1
ins leur nombre dans la pluie Autour de toi les
visages
qui fuient — l’éclair noyé dans ses yeux détournés ! — tout se re
2
Jeune Europe (4 décembre 1933)g Que le
visage
de l’Europe ait changé, depuis dix ans, plus qu’il ne l’avait fait de
3
uveau organique, d’un afflux de sèves saines ? Ce
visage
étrange de l’Europe est-il celui d’un nouveau venu, ou bien y disting
4
rimacer d’une grimace fâcheusement américaine, le
visage
rajeuni de l’Europe. En vérité, et c’est une des observations capital
5
e » dont nous connaissons désormais le monstrueux
visage
? — « Nous sommes sur la terre décisive… » Antithétique — an-archique
6
es bourgeois s’obstinent à nommer l’ordre social.
Visage
de l’État, Raison d’État, semblable aux raisons obscures et implacabl
7
ez un de ces studios bien nus, où la vie prend un
visage
tellement abstrait qu’on n’arrive plus même à s’y aimer : Colette a d
8
m’approcher : la vision est un acte. Vision et
visage
La vision relie et sépare. Passant du sujet à l’objet, elle les un
9
n pourrait dire de la vision, on peut les dire du
visage
. La langue allemande ne connaît qu’un mot pour visage et vision : Ges
10
ge. La langue allemande ne connaît qu’un mot pour
visage
et vision : Gesicht. Quelle est donc cette parenté des apparences ? S
11
tte parenté des apparences ? Si la vision voit le
visage
, et de la sorte, s’en distingue, rappelons-nous qu’elle a son siège a
12
pelons-nous qu’elle a son siège au centre même du
visage
. Sans visage il n’est plus de vision. Ou l’inverse. Ainsi le je et le
13
u’elle a son siège au centre même du visage. Sans
visage
il n’est plus de vision. Ou l’inverse. Ainsi le je et le tu sont dist
14
i qui l’a créé. » (Col. 3.10) Sur la vision et le
visage
: « Nous tous, qui, le visage découvert contemplons comme dans un mir
15
Sur la vision et le visage : « Nous tous, qui, le
visage
découvert contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nou
16
re de notre vocation et la forme visible de notre
visage
, il y a le péché, et les abîmes du temps. Dans le monde de la mesure
17
oient « les yeux de la foi », il semble que notre
visage
n’en soit qu’une mauvaise épreuve, déjà brûlée, ici et là, ridée froi
18
symphonies, danses, jardins, temples, statues, —
visages
! Dans l’enfance de la lumière. L’image physionomique de l’Univers
19
autre part, bâtissent et soutiennent l’édifice du
visage
de l’homme. Kassner remarque qu’à la lecture des grands moralistes fr
20
s une phrase qui se rapporte à l’expression ou au
visage
. Même La Bruyère, physionomiste par tempérament, ne voit partout que
21
omme « l’extérieur » de l’homme, mais non pas son
visage
. Pour lui comme pour tous les autres (à l’exception de Pascal), l’hom
22
nous, il nous faut choisir : ou l’anecdote, ou le
visage
. L’expérience montre constamment que les hommes qui savent des anecdo
23
l’extension de son domaine… Il est le maître des
visages
, des anatomies, des machines. Il sait de quoi se fait un sourire ; il
24
bitées ; enfin je finis par me dire ; je vois des
visages
de générations passées — cette contrée est couverte par les images d’
25
de, ou plutôt une image du monde, dont l’étude du
visage
n’est qu’un particulier, à vrai dire privilégié. 24. La réaction ant