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vec des chars les dons de l’âme et les raisons de
vivre
dont on manque. Qu’ils fassent dix fois le tour du monde ! Ils ne ren
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Je longeais cette rue silencieuse, imaginant d’y
vivre
un jour, dans une fermette aux volets pâles, sans adresse, au ras de
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es morts, ou je ne sais quels esclaves honteux de
vivre
. g. « Consolation à Me Duperrier sur un procès perdu », Gazette de
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lus bénéfique à la fois) n’est pas précisément de
vivre
et de créer loin de son milieu et de sa province natale. Même et surt
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café après quelques échanges de phrases banales.
Vivre
ici serait une belle aventure intérieure. Air des hauteurs, plateaux
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vancés » de l’Amérique. Pendant quatre ans, elles
vivent
ensemble dans ce luxueux campus perdu au milieu des forêts du Vermont
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blèmes… Cette illusion touchante peut les aider à
vivre
, mais non pas à comprendre leur vie. Car tous, tant que nous sommes,
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s nous affirment que 85 % des scientifiques ayant
vécu
depuis l’aube de l’histoire, sont vivants aujourd’hui. Et Louis Arman
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rceau à la tombe, ne laisserait guère le temps de
vivre
à ses bénéficiaires super-savants. Pic de la Mirandole, aujourd’hui,
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e district fédéral de l’Europe intellectuelle. Là
vivent
ces « hommes de synthèse » dont je vous parlais tout à l’heure : prof
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Dantzig ; enfin mémorialiste d’événements qu’il a
vécus
et qu’il avait prévus. Burckhardt est le type même de l’écrivain qui
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(Il avait trouvé ce moyen de gagner juste de quoi
vivre
sans la moindre compromission avec tous les snobismes à l’affût.) Il
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nd. Il venait de publier Au-dessus de la Mêlée et
vivait
à Villeneuve, réaliste utopique, « en une sorte de sérénité meurtrie
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notre sort. Nous pensions que la société où nous
vivions
était fichue, qu’on allait à des catastrophes, notamment à la guerre
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ce. 6. Celui qui veut apprendre un métier pour en
vivre
n’a que faire de la contestation. Et celui qui entend contester la so
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st engagé — ou non. Dans le fait, dans le concret
vécu
, il n’y a pas l’écrivain d’un côté et l’événement de l’autre, deux ob
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n’est plus leur exutoire, l’alibi des raisons de
vivre
inexistantes. La réponse à la contestation de la jeunesse, dans le mo
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peut mieux dans Aurore : « Toutes les choses qui
vivent
longtemps sont peu à peu tellement imbibées de raison que l’origine q
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joint ma fin, qui est de me former sur une pensée
vécue
dans l’écriture. Au terme de mes livres, où figure le mot fin et just
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la Grande Europe. De cette façon, elle n’aura pas
vécu
en vain, ni sans gloire. S’évanouir dans le succès de notre idée et
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ni d’ailleurs endurer la moindre preuve : vous la
vivez
« comme on respire », ou c’est que vous n’êtes jamais vraiment venu,
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tés » de la vie tendent à détruire les raisons de
vivre
. Mais que tient-on pour nécessaire ? Les maxima contradictoires, touj
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ue nous aimons, faudrait-il qu’ils renoncent à le
vivre
, à en vivre ? Sauver Lavaux, oui, mais vivant non pas figé. Et vivant
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ns, faudrait-il qu’ils renoncent à le vivre, à en
vivre
? Sauver Lavaux, oui, mais vivant non pas figé. Et vivant, c’est-à-di
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rédominance accordée par un peuple à la saveur de
vivre
sur le niveau de vie. Gens de Lavaux, vous habitez un pays ravissant