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bandonna le stade et rentra dans le monde où nous
vivons
tous. Écœuré du désordre général, il cherche des remèdes, et nous ten
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tendancieuse (mai 1926)f Écrire, pas plus que
vivre
, n’est de nos jours un art d’agrément. Nous sommes devenus si savants
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feindre d’avoir résolus : c’est ce qui s’appelle
vivre
. Problème de Dieu, à la base. J’aurai garde de m’y perdre au début d’
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rche qui n’a que ce but de me rendre mieux apte à
vivre
pleinement. En priant, je m’arrête parfois, heureux : « J’ai donc la
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oint une solution aussi ? Plutôt que d’oublier de
vivre
à force d’y vouloir trouver un sens, ne vaudrait-il pas autant s’aban
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m que celui de l’instant, ô mélodieuse lassitude.
Vivre
ainsi simplement. Sans pensée, perdus dans un soir de n’importe où, u
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’ils croient lié à la possession, et que j’allais
vivre
aussi sur le dogme l’argent-fait-le-bonheur. En somme, tu croyais que
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plaisir — autre façon de parler. On dit que j’ai
vécu
d’illusions, avouez que les miennes étaient de meilleure qualité : ca
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l’attache plus secrètement à son aventure. Nous
vivons
dans un décor flamboyant de glaces. À chaque pas, on offre à Stéphane
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mps doit vouer l’attention la plus grave — car il
vécut
dans ces marches de l’esprit humain qui confinent peut-être à l’Espri
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t durant trente années, ce pauvre corps abandonné
vivra
dans la petite tour de Tubingue, chez un charpentier — vivra très dou
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la petite tour de Tubingue, chez un charpentier —
vivra
très doucement, inexplicablement, une vie monotone de vieux maniaque.
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accès de fièvre… L’agrément de ce monde, je l’ai
vécu
. Les joies de la jeunesse, voilà si longtemps, si longtemps qu’el
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lointains, Je ne suis plus rien, je n’aime plus
vivre
. Il y avait encore plus de paix que maintenant. La grande allée sur
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ystérieux : « La perfection n’a pas de plainte »…
Vivait
-il encore ? Ce lieu soudain m’angoisse. Mais le gardien : il y est co
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ois de ces grandes questions naïves.) Lui aussi a
vécu
dans cette ville, tout semblable à ces théologiens aux yeux voilés, a
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déjà je leur échappe — je t’échappe ô douceur de
vivre
! Tout redevient autour de moi insuffisant, transitoire, allusif. Tou
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s murs d’ombre et de vent autour du monde où nous
vivons
parquent les visages les sons brassent les lueurs des messages et des
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Ces messieurs — et qui pensent — ont la chance de
vivre
à l’une des époques les plus violentes de l’histoire humaine ; ils as