1 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Le problème de la culture
1 questions s’imposent à eux, avec une très grande violence , et dans des termes tout nouveaux. (Ce qui fait dire à certains écriv
2 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Fatalités du rationalisme bourgeois
2 en mal de nouveauté, ces façons de s’offrir à la violence des affranchis, ce sont des signes qui n’ont jamais trompé. Les dames
3 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Hegel, Comte, Marx, ou la rationalisation
3 rministe, ni celui de Sorel dont la théorie de la violence est irrationaliste. Quant à Lénine, il fut pratiquement plus sorélien
4 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — La mesure nationale-socialiste
4 justifient rétrospectivement ou actuellement les violences exercées ; b) la propagande, qui promet aux masses un avenir si beau
5 par Rosenberg dans un discours où il s’élève avec violence contre toute conception ascétique ou moyenâgeuse de la vie : « Nous c
5 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — L’appel à la commune mesure, ou l’Europe du xxe siècle
6 vieux conflit de l’individu et de la masse. 6° La violence nécessaire. — Car notre force est personnelle, non collective. Elle r
7 es de masses qui ne se connaissent plus, seule la violence de l’esprit est pacifiante. Notre seule chance de collaboration fécon
8 on de vérité qui est la nôtre, avec un maximum de violence créatrice. 53. Les Russes ajoutent : de l’oppression tsariste ; et
6 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
9 atastrophe dont pourraient seules nous sauver les violences d’une foi nouvelle. Il s’agit de fonder maintenant une hiérarchie mon
10 hommes qui n’ont plus de pitié, de bonhomie ni de violence — ces trois vertus seront toujours liées — que doit s’adresser la pit
7 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
11 s dans des excès imaginés. Deuxième vertu : la violence La violence est considérée par l’élite libérale d’aujourd’hui comm
12 s imaginés. Deuxième vertu : la violence La violence est considérée par l’élite libérale d’aujourd’hui comme une brutalité
13 spèce de mensonge insolent. Et il est vrai que la violence devient cela, dans un monde que la pensée abandonne à ses « lois », p
14 récite ses problèmes inoffensifs. Et pourtant la violence véritable, qui n’est pas la brutalité, est proprement le fait de l’es
15 nds de l’esprit créateur. Tout acte créateur fait violence à un état de choses, qu’il s’agisse d’élever des blocs de pierre à la
16 vre ses secrets qu’aux violents qui acceptent ses violences . Ainsi le veut non la raison rationaliste, mais la nature profonde de
17 la tension particulière peut être définie ainsi : violence initiale et créatrice, contre-battue et ordonnée tout aussitôt par la
18 des limites. (La raison seule ne produit rien. La violence seule détruirait ses produits. La réalité vivante est dans le conflit
19 ladresse. Surtout, elle attend de l’extérieur les violences qu’elle n’ose pas initier. Elle attend avec une angoisse qui ressembl
20 sairement — une « loi » humaine fondamentale : la violence ne profite qu’aux violents, et quant aux autres, elle les détruit. Si
21 « Mais, dit le clerc, on se moquerait bien de ma violence spirituelle. Elle resterait purement théorique. Nous n’avons plus d’a
22 plus en vertu d’une autorité, c’est-à-dire d’une violence spirituelle supérieure aux désirs anarchiques de la nature. La vraie
23 l est trop clair qu’une telle autorité, une telle violence , ne sont pas l’apanage des élites modernes. Il faut rappeler pourtant
24 s que servitude pour le penseur, s’il sait que la violence de sa pensée fonde la seule autorité valable. La liberté de penser n’
25 théorie et pratique. C’est là son réalisme et sa violence nécessaires. Mais aussi cette indistinction est l’autorité même, en t
26 conditions, faisant ainsi revêtir par l’objet la violence propre au sujet. Son exercice crée donc un risque, que l’on ne saurai
27 le monde. Mais ce conflit, s’il vient à perdre sa violence , se relâche en éléments désormais dépravés, car leur mise en tension
28 cte est seulement restaurateur. À la mesure de sa violence , il tente de rétablir les créatures dans leur état incorruptible. Ce