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est notre mythe occidental : mythe faustien. Il a
vécu
tragiquement la tentation orientale, l’a condamnée, l’a dépassée, acc
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as connu de tels déchirements. C’est lui qui a su
vivre
cette maxime de la Saison : « Pas de partis de salut violents ». Dès
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précipitent vers un « au-delà » des conditions de
vivre
, vers un au-delà de ce temps. Mais notre époque veut-elle encore ces
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ILa pureté de Kierkegaard La plupart des gens
vivent
dans une confusion impensable, et n’en conçoivent pas de malaise. D’a
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». 4.Il faut avoir été au fond des choses pour
vivre
dans des catégories simples Mais qu’est-ce qu’aller au fond des ch
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lle édicte des lois solennelles, et le plaisir de
vivre
est d’y contrevenir. On se fabrique, dans la sérénité ou la souffranc
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on voudrait comprendre, mais qu’on peut seulement
vivre
, et qui pour comble, suppose que l’homme a d’abord accepté d’être zér
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nstant. C’est là la santé de la foi. 34 » Si nous
vivions
dans l’obéissance et dans la foi, il n’y aurait ni passé ni futur, ma
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sur le monde et l’unité du genre humain. Si nous
vivions
dans l’obéissance et dans la foi, l’histoire s’arrêterait comme la re
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nous lui préférons nos vies : c’est pourquoi nous
vivons
dans l’histoire, et dans l’absence, ou dans la nostalgie des temps qu
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Cette primauté de la foi sur les vérités qui font
vivre
, cette solitude première devant Dieu, est-ce bien cela que revendique
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ouvernent les vivants, c’est que nul vivant n’ose
vivre
. Et comment vivrait-il, sinon par l’appel de la Providence ? Et comme
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nts, c’est que nul vivant n’ose vivre. Et comment
vivrait
-il, sinon par l’appel de la Providence ? Et comment se rendre à l’app
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sence au monde. Dans ce temps de la masse où nous
vivons
, le « solitaire devant Dieu » est aussi l’homme le plus réel, le plus
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, il peut réellement et jusqu’au bout accepter de
vivre
hic et nunc, — quand la foule est ubiquité et fuite sans fin dans le
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tion s’évanouirait. Je ne crois pas que Kafka ait
vécu
dans un autre monde que nous tous. Tout au plus dans une autre vision
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nt de vue révolutionnaire, de même le scandale de
vivre
ne peut être apprécié sérieusement que d’un point de vue en quelque s
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u village, mais qu’on l’autorise tout de même à y
vivre
et à y travailler, par égard pour certaines circonstances accessoires
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rituelle la plus vertigineuse qu’il soit donné de
vivre
à un Occidental ? Oui, Kierkegaard et Goethe sont, à mes yeux, les pl
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facultés, et reste le seul monde où nous avons à
vivre
. Mais bien que rien n’y soit changé en apparences, tout y prend juste
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u d’en haut. Dans le Château, K. va se résigner à
vivre
, malgré tout, de ses efforts. Non point qu’il nie l’existence de la G
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cte, et parfois même négative. C’est moins la vie
vécue
qui s’y traduit, que le désir de compenser ou de parfaire ce qui n’a
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ir de compenser ou de parfaire ce qui n’a pas été
vécu
. (« J’avais besoin de lui pour me ressaisir. ») La vie réelle n’y fig
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inactuelle » pour la grande masse de ceux qui la
vécurent
. Et qu’elle n’eut d’actualité véritable que par et dans l’œuvre de Pr
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ré quelques rayons d’in-octavos. Mais Claudel : «
Vivre
c’est connaître », « Se connaître, c’est faire naître avec soi. »… Il
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a douleur en vient à se confondre avec le fait de
vivre
en général. D’où l’idée qu’il doit expier la faute qu’il n’a commise
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via mystica seront cette existence d’outre-tombe,
vécue
dès ici-bas d’une manière indicible. Et peut-être pourrait-on dire qu