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rtaines, selon l’égarement du temps, tentèrent de
vivre
par elles-mêmes. Elles retirent les parcs qui les alliaient à la camp
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ntensité mortelle de la vie. Car la conscience de
vivre
implique une réflexion concrète qui exalte la vie ; et dans le même t
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s du tout le contraire du rationalisme (mais nous
vivons
sur des distinctions de manuels). Il est même étonnant de constater c
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nier luxe, notre dernière gravité. C’était encore
vivre
sa vie. Mais ils s’achètent des Bugatti pour brûler les étapes d’un d
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plaisir — autre façon de parler. On dit que j’ai
vécu
d’illusions, avouez que les miennes étaient de meilleure qualité : ca
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au bar assourdissant et les visages se prennent à
vivre
, dangereusement. Ô fête d’une époque où tout ce qui vaut qu’on l’aime
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de s’user, ne tarde pas à devenir notre raison de
vivre
. Mais combien votre sort, ô grands empêtrés ! me paraît enviable : vo
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aine, pas tout à fait dans le ciel, là où doivent
vivre
ceux qui « chantent ». L’après-midi est immense. Nous buvons des vins
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adisme, et ces vents vastes ; et cette passion de
vivre
« au-dessus de ses moyens » — c’est-à-dire au-dessus du Moyen — qui e
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caractéristique du Hongrois. — « Comment peux-tu
vivre
si largement ? » demande certaine hargne à cet artiste de la prodigal
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lité. — « Ah ! répond-il, j’aimerais bien pouvoir
vivre
comme je vis ! » Voici les cigognes, dont Andersen assure qu’elles pa
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Bon point de vue pour déconsidérer nos raisons de
vivre
. La maladie aussi. Rien ne ressemble au voyage comme la maladie. C’es
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mps doit vouer l’attention la plus grave — car il
vécut
dans ces marches de l’esprit humain qui confinent peut-être à l’Espri
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t durant trente années, ce pauvre corps abandonné
vivra
dans la petite tour de Tubingue, chez un charpentier — vivra très dou
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la petite tour de Tubingue, chez un charpentier —
vivra
très doucement, inexplicablement, une vie monotone de vieux maniaque.
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ès de fièvre… L’agrément de ce monde, je l’ai
vécu
. Les joies de la jeunesse, voilà si longtemps, si longtemps qu’elles
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t lointains, Je ne suis plus rien, je n’aime plus
vivre
. Il y avait encore plus de paix que maintenant. La grande allée sur
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ystérieux : « La perfection n’a pas de plainte… »
Vivait
-il encore ? Ce lieu soudain m’angoisse. Mais le gardien : il y est co
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ois de ces grandes questions naïves.) Lui aussi a
vécu
dans cette ville, tout semblable à ces théologiens aux yeux voilés, a
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déjà je leur échappe — je t’échappe ô douceur de
vivre
! Tout redevient autour de moi insuffisant, transitoire, allusif. Tou
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la porte disparaît. Il aime sentir autour de lui
vivre
la grande maisonnée, cet espace cloisonné de murailles respectables,
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nt de la peine à comprendre pourquoi je suis venu
vivre
dans ce bourg, chez eux justement… Comment leur confesser que je cher
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es exultaient de clarté devant le ciel pâli. Tout
vivait
autour de moi dans une sorte d’ivresse lente et majestueuse, et bient
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up question de la vie éternelle, et d’expériences
vécues
avec l’Ange gardien, mais c’est toujours en relations pratiques avec
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e un cordial tout indiqué en l’occurrence.) Ainsi
vivait
l’Allemagne d’hier — celle de cette province encore — dans l’intimité
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ferme à l’imagination, cette nuit qu’il eût fallu
vivre
tout entière et qui n’est plus bonne qu’à dormir… Alors j’ai eu ce re
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are en géraniums, et il faut bien la regarder, la
vivre
un moment. Ce train paraît destiné à la réquisition de l’élément mina
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plaisirs ! Il s’agirait plutôt du seul plaisir de
vivre
. Que demander à un milieu social ? Qu’il vous laisse la franchise du
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ulle gêne d’aucune sorte. Le confort véritable de
vivre
, comment le concevoir ailleurs qu’au sein d’une nature qui, sans cess
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ien changé à l’organisme de leur vie sociale. Ils
vivent
en paysans, de leurs produits. Ils consomment fort peu d’idéologies i
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ouve les contes d’Hoffmann. Mais il s’agit de les
vivre
plutôt que d’en parler ; vous voyez bien que j’ai quitté cette table