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, il le retrouvera en influence souterraine et en
violence
anarchisante. À mesure que la chevalerie, même sous sa forme profanée
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e réalité. Dresser le mythe de la passion dans sa
violence
primitive et sacrée, dans sa pureté monumentale, comme une ironie sal
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eux qui la veulent dépeindre dans sa merveilleuse
violence
se voient contraints de recourir au langage trompeur des symboles. La
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rôle. Il s’agit de dépeindre une passion dont la
violence
fascinante ne peut être acceptée sans scrupules. Elle apparaît barbar
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ine. D’abord elle fut partout persécutée avec une
violence
inouïe par les pouvoirs ou les orthodoxies. On vit en elle la pire me
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ns et le conduire à l’endura. Mais emporté par la
violence
de la première révélation, qui parfois embrase le sang, il enfreint l
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n et Zwingli combattirent ces dissidents avec une
violence
qui rappelle les procédés de Rome contre ses propres sectes. Mais ils
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sance du mythe primitif de Tristan. Il n’a pas la
violence
sauvage de la légende, et encore moins son arrière-plan ésotérique. C
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i gouvernent le monde du jour : haine, orgueil et
violence
barbare de l’honneur féodal, jusqu’au crime. Isolde veut venger l’aff
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Qu’on lui parle et qu’elle-même se fasse toute la
violence
possible pour répondre : peine inutile, elle a beau faire, elle ne pe
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Il faut élever l’amour à la hauteur d’un rite, la
violence
débordante de la passion l’exige. À moins que les émotions ne se lais
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Le formalisme minutieux de la guerre s’oppose aux
violences
du sang féodal comme le culte de la chasteté, chez les troubadours, s
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tenue dans les formes classiques de la guerre, la
violence
, après le meurtre du Roi — action sacrée et rituelle dans les société
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aux entreprises du capitalisme et du commerce. La
violence
ne cesse pas de s’exercer au nom de la Nation, mais ce sont bel et bi
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iqueuse des combattants. Il ne s’agissait plus de
violence
du sang, mais de brutalité quantitative, de masses lancées les unes c
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s obstacles sociaux, pour s’y être développé sans
violences
extérieures, n’avait que plus gravement miné l’éthique matrimoniale d
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passion dans l’amour, il faudrait développer une
violence
spirituelle qui tuât mieux que la passion d’amour : celle au moins de
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amour, il refuse de s’imposer, il se refuse à une
violence
qui nie et détruit la personne. Il prouve ainsi qu’il veut d’abord le
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e chez les troubadours, une manière d’exprimer la
violence
de leur passion, une sorte d’antiphrase. Mais encore une fois, si l’o