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n, on fait croire aux gens qu’ils ne peuvent plus
vivre
heureux sans auto. Voilà l’affaire lancée. La passion de Ford se donn
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mps convenable et à gagner, par ce moyen, de quoi
vivre
convenablement tout en restant maître de régler à sa guise le détail
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tigue, sommeil sans prière. Cela s’appelle encore
vivre
. Mais l’homme qui était un membre vivant dans le corps de la Nature,
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éroïsme dépourvu d’idéal, même ardeur épuisante à
vivre
contre la mort, même fièvre de lucidité qui ne laisse subsister de to
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re de l’homme moderne en proie au seul orgueil de
vivre
, dénonce la paresse de la religion qui n’est qu’un refuge contre la v
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tre vie. Voici ce que nous savons : les hommes ne
vivent
pas comme un homme devrait vivre… — Être un homme nous paraît la seul
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: les hommes ne vivent pas comme un homme devrait
vivre
… — Être un homme nous paraît la seule entreprise légitime… — Nous pen
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on, souffrant comme lui de ce que « les hommes ne
vivent
pas comme un homme devrait vivre ». Mais alors, se dit-on souvent en
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« les hommes ne vivent pas comme un homme devrait
vivre
». Mais alors, se dit-on souvent en lisant les critiques marxistes —
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ond des vallées, — si l’on ose dire, — où il fait
vivre
d’imaginaires bons sauvages. Et pour la grande majorité de ceux qui,
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la misère physique et matérielle du monde où nous
vivons
. C’est un terrible péché du christianisme européen, que d’avoir prati
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onnelle, deux lignes qui ne traduisent une vérité
vécue
et particulière. Telle est la certitude qui se dégage lentement d’une
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e personnages et de descriptions des lieux où ils
vivent
. C’est dire que l’œuvre mérite l’effort d’attention soutenue que plus
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directe plus que tout ce qu’on a pu lire de plus
vécu
sur ces milieux. Finalement, la police accuse Eiichi d’avoir prêté so
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umains, s’y soustrait quand il le faut pour mieux
vivre
et n’en fait jamais une affaire. Homme terriblement vivant, tenté, et
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oir et revenu au monde merveilleux. Il résolut de
vivre
fermement dans sa sphère actuelle, enrichi par la force de la mort. T
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était étonnement. Il acceptait tout. Il décida de
vivre
fermement, de prendre courage et de lutter bravement à l’avenir, et p
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rne, c’est-à-dire dans l’histoire des peuples qui
vivent
sous le règne du christianisme. Mais le plus grand Occidental fut-il
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nclusions dangereuses pour l’ordre établi. « Nous
vivons
dans un temps où les philosophes s’abstiennent. Ils vivent dans un ét
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ns un temps où les philosophes s’abstiennent. Ils
vivent
dans un état de scandaleuse absence. Il existe un scandaleux écart, u
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e Marx. Je demande en quoi Marx peut nous aider à
vivre
, à mourir. Je demande à M. Nizan, qui est marxiste, si la lecture et
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le grand succès qu’ils méritaient. Les Allemands
vivent
« la crise » depuis 1919, et l’atmosphère de crise baigne toutes leur
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s se vident ; les jeunes gens n’ont plus goût à y
vivre
. Les villes se congestionnent et la jeunesse y traîne une misère fiév
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flétrie avec grandiloquence par des journaux qui
vivent
de fonds secrets. C’est à tout cela que l’on pense lorsqu’on nous par
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ce à l’égard du voisin, une façon plus commode de
vivre
en société. On a transporté dans l’histoire cet amour qui doit être u
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’un deinde. Que demander aux hommes, sinon qu’ils
vivent
bien ! On se souvient de la noble réponse de ce proscrit de la Révolu
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ur en France ce qu’il avait fait en exil : « J’ai
vécu
, Monsieur, c’est bien assez ! ». Ou bien le primum vivere se révèle i
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cation. Une pensée vivante, une pensée qui aide à
vivre
, trouve son lieu dans l’acte et nulle part ailleurs. Mais il faudrait
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ontation générale des valeurs dont le monde croit
vivre
et des valeurs qui jugent cette vie. C’est à elle, en particulier, et
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lles qu’elles se présentent au sein d’un ensemble
vécu
. Le grand service rendu par la phénoménologie, c’est de nous avoir dé
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ensemble. La « totalité d’expérience et d’actions
vécues
» que Scheler étudie dans ce petit livre, c’est le phénomène que Niet
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avité des confusions morales dans lesquelles nous
vivons
. Je ne connais pas de plus salutaire leçon pour un chrétien d’aujourd
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léments d’une critique pénétrante de nos modes de
vivre
, je dirai plus : quelques-uns des fondements d’une éthique de l’être
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se : que philosopher ne peut être qu’une forme de
vivre
. 44. Librairie Gallimard, collect. Les Essais. Traduit de l’allemand
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Cette primauté de la foi sur les vérités qui font
vivre
, cette solitude première devant Dieu, est-ce bien cela que revendique
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il oublie l’autre proposition : qu’elle doit être
vécue
en avant.60 » Semble-t-il pas que le temps court plus vite depuis un
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ouvernent les vivants, c’est que nul vivant n’ose
vivre
. Et comment vivrait-il sinon par l’appel de la Providence ? Et commen
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nts, c’est que nul vivant n’ose vivre. Et comment
vivrait
-il sinon par l’appel de la Providence ? Et comment se rendre à l’appe
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ence au monde. Dans ce temps de la masse, où nous
vivons
, le « solitaire devant Dieu » est aussi l’homme le plus réel, le plus
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, il peut réellement et jusqu’au bout accepter de
vivre
hic et nunc, quand la foule est ubiquité et fuite sans fin dans le pa
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tin qui obligeait l’Allemagne, après la guerre, à
vivre
dans un état de guerre encore plus cruel qu’auparavant, et qui en fai
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auté comme le malheur. La communauté des gens qui
vivent
dans l’aisance, celle-là ne vaut pas un clou. Mais la communauté des
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s de deux ans qui auraient encore dix mille ans à
vivre
. L’esprit métaphysique me souffle : “Et après ?” Mais je ne l’écoute
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maux, au lieu de les revendiquer, sera l’exemple
vécu
et réussi d’un dépassement de nos stato-nationalismes par la fédérati
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t en compte le bonheur, ou simplement l’aisance à
vivre
, plutôt que le gonflement artificiel du PNB et les stocks de bombes c
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— Le sens d’un péril imminent et la conscience de
vivre
un long cauchemar où tout est faux, impossible et réel ; le refus de
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de l’écrasement imminent. Comme la permission de
vivre
encore de nouveaux jours, de nouvelles nuits aussi, et d’y trouver pl