées mais qui ne fait pas d’une
104
és communautaires latentes dans certains milieux,
villes
et villages, et qu’il serait tentant de faire émerger, d’inciter à un
105
essources d’une commune seraient décidés dans une
ville
moins éloignée que la ville capitale : ce n’est pas la distance qui c
106
ient décidés dans une ville moins éloignée que la
ville
capitale : ce n’est pas la distance qui compte ici, mais l’extériorit
107
taines de milliers d’hectares que nous bétonnons (
villes
et autour des villes usines, supermarchés, parkings, autoroutes, aéro
108
hectares que nous bétonnons (villes et autour des
villes
usines, supermarchés, parkings, autoroutes, aéroports) dessinent d’or
109
mbat de la gauche. » La corrosion des champs, des
villes
, des eaux, de l’air, des corps et du sommeil par l’industrie et par l
110
sées dans nos divers pays — c’est-à-dire dans des
villes
distantes en moyenne d’une heure un quart d’avion — ne tiennent des r
111
ntin Doxiadis, « Œcumenopolis ou la forêt dans la
ville
», Paris, Preuves, n° 8, 1971. À opposer aux vues de Toynbee résumées