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» consiste à ne pas se rendre compte de ce qu’ils
vivent
. Dans quelques-uns des plus significatifs de ces récits (Dieu et le s
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inactuelle » pour la grande masse de ceux qui la
vécurent
. c. « Les Signes parmi nous, par C. F. Ramuz (Grasset) », La Nouvell
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est notre mythe occidental : mythe faustien. Il a
vécu
tragiquement la tentation orientale, l’a condamnée, l’a dépassée, acc
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illusoires, vers un « au-delà » des conditions de
vivre
. Mais notre époque voudra-t-elle encore de ces évasions ? Elle les re
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u à tuer (décembre 1932)j Nous avons choisi de
vivre
— telle est notre révolution — dans un monde qui nous préparait pour
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vrée aux basses rigueurs d’un cadre policier. Que
vivre
soit un choix, une partialité violente, voilà ce qu’on paraît trop fa
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mortels. Pour la jeunesse de 1932, le conflit de
vivre
, le paradoxe fondamental de toute « existence » se concrétise dans un
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ns à lutter hic et nunc, mais pour que les hommes
vivent
et demeurent des hommes. Il y a deux camps : ceux qui veulent en sor
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chose publique empêche de communiquer, empêche de
vivre
, empêche de respirer, et qu’alors, reniant sa fin, elle ne sert plus
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t, non les faits : voilà bien le désordre où nous
vivons
. C’est une anarchie sémantique. On me fait observer que l’opposition
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areté des documents accessibles sur la manière de
vivre
de nos contemporains ? Nous avons des reportages et des biographies,
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es autres de cet état d’irritation perpétuelle où
vivait
Lawrence : « Je suis épuisé — Par l’effort que je fais pour aimer les
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ré quelques rayons d’in-octavos. Mais Claudel : «
Vivre
, c’est connaître », « Se connaître, c’est faire naître avec soi »… Il
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-chose. Encore faut-il savoir comment on y peut «
vivre
» ? C’est à cette question judicieuse que j’ai voulu répondre. Débu
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vêtir, et quelques livres. Mais aussi, je ne puis
vivre
nulle part sans me créer des possessions, appelant ainsi toute chose
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ente pour l’instant. Il nous reste encore de quoi
vivre
pendant six semaines environ, si du moins nos calculs sont justes : 9
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l’épicière, quand on aborde le village où l’on va
vivre
. Celle-ci est énorme et goutteuse. Elle a des douleurs dans les jambe
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embre Questions. — Est-ce donc si « naturel » de
vivre
sur une île ? Est-ce que l’insularité (géographique et morale) n’est
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te dont nous souffrons tous ? Pourquoi les hommes
vivent
-ils sur des îles ? Quand nous sortons pour une promenade et que nous
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e son isolement intellectuel. Il trouve normal de
vivre
une vie humainement absurde. Non qu’il n’en distingue pas l’absurdité
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ui comble toute attente.) 7 avril Recette pour
vivre
de peu. La première condition c’est de gagner peu. (J’ai écrit cela,
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sité désordonnée des êtres et des choses, où nous
vivons
? « Je pense, donc j’en suis ». Et je ne suis guère, si je n’en suis
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» sans sortir de la vie véritable ; et qu’on peut
vivre
de très peu sans cesser de vivre son plein. Voici un an bientôt que j
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; et qu’on peut vivre de très peu sans cesser de
vivre
son plein. Voici un an bientôt que j’ai quitté Paris. Voici un an que
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mmes de leur bonheur, et la vie de l’obsession de
vivre
. Cette année folle, inaugurée par un traité avec le diable, vient mou
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a forge rebâtie. Les Cavaliers, « appelés à faire
vivre
la joie dans le pays du fer, à l’époque du fer » nous ont appris à le
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nscience, Messieurs, que depuis vingt années nous
vivons
et nous gouvernons en pleine idéologie. Nous avons fait un empire géa
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i se trouvent par là même contredire l’expérience
vécue
et les règles sociales. D’où le cocasse et le sentiment de libération
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logie post-einsteinienne, et fait songer au Temps
vécu
de Minkowski. « Cette façon d’ergoter qu’ils ont tous ! », gémit Alic
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eu est mort. Si Dieu est mort, c’est donc qu’il a
vécu
? Dieu revivra éternellement ! Ainsi Nietzsche devient le Tristan d’u
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cte, et parfois même négative. C’est moins la vie
vécue
qui s’y traduit, que le désir de compenser ou de parfaire ce qui n’a
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ir de compenser ou de parfaire ce qui n’a pas été
vécu
, ou mal vécu. (« J’avais besoin de lui pour me ressaisir ».) La vie r
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er ou de parfaire ce qui n’a pas été vécu, ou mal
vécu
. (« J’avais besoin de lui pour me ressaisir ».) La vie réelle n’y fig
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vise en quatre âges de durées décroissantes. Nous
vivons
aujourd’hui dans le sixième millénaire d’un quatrième âge, ou Kaliyug
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la perte des paradis — Eden, âge d’or, enfance —
vécus
ou imaginaires. Et il est lié à la menace toujours instante des catas
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fin de toutes les situations dévalorise le temps
vécu
de la souffrance. Ce n’est plus la souffrance qui est vaine, dès lors
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e trois ou quatre milliards d’années, aurait déjà
vécu
presque un « jour de Brahma » dans le cosmos actuel. Je dis « cosmos
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re, légitimant la mort de millions de koulaks qui
vivaient
par hasard en travers. Mais les « lois » révélées par Karl Marx n’ont
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sion dans le Tiers Monde, ce n’est pas ce dont il
vivait
, c’est ce qui manquait à nos élites, ou qu’elles ne savaient plus tro
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se trouve être un brahmane orthodoxe : « J’avais
vécu
en Europe, j’avais épousé une Européenne : apparemment, cela me donna
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conscience… 2. Mise en question par l’expérience
vécue
. — Dans le roman de Raja Rao qu’on vient de citer, cette sentence d’u
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r vraie sera celle que nous choisirons, en vérité
vécue
de conscience et d’action. Les résultats actuels et historiques sont
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et des fins de ce qu’ils croient, bien qu’ils en
vivent
plus ou moins bien, et même qu’ils meurent parfois pour leurs croyanc
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e A.D. Milinda est le roi indo-grec Ménandre, qui
vivait
au iie siècle avant J.-C. Nagasena, un patriarche bouddhiste. 71. K