1 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Un soir à Vienne avec Gérard
1 ’heure anxieuse et mélancolique où l’on quitte ce visage aimé pour d’autres plus beaux peut-être, mais inconnus. Et voici que
2 un brusque faisceau de lumière m’apparaît avec le visage même de mon amour. Je me sens voluptueusement perdre pied. Vertige de
3 quitta la scène, un reflet balaya le parterre, le visage de mon voisin m’apparut, pâle dans son collier de barbe noire. Je sen
4 ntain, Aurélia lui répond d’un regard pareil. Des visages naissent comme des étoiles dans un halo, comme les couleurs sous les
5 ans le temps et l’espace. Cent années et tous les visages aimés revivent dans cette coupe de songes, avec leurs illusions, — ce
6 eules réelles, ces reflets qui nous illuminent le visage terrestre des choses dont l’autre moitié sera toujours cachée, ainsi
2 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Une « tasse de thé » au Palais C…
7 llerines est émouvant, masque plus vrai que leurs visages .) On éteint. Et c’est alors, d’un balcon qui domine les groupes, une
8 ard Strauss a levé la tête, il reçoit sur son bon visage où cette rosée divine fait perler une larme, la bénédiction de sa mus
9 ent, Henny Porten immobile présente de profil son visage un peu plus grand que nature. À 17 ans, du fond d’un cinéma, l’ai-je
10 mégarde… On se presse au bar assourdissant et les visages se prennent à vivre, dangereusement. Ô fête d’une époque où tout ce q
11 hostile. Elle se tait. Alors je me tourne vers ce visage très blanc où les yeux d’un bleu nocturne se refusent… Quelle tendres
12 d’où remonte notre peine. Ah ! surprendre sur un visage décontenancé, et jusque dans le rythme d’une respiration, l’envahisse
3 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
13 tant vu ! Ils aiment mieux me faire honte de mon visage gris ; leurs yeux stupides me demandent où je n’ai pas dormi. Le seul
14 us déverse dans cette foule et ces musiques, deux visages amis me sourient. Ô liberté aérienne des arrivées, premiers regards a
15 plus de noms, ils ne sont qu’une ivresse aux cent visages , lorsque j’entre dans l’atelier du peintre. Je ne tarde pas à oublier
16 es Suisses chantent immobiles, les yeux fixes, le visage impassible. Mais rien dans la chanson hongroise ne rappelle la nostal
17 mparées par un folkloriste aux yeux ardents et au visage mongol. Il jouait des phrases simples, tragiques, à peine modulées, q
4 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
18 in et qui l’a consumé… Digne ? — Un adolescent au visage de jeune fille qui rimait sagement des odes à la liberté… Et voici da
5 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
19 ns sa tristesse. Par moments il y a la Lune et le visage blanc de la femme debout contre le tronc. (Pour moi je demeure dans l
20 e branche et la Lune éclairait à longs traits nos visages . Je reconnus la jeune fille tzigane, ma Rose noire de Tannenbourg. La
21 seule pure —, et oh ! la pauvre interrogation des visages devant l’atrocité de notre vie sociale ! Je baisse les yeux sur mon l
6 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Appendice. Les Soirées du Brambilla-Club, (1930)
22 oux, le travail jusqu’à l’aube, la naissance d’un visage dans ma mémoire (d’heure en heure ces yeux plus vivants…). De là, je