1 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
1 n, on fait croire aux gens qu’ils ne peuvent plus vivre heureux sans auto. Voilà l’affaire lancée. La passion de Ford se donn
2 mps convenable et à gagner, par ce moyen, de quoi vivre convenablement tout en restant maître de régler à sa guise le détail
3 tigue, sommeil sans prière. Cela s’appelle encore vivre . Mais l’homme qui était un membre vivant dans le corps de la Nature,
2 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Malraux, La Voie royale (février 1931)
4 éroïsme dépourvu d’idéal, même ardeur épuisante à vivre contre la mort, même fièvre de lucidité qui ne laisse subsister de to
5 re de l’homme moderne en proie au seul orgueil de vivre , dénonce la paresse de la religion qui n’est qu’un refuge contre la v
3 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Sécularisme (mars 1931)
6 tre vie. Voici ce que nous savons : les hommes ne vivent pas comme un homme devrait vivre… — Être un homme nous paraît la seul
7 : les hommes ne vivent pas comme un homme devrait vivre … — Être un homme nous paraît la seule entreprise légitime… — Nous pen
8 on, souffrant comme lui de ce que « les hommes ne vivent pas comme un homme devrait vivre ». Mais alors, se dit-on souvent en
9 « les hommes ne vivent pas comme un homme devrait vivre  ». Mais alors, se dit-on souvent en lisant les critiques marxistes —
4 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Littérature alpestre (juillet 1931)
10 ond des vallées, — si l’on ose dire, — où il fait vivre d’imaginaires bons sauvages. Et pour la grande majorité de ceux qui,
5 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
11 la misère physique et matérielle du monde où nous vivons . C’est un terrible péché du christianisme européen, que d’avoir prati
12 onnelle, deux lignes qui ne traduisent une vérité vécue et particulière. Telle est la certitude qui se dégage lentement d’une
13 e personnages et de descriptions des lieux où ils vivent . C’est dire que l’œuvre mérite l’effort d’attention soutenue que plus
14 directe plus que tout ce qu’on a pu lire de plus vécu sur ces milieux. Finalement, la police accuse Eiichi d’avoir prêté so
15 umains, s’y soustrait quand il le faut pour mieux vivre et n’en fait jamais une affaire. Homme terriblement vivant, tenté, et
16 oir et revenu au monde merveilleux. Il résolut de vivre fermement dans sa sphère actuelle, enrichi par la force de la mort. T
17 était étonnement. Il acceptait tout. Il décida de vivre fermement, de prendre courage et de lutter bravement à l’avenir, et p
6 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Goethe, chrétien, païen (avril 1932)
18 rne, c’est-à-dire dans l’histoire des peuples qui vivent sous le règne du christianisme. Mais le plus grand Occidental fut-il
7 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Penser dangereusement (juin 1932)
19 nclusions dangereuses pour l’ordre établi. « Nous vivons dans un temps où les philosophes s’abstiennent. Ils vivent dans un ét
20 ns un temps où les philosophes s’abstiennent. Ils vivent dans un état de scandaleuse absence. Il existe un scandaleux écart, u
21 e Marx. Je demande en quoi Marx peut nous aider à vivre , à mourir. Je demande à M. Nizan, qui est marxiste, si la lecture et
8 1933, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Histoires du monde, s’il vous plaît ! » (janvier 1933)
22 le grand succès qu’ils méritaient. Les Allemands vivent « la crise » depuis 1919, et l’atmosphère de crise baigne toutes leur
9 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Destin du siècle ou vocation personnelle ? (février 1934)
23 s se vident ; les jeunes gens n’ont plus goût à y vivre . Les villes se congestionnent et la jeunesse y traîne une misère fiév
24 flétrie avec grandiloquence par des journaux qui vivent de fonds secrets. C’est à tout cela que l’on pense lorsqu’on nous par
25 ce à l’égard du voisin, une façon plus commode de vivre en société. On a transporté dans l’histoire cet amour qui doit être u
10 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Deux essais de philosophes chrétiens (mai 1934)
26 ’un deinde. Que demander aux hommes, sinon qu’ils vivent bien ! On se souvient de la noble réponse de ce proscrit de la Révolu
27 ur en France ce qu’il avait fait en exil : « J’ai vécu , Monsieur, c’est bien assez ! ». Ou bien le primum vivere se révèle i
28 cation. Une pensée vivante, une pensée qui aide à vivre , trouve son lieu dans l’acte et nulle part ailleurs. Mais il faudrait
29 ontation générale des valeurs dont le monde croit vivre et des valeurs qui jugent cette vie. C’est à elle, en particulier, et
30 lles qu’elles se présentent au sein d’un ensemble vécu . Le grand service rendu par la phénoménologie, c’est de nous avoir dé
31 ensemble. La « totalité d’expérience et d’actions vécues  » que Scheler étudie dans ce petit livre, c’est le phénomène que Niet
32 avité des confusions morales dans lesquelles nous vivons . Je ne connais pas de plus salutaire leçon pour un chrétien d’aujourd
33 léments d’une critique pénétrante de nos modes de vivre , je dirai plus : quelques-uns des fondements d’une éthique de l’être
34 se : que philosopher ne peut être qu’une forme de vivre . 44. Librairie Gallimard, collect. Les Essais. Traduit de l’allemand
11 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
35 Cette primauté de la foi sur les vérités qui font vivre , cette solitude première devant Dieu, est-ce bien cela que revendique
36 il oublie l’autre proposition : qu’elle doit être vécue en avant.60 » Semble-t-il pas que le temps court plus vite depuis un
37 ouvernent les vivants, c’est que nul vivant n’ose vivre . Et comment vivrait-il sinon par l’appel de la Providence ? Et commen
38 nts, c’est que nul vivant n’ose vivre. Et comment vivrait -il sinon par l’appel de la Providence ? Et comment se rendre à l’appe
39 ence au monde. Dans ce temps de la masse, où nous vivons , le « solitaire devant Dieu » est aussi l’homme le plus réel, le plus
40 , il peut réellement et jusqu’au bout accepter de vivre hic et nunc, quand la foule est ubiquité et fuite sans fin dans le pa
12 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kasimir Edschmid, Destin allemand (octobre 1934)
41 tin qui obligeait l’Allemagne, après la guerre, à vivre dans un état de guerre encore plus cruel qu’auparavant, et qui en fai
42 auté comme le malheur. La communauté des gens qui vivent dans l’aisance, celle-là ne vaut pas un clou. Mais la communauté des
13 1935, Foi et Vie, articles (1928–1977). Notes en marge de Nietzsche (mars 1935)
43 s de deux ans qui auraient encore dix mille ans à vivre . L’esprit métaphysique me souffle : “Et après ?” Mais je ne l’écoute
14 1977, Foi et Vie, articles (1928–1977). Pédagogie des catastrophes (avril 1977)
44 maux, au lieu de les revendiquer, sera l’exemple vécu et réussi d’un dépassement de nos stato-nationalismes par la fédérati
45 t en compte le bonheur, ou simplement l’aisance à vivre , plutôt que le gonflement artificiel du PNB et les stocks de bombes c
46 — Le sens d’un péril imminent et la conscience de vivre un long cauchemar où tout est faux, impossible et réel ; le refus de
47 de l’écrasement imminent. Comme la permission de vivre encore de nouveaux jours, de nouvelles nuits aussi, et d’y trouver pl