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aine, pas tout à fait dans le ciel, là où doivent
vivre
ceux qui « chantent ». L’après-midi est immense. Nous buvons des vins
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ont bien du mal à communier dans une même vérité
vécue
; qu’ils sont souvent d’autant plus seuls qu’ils se voient contraints
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seuls qu’ils se voient contraints par le sort de
vivre
tous ensemble dans les villes. Il me semblait aussi que le langage de
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devoir déclarer récemment que du seul fait que je
vivais
en France, j’avais « rompu » avec mes origines. Vous avez fait justic
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us voulions croire à quelque chose, nous voulions
vivre
pour quelque chose. Nous avons été reconnaissants à celui qui nous ap
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ramène donc à cette question : pour quelles fins
vivons
-nous ? Car cela seul peut définir la voie à suivre, l’orthodoxie. Poi
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stes en dehors de toute sociologie, bien qu’ayant
vécu
un drame personnel, n’en ont pas moins exercé sur la nation entière u
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r le récit même de la journée que nous venions de
vivre
! C’était la même menace, la même attente au bord du gouffre, la même
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ne que j’ai dit, et toute la vie qui se reprend à
vivre
, les délais à courir, le sujet à me fuir… Le soir même, rentrant de v
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Université que j’appris ce qu’il faut savoir pour
vivre
la vie dite sérieuse. Ce qui fait que l’on gagne sa vie, ou qu’on sup
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que je me rappelle, ce soir, ces folies-là. Nous
vivions
dans une sorte d’euphorie constante, coupée de somnolences, d’heures
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nt de proclamer que notre Confédération ne pourra
vivre
que si les citoyens les plus conscients de sa mission historique et a
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r quelque chose qui ne fournit pas des raisons de
vivre
. Notre serment nous engage donc aussi à prendre une conscience sérieu
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à prendre une conscience sérieuse des raisons de
vivre
de la Suisse, et de nos raisons de vivre en tant que Suisses. Il nou
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isons de vivre de la Suisse, et de nos raisons de
vivre
en tant que Suisses. Il nous faut tout d’abord écarter un certain no
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, nous respecterions beaucoup mieux les façons de
vivre
de notre voisin et le mystère de son existence. On me dira peut-être
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la diversité infinie des manières de penser et de
vivre
, nos libertés politiques ne pourront subsister longtemps, et alors c’
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ui suppose toute une morale, toute une manière de
vivre
et de penser. Connaître le voisin de langue ou confession différente,
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vouer que cette menace leur rend enfin le goût de
vivre
? Privilégiés qui n’éprouvent de désir pour leurs biens qu’à la veill
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eur et charme, à travers la vision d’un saint qui
vivrait
sa vie consacrée dans les rues, les cafés, les métros. Je le vois sor
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suffira d’y croire. Il est dit : si tu crois, tu
vivras
. aa. « D’un journal d’attente (pages démodées) », Formes et Couleur
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ns intérêt. Ce qu’il nous faut à l’heure que nous
vivons
, ce sont des pessimistes réfléchis maîtres d’eux-mêmes, et objectifs.
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amnée par cette guerre. Nous avons trop longtemps
vécu
dans l’atmosphère rassurante créée par le matérialisme modéré du dern
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s jugions impossible quand il s’agissait du mieux
vivre
, nous le trouvons parfaitement possible quand il s’agit du mieux mour
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tre chose que des mots flatteurs : des raisons de
vivre
et de mourir. Notre histoire est celle de la liberté, certes, mais de
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rieures ou rares, des exceptions, des manières de
vivre
hors-série. Car « l’exception » dans la vie quotidienne doit jouer le
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Le Fanion des sept braves. Par les temps que nous
vivons
, une telle page prend une allure de véritable manifeste. La voici :