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anière toute nouvelle de traiter le monde où nous
vivons
. J’admire que la plus grande explosion de l’Histoire n’ait pas été pr
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ntë qui ne savait rien du monde et qui n’avait pu
vivre
aucune passion véritablement partagée, de celles où l’être se consume
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essaires. Par crainte de mourir, plus personne ne
vivrait
. La situation présente, en vérité, est bien plus folle qu’on ne l’ima
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in-reaction. En vingt-quatre heures, l’Occident a
vécu
. Un éclair tombant du ciel bleu — l’expression est devenue si vraie q
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ce d’innocence, de sports et d’ombres vertes, que
vivent
et pensent quelques-uns des esprits qui auront le plus contribué à tr
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gne, la police règne, et les vainqueurs eux-mêmes
vivent
dans la peur les uns des autres. Quant à la Bombe, elle a multiplié p
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t seul sait porter jusqu’au paroxysme. Et comment
vivre
s’il n’y a plus de paroxysmes ? La guerre était pour nous la grande p
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occultistes, décrivant l’âge matérialiste où nous
vivons
, l’âge de l’extrême solidification des seules réalités qui nous reste