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sion, dans un certain sens, est fort exacte. Nous
vivons
à l’époque de la plus juste pénitence des intellectuels. Ils ont si b
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’activité de ceux qui n’en ont point, de ceux qui
vivent
dans l’ignorance des nécessités pratiques de notre ère. Situation aus
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es de l’obscurantisme laïque, ils ont cru pouvoir
vivre
sur des mots d’ordre « progressistes » que nos enfants mettront au no
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s se vident ; les jeunes gens n’ont plus goût à y
vivre
. Les villes se congestionnent et la jeunesse y traîne une misère fiév
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flétrie avec grandiloquence par des journaux qui
vivent
de fonds secrets. C’est à tout cela que l’on pense lorsqu’on nous par
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ce à l’égard du voisin, une façon plus commode de
vivre
en société. On a transporté dans l’histoire cet amour qui doit être u
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vérité relative de l’état de mensonge dans lequel
vivait
la bourgeoisie. Ajoutons tout de suite que cette vérité relative subs
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font les maçons, les intellectuels ne pourraient
vivre
, tandis que, sans les intellectuels, les paysans et les maçons pourra
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M. Nizan, l’histoire nous apprend que les hommes
vivent
des inventions de l’esprit — au sens tout humain du mot — et que, si
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nde parmi les cheminots seraient bien en peine de
vivre
. Nous ne parlons pas, d’ailleurs, du même « esprit » lorsque nous aff
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la preuve de toute réalité en tant que saisie et
vécue
, c’est-à-dire assumée par l’homme. Sortir du paradoxe pour s’évader d
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forts et des ultimes défaites de notre volonté de
vivre
? Mais aussi, ce Dieu qui nous sauve en dépit de tous nos échecs, c’e
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ir de la Pauvreté évangélique, et bientôt ne plus
vivre
que sur les intérêts de cet avoir. Mais si la foi, don de Dieu, et gr
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ens l’homme veut donner à sa vie, comment il doit
vivre
pour mieux vivre. Mais alors, en quoi les deux conceptions s’opposent
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donner à sa vie, comment il doit vivre pour mieux
vivre
. Mais alors, en quoi les deux conceptions s’opposent-elles si radical
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qui juge la vie. Chez les humanistes, volonté de
vivre
par eux-mêmes, de vivre à tout prix, le plus possible, comme si la vi
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es humanistes, volonté de vivre par eux-mêmes, de
vivre
à tout prix, le plus possible, comme si la vie était le bien absolu.
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om qu’il leur donne ; et il y trouve sa raison de
vivre
, c’est-à-dire de lutter pour devenir une personne devant Dieu. Le suc
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t d’enlever à l’homme toute raison personnelle de
vivre
? Le succès de l’homme abandonné à ses calculs serait-il, en définiti
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mortels. Pour la jeunesse de 1932, le conflit de
vivre
, le paradoxe fondamental de toute « existence » se concrétise dans un
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ons à lutter maintenant, mais pour que les hommes
vivent
et demeurent des hommes. Il y a deux camps : ceux qui veulent en sor
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XIICommunauté révolutionnaire L’époque où nous
vivons
cherche la paix comme d’autres ont cherché la puissance, ou l’ordre,
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ulent pas qu’on parle de ce qui vit, de ce qu’ils
vivent
. (C’est trop pauvre, peut-être, à leurs yeux.) Mais qu’on parle de ce
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e paraît claire : il y a des gens qui ont de quoi
vivre
, et d’autres qui n’ont pas de quoi. Mais cette distinction « matériel
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ce permanente d’une élite, aux dépens de laquelle
vivent
les hommes, et dont tout le plaisir, tout l’honneur, toute la morale
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, tout l’honneur, toute la morale soient de faire
vivre
ceux-là mêmes qui lui refusent leur reconnaissance. (Mais si la vie s
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ns une jeunesse d’Europe qui n’a pas attendu pour
vivre
la permission du marxisme orthodoxe. Nous avons eu, depuis quelques a
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sions ». Elle sait voyager à pied, camper, nager,
vivre
en communauté, aller en prison, se taire, négliger les précautions d’
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. ⁂ Tant que les écrivains mettaient leur soin à
vivre
en marge de tous les conflits et refusaient d’être considérés comme d