1 1944, Les Personnes du drame. Introduction
1 taire contre l’artificiel, c’est le langage et le visage de Ramuz. C’est proprement, sa « raison d’être ». Ces cinq figures so
2 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Le silence de Goethe
2 ses traits. Je ne me lasse pas de méditer sur ce visage dont Klauer modela l’effigie passionnément triste et dominatrice. Lar
3 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Kierkegaard
3 emps de l’acte vient s’inscrire sur les traits du visage héroïque. Dans cette chair qui peut vieillir, la tension de la mort e
4 Qu’est-ce que la personne ? C’est la vision et le visage du héros, sa vision contre son visage, sa vision qui crée son visage.
5 ision et le visage du héros, sa vision contre son visage , sa vision qui crée son visage. Le visage appartient au temps, mais l
6 vision contre son visage, sa vision qui crée son visage . Le visage appartient au temps, mais la vision à la parole dont elle
7 tre son visage, sa vision qui crée son visage. Le visage appartient au temps, mais la vision à la parole dont elle procède, et
8 ue et fiévreux qui peuple nos cités, l’homme sans visage et sans prochain, — sans vocation ! — s’imagine que l’acte viendra co
9  ? Me voici seul sur le chemin ; mais je vois des visages , où s’agitait la foule. Nous ne voyons aucun visage ailleurs que dans
10 ages, où s’agitait la foule. Nous ne voyons aucun visage ailleurs que dans l’acte d’aimer. 7.Toute vocation est sans précéd
11 ent et dès l’origine. C’est pourquoi l’homme a un visage et une vision, ce que n’ont pas les animaux ; c’est pourquoi l’homme
12 ctrines, reparaître les traits ironiques du grand visage de Kierkegaard, il me vient à l’esprit une image dont le burlesque n’
13 a pitié énigmatique d’un Dostoïevski. Ici tout le visage de Kierkegaard se recompose. Et l’on voit que son rire n’est rien que
14 rist, un homme oserait-il s’avancer et cracher au visage du Fils de Dieu ? Mais qu’il soit foule, il aura ce « courage », — il
4 1944, Les Personnes du drame. Sincérité et authenticité — Vues sur Ramuz
15 t transformé en domaine. Il faut le lire comme un visage . Qu’est-ce qu’un domaine, qu’est-ce qu’une propriété réelle, sinon l’
16 ’écrient : Esprit ! Esprit ! Mais je regarde leur visage . Si c’était vrai, ça se verrait… Ainsi la clé de toute création est
17 rait… Ainsi la clé de toute création est dans le visage de l’homme. Qu’un homme détienne un pouvoir créateur, c’est-à-dire un
18 . Mais comment Ramuz croirait-il à cette âme sans visage , statistique, à ce mythe purement cérébral ? « Je ne distingue l’être
19 d’ordinaire l’élément le plus impersonnel dans un visage , le plus racial ou animal. Celui de ce croquis n’est que l’indication
20 z. Je dirai presque d’un rébus, c’est-à-dire d’un visage qu’il s’agit de déchiffrer dans un environnement d’objets qui le déli
21 un environnement d’objets qui le délimitent. Le visage est vision et expression : œil et bouche ; il est aussi élaboration e
22 un terme purement moral. La dissimulation dans un visage est, au contraire, un fait physiologique. Stravinsky l’a souligné en
23 fécond, c’est d’admettre que tout se voit sur un visage . Il n’existe, pour lui, aucun refoulement. Ou plutôt tout refoulement
24 ainsi que la formidable moustache dont s’orne ce visage révèle exactement autant de choses qu’elle en cache. Et peut-être d’a
25 prudemment mesurées. Ainsi la dissimulation de ce visage est style. Maintenant, les objets. Tout ce que le résumé critique de
26 des contingences dans cette curieuse ellipse d’un visage . IVFormule d’une personne Leur poésie ne commence pas pour eux
27 cret, fût-il même un silence, laisse une trace au visage de l’homme, modifie sa forme existante. « La figure a été faite sur l