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e, la mer, le ciel, et le feu de la lumière. Nous
vivrons
bien ! ⁂ Je revois, je revis si bien cette traversée, cette tempête c
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-chose. Encore faut-il savoir comment on y peut «
vivre
». C’est à cette question judicieuse que j’ai voulu répondre par ce l
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vêtir, et quelques livres. Mais aussi, je ne puis
vivre
nulle part sans me créer des possessions, appelant ainsi toute chose
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ente pour l’instant. Il nous reste encore de quoi
vivre
pendant six semaines environ, si du moins nos calculs sont justes : 9
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le jour : 1 — (problème matériel) — si l’on peut
vivre
loin des villes sans emploi ni gain assuré, et se procurer tout de mê
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l’épicière, quand on aborde le village où l’on va
vivre
. Celle-ci est énorme et goutteuse. Elle a des douleurs dans les jambe
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es de treilles à l’italienne. Comme on voudrait y
vivre
! y passer des soirées attablé devant un verre de petit vin, à regard
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33 Questions. — Est-ce donc si « naturel » de
vivre
sur une île ? Est-ce que l’insularité (géographique et morale) n’est
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que les raisons économiques ? Pourquoi les hommes
vivent
-ils sur des îles ? Quand nous sortons pour une promenade et que nous
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ent paraissent les absurdités sur lesquelles nous
vivons
depuis des siècles, dans un accord peut-être excessivement tacite. Je
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ls sont d’accord. Il ne faut pas oublier que nous
vivons
à une époque de propagande forcenée, et je vous assure qu’un communis
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pis, comme un hypocrite qui a trouvé le moyen de
vivre
sans travailler. Il m’a décrit son existence sans amertume. Il ne se
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e son isolement intellectuel. Il trouve normal de
vivre
une vie humainement absurde. Non qu’il n’en distingue pas l’absurdité
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l’air assez satisfait de mon état, le plaisir de
vivre
à ma guise dans une simplicité très favorable à mon travail, surpassa
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L’intellectuel chômeur est celui qui ne peut plus
vivre
de son travail, soit qu’il ait perdu l’emploi régulier qui assurait s
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même de ses travaux l’empêche d’en tirer de quoi
vivre
. (Combien y a-t-il en France d’écrivains qui vivent de leurs écrits ?
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ivre. (Combien y a-t-il en France d’écrivains qui
vivent
de leurs écrits ? Peut-être deux sur cent — et ces deux-là auront pro
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ent de 40 à 70 ans…) 2 — Le chômage tel qu’il est
vécu
aujourd’hui par une trentaine de millions d’hommes ne peut pas être v
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e trentaine de millions d’hommes ne peut pas être
vécu
de la même façon par l’intellectuel. Il atteint les travailleurs manu
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attent lentement pour en tirer tout juste de quoi
vivre
, j’hésite à reconnaître dans leur existence le beau mythe du peuple p
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prises avec les éléments hostiles. En vérité, ils
vivent
à peine. Ils subsistent. À la fois aux limites du continent et aux li
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instinct, au niveau le plus bas où l’homme puisse
vivre
sans misère, sans ambitions, sans rêves, sans tristesse. Chacun pour
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e crois que c’est à peu près tout), mais pourquoi
vivraient
-ils autrement ? Bien entendu, certains d’entre eux sont morts ou vont
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corder aux idéologies et aux politiciens. Il faut
vivre
à Paris pour y croire. Réveillez ce peuple, il sera peut-être capable
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droite » et on les applaudit : la fondation fait
vivre
beaucoup de personnes de l’île. La moitié des maisons sont vides, et
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ution pratique de la misère réelle, celle qui est
vécue
depuis longtemps ou depuis toujours par une partie du peuple, est au
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certitude de quoi et de combien il a besoin pour
vivre
. S’il a plus ou s’il a moins, s’il est « riche » ou s’il est « pauvre
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ue année onze fois la somme dont j’ai besoin pour
vivre
ici pendant un mois ; le nom du mois où je ne recevrai rien restant i
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nir compte de ses circonstances. Sur ses bords ne
vivait
qu’une population nomade, qui portait l’uniforme de l’État, partout l
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, qu’un écrivain a bien deux fois plus de peine à
vivre
qu’un homme normal, mettons qu’un fonctionnaire (c’était pour le flat
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sans chemins creux et sans secrets, où les hommes
vivent
sans calcul ni prudence, dans la misère et dans la communion, superst
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prix de ce travail, payé d’avance, que nous avons
vécu
depuis janvier, je crois que j’avais omis de le noter jusqu’ici.)
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toute attente…) 7 avril 1934 Recette pour
vivre
de peu. La première condition c’est de gagner peu. (J’ai écrit cela,
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sité désordonnée des êtres et des choses, où nous
vivons
? « Je pense, donc j’en suis. » Et je ne suis guère, si je n’en suis
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ez étrange, utile en soi7, le « beau travail » du
vivre
goethéen n’ayant de fin que dans l’individu le plus parfait de son es
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est le vrai ressort de toute l’Histoire. ⁂ Goethe
vivait
dans un ordre social dont les signes visibles et tangibles paraissaie
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contre lui, ou plutôt contre sa mort. Le moyen de
vivre
— de survivre à Werther — et de supporter la condition sociale, ce se
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on et de la correction d’un manuscrit nous a fait
vivre
jusqu’en avril. Pendant ce temps, j’ai pu écrire quelques articles… M
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les revues ou les journaux exigent, et qu’il faut
vivre
assez longtemps loin de Paris, comme nous vivons ici, pour arriver à
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t vivre assez longtemps loin de Paris, comme nous
vivons
ici, pour arriver à distinguer : eux ne s’en doutent pas, ils l’ont n
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» sans sortir de la vie véritable ; et qu’on peut
vivre
de très peu sans cesser de vivre son plein. Voici un an bientôt que j
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; et qu’on peut vivre de très peu sans cesser de
vivre
son plein. Voici un an bientôt que j’ai quitté Paris pour notre « Mai
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réponse à son ennui — faut-il dire à sa peur — de
vivre
. Cette manière romantique, et somme toute vaniteuse, de tenter le des
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e renseigner quelques personnes sur les moyens de
vivre
en liberté, à peu de frais. Je dis quelques personnes : sont-elles si
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de secret que je donnerais là, une « recette pour
vivre
de peu »… Qui sait si beaucoup n’aimeraient pas qu’un homme parle dev
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anatisme. J’observe aussi qu’ils s’arrangent pour
vivre
plus mal que la population des faubourgs des grandes villes. Le goût
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cceptent leurs risques, c’est-à-dire acceptent de
vivre
, malgré l’État laïque qui leur conseille plutôt l’épargne. 9 octob
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ra-t-elle fondée sur la réalité telle qu’elle est
vécue
et voulue par les hommes réels et concrets, ou bien sur la réalité te
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as plus marxistes que moi. Ils veulent avant tout
vivre
et travailler raisonnablement. Mais rien ne se présente pour les sout
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voilent et colorent, et rassemblent, et qui font
vivre
un peu au-dessus, un peu au-delà de ce que l’on touche et voit. Je sa
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ar des retraités, des pensionnés, des assurés qui
vivent
dans la rouspétance contre ces « cochons-là » et dans la crainte de l
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Les gens » avec lesquels on se voit contraint de
vivre
par suite d’un accident du sort, ont toutes les chances d’apparaître
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scure protestation contre la vie défaite que nous
vivons
. Or, il ne s’agit pas d’étouffer cette protestation, mais au contrair
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e d’une manière tout à fait précise : l’exception
vécue
, reconnue, c’est cela même qui nous fait découvrir notre commune cond
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ien du terme, que les phantasmes de notre peur de
vivre
. On les ramènerait aisément à ce « complexe de castration » qui se no
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emain. — Admettez que cela ne vous empêche pas de
vivre
assez bien, à votre idée. Vous avez l’air très satisfait de votre sit
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ifiques ? Vendredi saint (avril 1935) Pour
vivre
de peu. — (Avoir peu.) Atteindre cet état que l’on dit avoir été celu
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ce qu’elles étaient », — pour montrer que je sais
vivre
… Parler du temps qu’il fait, occupation fondamentale des paysans et d
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arriverez à leur tirer quelque chose de sensé, de
vécu
, de réel, — et qui renversera les conclusions cyniques de tout à l’he
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trouve de bâcler son ouvrage, pour gagner de quoi
vivre
, tentation perpétuelle de changer de condition. Ils vous diront aussi
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t-il pas mieux respecter les vieux pendant qu’ils
vivent
? — Déjà les voisines arrivent, par petits groupes, parlant beaucoup.
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un mort dans la maison ? Il faut bien continuer à
vivre
, et à manger, et à laver, il me semble ? — Je ne pense pas comme vous
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demi-heure. Il n’y a pas de route. On imagine de
vivre
là, dans un style colonial-moyenâgeux. On pourrait loger bien du mond
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la communauté soit pour chacun la possibilité de
vivre
mieux sa vie. Mais cela pose des problèmes techniques beaucoup plus v
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et chansons, accordéon… Je me dis qu’on pourrait
vivre
là. Non pas comme eux, traqués, rejetés, sans espoir et sans poésie.
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er une bonne nouvelle à ceux qui l’attendent pour
vivre
. Kagawa aux carrefours des bas-fonds de Kobé. 7 juillet 1935 De
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es artistes semble-t-il, pour des gens qui aiment
vivre
intensément, et qui exagèrent autant qu’ils peuvent l’intensité de le