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de la contradiction démentielle dans laquelle ils
vivent
. Leur action réelle est parfaitement définie par leurs intérêts écono
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sser tout ce qui devrait passer : les hommes, les
vivres
; mais elles n’interdisent pas le passage de ce qu’il faudrait arrête
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rontière autour de Genève. La plupart de ceux qui
vivent
côté français travaillent en Suisse, ce qui fait que l’on peut passer
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sse n’a pas de culture nationale. Elle a pourtant
vécu
sans faille, depuis le xiiie siècle. La culture n’a pas été son élém
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ue du Figaro sur l’occupation de Prague, que nous
vivions
« les derniers jours du bon vieux temps européen ». Ce fut la guerre,
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cette Gorgone terrorisant le peuple allemand qui
vivait
désarmé et humilié sous le regard de ces milliers d’yeux » (Mein Kamp
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Journal d’une époque en 1968. Ce jour-là, j’ai
vécu
jusqu’à l’horreur sacrée la réalité de l’anti-agora, de la dimension
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nt à se nourrir de choses pas trop irradiées, qui
vivraient
dans la terreur, qui seraient tous plus ou moins fous et condamnés à
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nt compliqué, mais quand on le vit, comme vous la
vivez
tous, c’est très facile. Je sais parfaitement à quelles sociétés je c
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provocante de sa part, il répète cette phrase : «
Vivre
, c’est prendre des risques ! » Il s’agit de savoir quels risques on p
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un building à New York, en disant : « Après tout,
vivre
, c’est-prendre-des-risques ! » Certains sont tout à fait inutiles. Il
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et a écrit de belles choses. Il est un temps pour
vivre
de ses racines dans le milieu natal, et un temps pour vivre son avent
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es racines dans le milieu natal, et un temps pour
vivre
son aventure personnelle et pérégrine, celle du « voyageur sur la ter
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rèse et tant d’autres… Le simple fait de les voir
vivre
dans un milieu, pour eux foncièrement étranger à tant d’égards, me do
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les Orwell a prévu ce que nous sommes en train de
vivre
dans nos États-nations de l’Occident guère moins que dans les régimes
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naître en 1948 que la possibilité, non la réalité
vécue
de la TV dans tous les ménages. Mais c’est cela qui lui a suggéré l’i
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loisirs. Comment ces réalités sont-elles vues et
vécues
dans les grandes cultures qui se partagent notre monde : Inde, Chine,
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quitta très tôt son canton natal de Schwyz, Euler
vécut
dans les Allemagnes et à la cour de Russie, Jean de Müller à Vienne e
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taient alors nos motivations, qu’ainsi nous avons
vécu
notre époque, dans les années 1930. Il me semble que nous étions d’à
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Je vous ai dit hier comment je me rappelais avoir
vécu
le personnalisme du début d’Esprit. On vient de nous dire comment il
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sme », plutôt que du personnalisme que nous avons
vécu
. Hellman nous dit que, dans un tract intitulé Le Voltigeur, j’aurais
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e risque de perdre, pour survivre, les raisons de
vivre
. (Et propter vitam, etc.) Le problème est très vieux. Il est traité d
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çu », telle qu’on a tenté de l’opposer à celle du
vécu
, — ce vécu dont il nous appartient d’être encore aujourd’hui les témo
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qu’on a tenté de l’opposer à celle du vécu, — ce
vécu
dont il nous appartient d’être encore aujourd’hui les témoins au sens
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chais un. On nous présente. « Dire que nous avons
vécu
des années à Paris sans nous rencontrer ! » s’écrie-t-il, et il ajout
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r d’origines si différentes, choisi Genève pour y
vivre
et travailler, plutôt que Paris et les États-Unis, qui avaient de quo
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té de mes ouvrages, le parallèle entre l’histoire
vécue
de l’Europe et l’évolution de mes idées, je ne suis en droit de les d
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duire qu’après coup, d’une analyse de ce que j’ai
vécu
. Mais dans le fait, au jour le jour, tout s’est passé autrement, par