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questions s’imposent à eux, avec une très grande
violence
, et dans des termes tout nouveaux. (Ce qui fait dire à certains écriv
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en mal de nouveauté, ces façons de s’offrir à la
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des affranchis, ce sont des signes qui n’ont jamais trompé. Les dames
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rministe, ni celui de Sorel dont la théorie de la
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est irrationaliste. Quant à Lénine, il fut pratiquement plus sorélien
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justifient rétrospectivement ou actuellement les
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exercées ; b) la propagande, qui promet aux masses un avenir si beau
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par Rosenberg dans un discours où il s’élève avec
violence
contre toute conception ascétique ou moyenâgeuse de la vie : « Nous c
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vieux conflit de l’individu et de la masse. 6° La
violence
nécessaire. — Car notre force est personnelle, non collective. Elle r
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es de masses qui ne se connaissent plus, seule la
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de l’esprit est pacifiante. Notre seule chance de collaboration fécon
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on de vérité qui est la nôtre, avec un maximum de
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créatrice. 53. Les Russes ajoutent : de l’oppression tsariste ; et
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atastrophe dont pourraient seules nous sauver les
violences
d’une foi nouvelle. Il s’agit de fonder maintenant une hiérarchie mon
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hommes qui n’ont plus de pitié, de bonhomie ni de
violence
— ces trois vertus seront toujours liées — que doit s’adresser la pit
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s dans des excès imaginés. Deuxième vertu : la
violence
La violence est considérée par l’élite libérale d’aujourd’hui comm
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s imaginés. Deuxième vertu : la violence La
violence
est considérée par l’élite libérale d’aujourd’hui comme une brutalité
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spèce de mensonge insolent. Et il est vrai que la
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devient cela, dans un monde que la pensée abandonne à ses « lois », p
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récite ses problèmes inoffensifs. Et pourtant la
violence
véritable, qui n’est pas la brutalité, est proprement le fait de l’es
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nds de l’esprit créateur. Tout acte créateur fait
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à un état de choses, qu’il s’agisse d’élever des blocs de pierre à la
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vre ses secrets qu’aux violents qui acceptent ses
violences
. Ainsi le veut non la raison rationaliste, mais la nature profonde de
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la tension particulière peut être définie ainsi :
violence
initiale et créatrice, contre-battue et ordonnée tout aussitôt par la
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des limites. (La raison seule ne produit rien. La
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seule détruirait ses produits. La réalité vivante est dans le conflit
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ladresse. Surtout, elle attend de l’extérieur les
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qu’elle n’ose pas initier. Elle attend avec une angoisse qui ressembl
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sairement — une « loi » humaine fondamentale : la
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ne profite qu’aux violents, et quant aux autres, elle les détruit. Si
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« Mais, dit le clerc, on se moquerait bien de ma
violence
spirituelle. Elle resterait purement théorique. Nous n’avons plus d’a
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plus en vertu d’une autorité, c’est-à-dire d’une
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spirituelle supérieure aux désirs anarchiques de la nature. La vraie
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l est trop clair qu’une telle autorité, une telle
violence
, ne sont pas l’apanage des élites modernes. Il faut rappeler pourtant
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s que servitude pour le penseur, s’il sait que la
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de sa pensée fonde la seule autorité valable. La liberté de penser n’
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théorie et pratique. C’est là son réalisme et sa
violence
nécessaires. Mais aussi cette indistinction est l’autorité même, en t
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conditions, faisant ainsi revêtir par l’objet la
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propre au sujet. Son exercice crée donc un risque, que l’on ne saurai
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le monde. Mais ce conflit, s’il vient à perdre sa
violence
, se relâche en éléments désormais dépravés, car leur mise en tension
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cte est seulement restaurateur. À la mesure de sa
violence
, il tente de rétablir les créatures dans leur état incorruptible. Ce