1 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe de Tristan
1 , il le retrouvera en influence souterraine et en violence anarchisante. À mesure que la chevalerie, même sous sa forme profanée
2 e réalité. Dresser le mythe de la passion dans sa violence primitive et sacrée, dans sa pureté monumentale, comme une ironie sal
3 eux qui la veulent dépeindre dans sa merveilleuse violence se voient contraints de recourir au langage trompeur des symboles. La
4 rôle. Il s’agit de dépeindre une passion dont la violence fascinante ne peut être acceptée sans scrupules. Elle apparaît barbar
2 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
5 ine. D’abord elle fut partout persécutée avec une violence inouïe par les pouvoirs ou les orthodoxies. On vit en elle la pire me
3 1939, L’Amour et l’Occident. Passion et mystique
6 ns et le conduire à l’endura. Mais emporté par la violence de la première révélation, qui parfois embrase le sang, il enfreint l
4 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
7 n et Zwingli combattirent ces dissidents avec une violence qui rappelle les procédés de Rome contre ses propres sectes. Mais ils
8 sance du mythe primitif de Tristan. Il n’a pas la violence sauvage de la légende, et encore moins son arrière-plan ésotérique. C
9 i gouvernent le monde du jour : haine, orgueil et violence barbare de l’honneur féodal, jusqu’au crime. Isolde veut venger l’aff
10 Qu’on lui parle et qu’elle-même se fasse toute la violence possible pour répondre : peine inutile, elle a beau faire, elle ne pe
5 1939, L’Amour et l’Occident. Amour et guerre
11 Il faut élever l’amour à la hauteur d’un rite, la violence débordante de la passion l’exige. À moins que les émotions ne se lais
12 Le formalisme minutieux de la guerre s’oppose aux violences du sang féodal comme le culte de la chasteté, chez les troubadours, s
13 tenue dans les formes classiques de la guerre, la violence , après le meurtre du Roi — action sacrée et rituelle dans les société
14 aux entreprises du capitalisme et du commerce. La violence ne cesse pas de s’exercer au nom de la Nation, mais ce sont bel et bi
15 iqueuse des combattants. Il ne s’agissait plus de violence du sang, mais de brutalité quantitative, de masses lancées les unes c
6 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe contre le mariage
16 s obstacles sociaux, pour s’y être développé sans violences extérieures, n’avait que plus gravement miné l’éthique matrimoniale d
7 1939, L’Amour et l’Occident. L’Amour action, ou de la fidélité
17 passion dans l’amour, il faudrait développer une violence spirituelle qui tuât mieux que la passion d’amour : celle au moins de
18 amour, il refuse de s’imposer, il se refuse à une violence qui nie et détruit la personne. Il prouve ainsi qu’il veut d’abord le
8 1939, L’Amour et l’Occident. Appendices
19 e chez les troubadours, une manière d’exprimer la violence de leur passion, une sorte d’antiphrase. Mais encore une fois, si l’o