1 1937, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Paysans de l’Ouest (15 juin 1937)
1 ls sont d’accord. Il ne faut pas oublier que nous vivons à une époque de propagande forcenée, et je vous assure qu’un communis
2 attent lentement pour en tirer tout juste de quoi vivre , j’hésite à reconnaître dans leur existence le beau mythe du peuple p
3 prises avec les éléments hostiles. En vérité, ils vivent à peine. Ils subsistent. À la fois aux limites du continent et aux li
4 instinct, au niveau le plus bas où l’homme puisse vivre sans misère, sans ambitions, sans rêves, sans tristesse. Chacun pour
5 crois que c’est à peu près tout) ; mais pourquoi vivraient -ils autrement ? Bien entendu, certains d’entre eux sont morts ou vont
6 corder aux idéologies et aux politiciens. Il faut vivre à Paris pour y croire. Réveillez ce peuple, il sera peut-être capable
7 droite » et on les applaudit : la fondation fait vivre beaucoup de personnes de l’île. La moitié des maisons sont vides, et
8 nir compte de ses circonstances. Sur ses bords ne vivait qu’une population nomade, qui portait l’uniforme de l’État, partout,
9 — qu’un écrivain a bien deux fois plus de peine à vivre qu’un homme normal, mettons qu’un fonctionnaire (c’était pour le flat
10 sans chemins creux et sans secrets, où les hommes vivent sans calcul ni prudence, dans la misère et dans la communion, superst
2 1939, La Revue de Paris, articles (1937–1969). L’Âme romantique et le rêve (15 août 1939)
11 proprement religieuse. Et par là même — car nous vivons au seuil de l’ère des mystiques collectives — cette lecture nous intr
12 gures de langage pour traduire l’ineffable qu’ils vivaient . Et ceci nous amène au problème central : celui de l’expression d’un
13 a douleur en vient à se confondre avec le fait de vivre en général. D’où l’idée qu’il doit « expier la faute qu’il n’a commis
14 via mystica seront cette existence d’outre-tombe vécue dès ici-bas, d’une manière indicible. Et peut-être pourrait-on dire q
15 t nous servir à mieux comprendre le temps où nous vivons et agissons. Que signifie cette invasion de la politique et de la vie
3 1946, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Tableaux américains (décembre 1946)
16 , du dixième au trentième étage du River Club, où vivent les milliardaires et les acteurs. Et tout près, ces jardins suspendus
17 , des fenêtres s’allument et s’éteignent. On peut vivre ici comme ailleurs, mais dans un cadre strictement rectangulaire. Tou
4 1950, La Revue de Paris, articles (1937–1969). L’Europe et sa culture (novembre 1950)
18 omme des peuples trop petits pour le monde où ils vivent . J’ai dressé une liste de nos créations les plus connues, celles qui
5 1951, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Inde 1951 (décembre 1951)
19 remplacer le rôle. Qu’elle fasse défaut, et nous vivons dans l’incertain, l’absurde ou la médiocrité. Chez l’Indien donc, poi
20 e et non pas d’un ego, d’un être différent qui ne vivra qu’une fois. Il résiste sans contre-attaque, sans chercher à détruire
6 1965, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Le Suisse moyen et quelques autres (mai 1965)
21 s et des disparités extrêmes dans les manières de vivre et de juger. La liberté de rester divers rapproche, les décrets d’uni
22 quitta très tôt son canton natal de Schwyz, Euler vécut dans les Allemagnes et à la cour de Russie, Jean de Müller à Vienne e
23 ête Un jour en Suisse, 1964. 18. 300 000 Suisses vivent à l’étranger, soit 5 % de la population. Cette proportion est décrois