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années 1930, un texte intitulé N’habitez pas les
villes
? —, il n’a pas hésité, même à la fin de sa vie, à inspirer, guider e
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ue : des hiérarchies se forment très tôt dans les
villes
. Elles ont leur origine, d’une part, dans les coutumes germaniques, e
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de ses successeurs, la multiplication des grandes
villes
, là où il n’y avait rien. C’était une période de création artificiell
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es citoyens, qu’on peut dire que la devise de ces
villes
est « un tyran pour tous et chacun pour soi ». 26 novembre 1976 Les h
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e de la polis se gouvernait. L’homme de la grande
ville
est gouverné de l’extérieur, d’une manière passive, il assiste aux lu
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mot, au sens étymologique, puisque polis était la
ville
en grec — s’occuper de politique signifiait s’occuper des affaires de
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a définition du fédéralisme. 6. Croissance des
villes
et participation civique 27 janvier 1967 La banlieue n’est ni la c
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pierre — et n’a pas non plus les avantages de la
ville
, c’est-à-dire de la rencontre, de la vie commune. Dans les banlieues,
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ierre et de fer, qui se répand autour des grandes
villes
, et à laquelle on n’a su opposer, dans toute la première partie du xx
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ment de nouvelles communes ajoutées aux anciennes
villes
, mais de simples entassements de solitudes, où vous ne trouvez ni la
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’assemblée. La question est de savoir si dans les
villes
d’aujourd’hui, qui sont devenues trop grandes, on peut parler de démo
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sur la place du bourg, du village ou de la petite
ville
, vous avez cette tension qui reproduit à l’échelle communale, municip
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re existence politique. 19 février 1976 Quand une
ville
devient trop grande, il n’est plus question qu’elle ait pour centre u
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été et les tensions qui l’animent. Dans la grande
ville
moderne, la place (l’agora) est devenue un parking très souvent, tand
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éventuelles ou à leurs réunions au conseil de la
ville
. 10 février 1967 Ce qui est frappant dans la plupart des ouvrages sur
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le Conseil des communes d’Europe, ou l’Union des
villes
et des pouvoirs locaux, qui me semblent vouloir trop s’en tenir à ce
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nsi, à la croissance gigantesque, incontrôlée des
villes
, correspond exactement la décadence de la vie communale et l’extensio
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ne les hommes des campagnes et les jette dans des
villes
chaotiques où, n’étant plus organisés en véritables communautés, ils
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on, c’était le hasard, les accidents, et alors la
ville
était livrée au règne de la force et non au règne de la raison. En fa
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e germanique des principautés souveraines, ou des
villes
libres, hanséatiques par exemple, contre les libertés locales, commun
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s flambées de communisme spirituel dans certaines
villes
allemandes, qu’on a appelé l’anabaptisme après la Réforme ; en partie
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l’Occident et dans les rues de toutes nos grandes
villes
au mois de mai 1968 : Que faisons-nous là ? Quel est le sens de cette
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océans, les barrages fluviaux, s’ajoute celui des
villes
nées de l’industrie au xixe siècle et de la technique au xxe siècle
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-pollution (absorption des fumées et gaz dans les
villes
, autos sans essence, avions à réaction silencieux) coûteront très che
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terrifiantes pour détruire presque un quartier de
ville
, ou même encore beaucoup plus imprévisibles que la bombe ne l’était e
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sur l’agora puisse porter jusqu’aux limites de la
ville
— comme le voulait Aristote — et beaucoup trop grandes pour que les c
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garder une notion concrète du gouvernement de la
ville
. Alors, ils le délèguent à un certain nombre de gens, dans tous les q
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nt tiré de la racine grecque du mot qui désigne «
ville
», l’autre de la racine latine. 8 novembre 1968 La définition la plus
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iques, ce qui conduit à des conflits autour d’une
ville
ou d’une région pour des raisons économiques. C’est ainsi que, comme