1 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Préambule
1 uvre l’avant du bateau, et de l’eau gicle sur nos visages glacés. « Tire le gramophone entre tes jambes, là, sous ton imperméab
2 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
2 le épaisse au milieu. Derrière la grille, le long visage de Pédenaud. J’ai l’impression que je lui gâte la vie. Trois fois la
3 es et de gars peu bruyants, presque tous laids de visage et très épais de corps. Nous étions assis derrière eux. Au fond, sur
4 ! » C’est un jeune homme d’allure énergique et de visage intelligent, la chevelure noire en bataille qu’il saisit à pleines ma
3 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
5 rchon de papier d’emballage. Pas un de ces petits visages qui ne soit beau et fin, mais incroyablement crasseux. Vers la gare,
6 te des diversités merveilleuses que proposent ces visages attentifs, éclairés ou butés, douloureux, tendus ou épanouis dans une
7 rtée de ces esprits, visibles et lisibles sur ces visages . Presque nécessairement l’entretien institué dans la salle se prolong
8 gre, casquette et veste de toile bleue proprette, visage nerveux et intelligent. — Vous avez mon Huma ? — Bou die ! je les ai
9 st toi qu’on va mettre à la mairie ? — L’homme au visage maigre fait un geste réticent. Le vieux le tient par la manche et lui
4 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. L’été parisien
10 e tous côtés. Tantôt ils m’offusquaient par leurs visages fermés et pâles, par leur tenue avachie ou insolente, par leurs parfu
11 C’est une divagation souterraine de lueurs et de visages superposés dans les vitres fuyantes, c’est un fracas rythmé qui rejoi