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la preuve de toute réalité en tant que saisie et
vécue
, c’est-à-dire assumée par l’homme. Sortir du paradoxe pour s’évader d
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forts et des ultimes défaites de notre volonté de
vivre
? Les dieux de l’Occident réclament des dividendes ; ils réclament au
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s cette sentence la justification de son refus de
vivre
. Mais il existe une sagesse qui semble bien n’être pas affectée de la
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e ou religieuse qu’on voudrait. Mais l’individu a
vécu
, nous dit-on… Il faut craindre la mort des mythes : elle n’est jamais
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n je à un tu. Mais on ne peut le comprendre et le
vivre
, dans son paradoxe profond, que si l’on se réfère au rapport primitif
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mort de l’homme parce qu’il ne sait plus la faire
vivre
. L’homme se défend brutalement, et plus il se défend, plus il impose
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partisans de l’expérience religieuse « sentie et
vécue
». Mais si c’est le péché qui nous sépare de Christ, pensons-nous rej
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rtions successives du même temps dans lequel nous
vivons
, mais bien trois espèces de temps distinctes. D’où il résulte que l’o
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venir contemporains de sa Parole. Nicodème a beau
vivre
en même temps que le Christ : il ne le reconnaît pas, il ne voit en l
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ue j’en fusse. Mais Nicodème, par bonheur, « sait
vivre
» mieux que la plupart des jeunes gens qu’il accueille si généreuseme
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mpénitent de l’expérience chrétienne, de sa piété
vécue
et chaque jour expérimentée tout à nouveau ! J’ai connu des évangélis
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qu’un professeur enseigne, si ce n’est ce qu’il a
vécu
, entendu et vu de ses yeux, son expérience la plus profonde, la seule
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ce ? Parce qu’il ne veut parler que de ce qu’il a
vécu
— et je vous ferai remarquer qu’il a vécu, de fait, certaines expérie
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qu’il a vécu — et je vous ferai remarquer qu’il a
vécu
, de fait, certaines expériences dont nous n’avons qu’une pâle idée. I
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! La seule religion qui tienne, c’est la religion
vécue
, c’est-à-dire expérimentée. Mais tout d’un coup, voilà qu’il ne sait
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: Qu’est-ce que j’ai vu ? Qu’est-ce que j’ai donc
vécu
, pendant cette fameuse nuit ?… Toute son expérience échouait devant l
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formellement des vérités que nous ne pouvons pas
vivre
? Vivons-nous autre chose que des “vendredis saints spéculatifs”21 ?
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ement des vérités que nous ne pouvons pas vivre ?
Vivons
-nous autre chose que des “vendredis saints spéculatifs”21 ? Il n’y a
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e qui l’affirme unique, sans cependant pouvoir la
vivre
, et sachant qu’on ne peut la vivre. Entre celui qui affirme qu’on ne
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ant pouvoir la vivre, et sachant qu’on ne peut la
vivre
. Entre celui qui affirme qu’on ne peut pas mourir, et celui qui affir
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cette impossible exigence de la mort, si vous ne
vivez
pas de cette mort ! Or, vous n’en vivez pas, j’en suis trop sûr, quan
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i vous ne vivez pas de cette mort ! Or, vous n’en
vivez
pas, j’en suis trop sûr, quand vous en faites un argument théologique
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bien loin de considérer la chose ainsi. Mais nous
vivons
dans un monde troublé, où la parole n’a plus le même sens pour tous.
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s (dixit nihilominus) : « Celui qui mange ce pain
vivra
éternellement » (Jean 6:55 et 6:59). On n’ose pas demander aux cathol