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t compromettant. Une foi réelle est une raison de
vivre
et non point d’échapper à la vie. Ceci dit, je ne crois pas un instan
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s voulaient aussi, comme l’écrivait l’un deux : «
vivre
en la liberté des Suisses et de faire cantons ». (Fédéralisme calvini
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nt, une vraie paix sera toujours plus difficile à
vivre
et à gagner que cette guerre où tout s’abaisse et s’obscurcit. Mais q
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r quelque chose qui ne fournit pas des raisons de
vivre
. Notre serment nous engage donc AUSSI à prendre conscience des raison
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ge donc AUSSI à prendre conscience des raisons de
vivre
de la Suisse, et de nos raisons de vivre en tant que Suisses. Nos
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isons de vivre de la Suisse, et de nos raisons de
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en tant que Suisses. Nos privilèges Si nous voulons prendre un
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x privilèges dans l’Europe toute nouvelle où nous
vivons
en ce début de 1940. Il convient de se demander s’ils sont de purs et
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, nous respecterions beaucoup mieux les façons de
vivre
du voisin, le mystère de son existence. On me dira peut-être que ces
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la diversité infinie des manières de penser et de
vivre
, nos libertés politiques ne pourront subsister longtemps, et alors c’
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devient-il chrétien, et se met-il un beau jour à
vivre
en chrétien, au lieu de vivre pour lui-même ? C’est parce qu’il a lu
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t-il un beau jour à vivre en chrétien, au lieu de
vivre
pour lui-même ? C’est parce qu’il a lu la Bible par exemple, et que l
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points. Du troisième, que dirais-je ? Il faut le
vivre
. ID’où vient le fédéralisme ? Dans le temps, dans le monde du pé
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e de développer pour sa défense une théorie. Nous
vivons
ce moment de l’histoire où le fédéralisme, s’il veut durer, doit deve
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uisse peut dire : Regardez-moi ! Je n’ai réussi à
vivre
et à durer qu’en combattant sans cesse toute tentative hégémonique da
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rieures ou rares, des exceptions, des manières de
vivre
hors-série. Car « l’exception » dans la vie quotidienne doit jouer le