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n Kant, d’un Novalis, d’un Kierkegaard, qui n’ont
vécu
que dans leur seule nation, et d’elle seule ont nourri leur carrière)
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t de génie dans les mathématiques et la physique,
vivent
aux cours de Russie et de Prusse, ou professent à Groningue et à Lond
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e qu’a tenté à nouveau l’ONU, que cela empêche de
vivre
. La fédération européenne ne saurait être l’œuvre des gouvernants cha
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ce qui doit rester pleinement autonome pour bien
vivre
. Deux cas extrêmes illustreront ce point : celui des transports, et c
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re à chacun de leurs citoyens des moyens de mieux
vivre
sa vie propre, et de plus librement se choisir : sécurité physique mi
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traverse, infiniment plus riche en expériences à
vivre
, en aventures, en découvertes de soi-même et des autres hommes. Du ro
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a fédération, soit pour y travailler, soit pour y
vivre
à sa manière. (Les seules restrictions occasionnelles à ce droit fond
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une du cinéma, le théâtre, le roman, la poésie en
vivent
depuis des siècles, l’entretiennent en chantant le droit divin de la
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uand Tristan et Iseut, chassés de la cour de Marc
vivent
seuls dans la forêt, ils dorment pourtant séparés par une épée. Enfin
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rce, car il a pour passion maîtresse de les faire
vivre
ensemble, telles qu’elles sont. Mais parce qu’il accepte les contradi
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icularismes régionaux ou locaux qui prétendraient
vivre
en autarcie, refermés sur eux-mêmes, hostiles à toute coopération, vo
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qui n’admettent rien d’autre que leur manière de
vivre
locale, définie par la majorité locale, traitent tout le reste d’étra
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oublient qu’un organe bien différencié ne saurait
vivre
isolé du corps. Quelle serait alors la solution fédéraliste ? Je vous
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e » étant la langue maternelle de populations qui
vivent
dans sept ou huit nations différentes. Il faut donc commencer par fai
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te confiance, curiosité, et ouverture d’esprit, à
vivre
en symbiose permanente avec l’ensemble de la culture européenne. Nos
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sentiment direct, leur expérience du fédéralisme
vécu
. Nous n’avons pas produit de génies du premier ordre, à part Rousseau
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rce, car il a pour passion maîtresse de les faire
vivre
ensemble, telles qu’elles sont. Mais parce qu’il accepte les contradi
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icularismes régionaux ou locaux qui prétendraient
vivre
en autarcie, refermés sur eux-mêmes, hostiles à toute coopération, vo
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qui n’admettent rien d’autre que leur manière de
vivre
locale, définie par la majorité locale, traitent tout le reste d’étra
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’oublier qu’un organe bien différencié ne saurait
vivre
isolé du corps. Quelle serait alors la solution fédéraliste ? J’en pr
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e » étant la langue maternelle de populations qui
vivent
dans sept ou huit nations différentes. Il faut donc commencer par fai
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sentiment direct, leur expérience du fédéralisme
vécu
. Nous avons produit peu de génies du premier ordre, tels que Rousseau
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’expression Europe, sinon un ensemble de pays qui
vivent
, comme le dit alors P.-H. Spaak, « dans la peur des Russes et de la c
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la Grande Europe. De cette façon, elle n’aura pas
vécu
en vain ni sans gloire14. » Pratiquement ignoré de nos jours par les
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Et chacun veut rester ce qu’il est, mais ils n’en
vivent
pas moins en harmonie, égaux en droit dans l’inégalité de l’étendue,
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à marcher, n’est encore qu’une moitié de l’art de
vivre
. Mais apprendre à ne pas réussir jusqu’au bout, à s’arrêter ou à subi
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non moins féconde. Car dans le monde réel où nous
vivons
, dans le temps bref qui nous est imparti, dans les limitations de tou
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ce qui arrive d’important sur la terre. Déjà nous
vivons
dans un cadre plus qu’à moitié artificiel. J’ai habité quelques année
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x-là seuls qui prouveraient qu’ils ne peuvent pas
vivre
sans elle. Pour les autres, qu’on élève des barrières infranchissable
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blème tel que je l’ai découvert, voici un exemple
vécu
. Il y a quelques années, je fus invité à un colloque qui allait se te
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e nos États-nations, les régions vont se mettre à
vivre
et respirer de plus en plus librement. Les États-nations les maintena
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été professeur à Bâle lui aussi et qui a beaucoup
vécu
en Suisse, en Engadine. On peut citer Stravinsky, qui a créé en Suiss
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-vous aux Américains qui disent qu’ils voudraient
vivre
en Europe. Ils vous expliqueront cela très bien. Sur le même sujet de
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blème tel que je l’ai découvert, voici un exemple
vécu
. Il y a quelques années, je fus invité à un colloque qui allait se te
35
e nos États-nations, les régions vont se mettre à
vivre
et respirer de plus en plus librement. Les États-nations les maintena
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elle des catégories de pensée dans lesquelles ont
vécu
tous nos ancêtres depuis des siècles, et que nous ont inculquées tous
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ope et le monde, mais mieux que cela : un exemple
vécu
. 25. Gazette littéraire , Lausanne, 28 octobre 1967. 26. Propos
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attentifs à l’importance du cadre dans lequel ils
vivent
. Cela est plus important que de savoir si l’on est de droite ou de ga
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ugemont. Depuis plus de vingt ans, il a choisi de
vivre
dans la “Maison des Bois“, demeure simple et belle dans la tradition
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professionnelle qui donne aux gens l’occasion de
vivre
plusieurs vies — on change de pays, d’emploi, de milieu avec une faci
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istan et Iseut » et que, depuis des siècles, nous
vivons
sous l’emprise de ce mythe dégénéré en romans, opéras, puis films, ch
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’aménagement qui permet à des natures diverses de
vivre
ensemble, de coexister en tension, sans se subordonner l’une à l’autr
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tudiants à Berkeley, M. de Rougemont l’avait déjà
vécue
. Il désire néanmoins apporter une légère correction : Je dois dire qu
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convenu, tourne au plus sobre reportage de scènes
vécues
durant les jours et nuits qui suivent la bataille. Vers la petite vil
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ns un village du canton d’Appenzell, Heiden. Il y
vivra
obscurément dans la misère, pendant huit ans, jusqu’au jour où un jeu
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chose odieuse à l’époque de civilisation où nous
vivons
, parce qu’il semblerait légitimer par trop un état de choses regardé