1 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Les Origines d’Hésiode à Charlemagne, (du ixe siècle av. J.-C. au xie siècle de notre ère)
1 se des hommes », nous dit Hésiode. À ce poète qui vécut en Béotie vers l’an 900 avant J.-C., nous devons la première mention
2 t de le gouverner, afin que les hommes puissent y vivre . Il prendra pour première femme l’Océanide Métis, qui est la raison ;
3 de, le premier à nommer Europe, était né et avait vécu en Béotie… Relevons enfin deux autres éléments de parenté mythologiqu
4 , qui les cite, ajoute : « Leur excuse est qu’ils vivaient en un temps où l’on croyait encore qu’Adam parlait bas-breton, au moi
5 en 1932 : Pour les anciens peuples orientaux qui vivaient dans les pays d’où se lève le soleil, c’est-à-dire en Asie, par le mo
6 de d’après Asie et Europe, les Océanides. Hippias vivait au ve siècle avant notre ère. Avant lui, Hécathée de Milet, né vers
7 farouche, plus indocile et plus fougueux que s’il vivait dans une température toujours égale ; car ce sont les passages rapide
8 partout les populations agricoles et civilisées y vivent côte à côte avec les populations guerrières, et les premières, j’ente
9 Résurrection d’Homère, chap. VIII, Hésiode aurait vécu vers l’an 900, Homère vers l’an 850 av. J.-C. 2. André Varagnac : Co
2 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — Premiers plans d’union
10 e. Autrement doivent être dirigés les Scythes qui vivent hors le septième climat, ils subissent une grande inégalité de jours
11 « combien il est bon, combien il est agréable de vivre avec des frères et d’être fondu en un. »61 Après cette utopie subli
12 … Qui eût jamais pensé que le roi des Gaules dût vivre en une geôle britannique, et peut-être y mourir ? Et voici que nous s
3 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — Le problème de la guerre et l’essor des États (xvie siècle)
13 les emploie ou les tire de leur obscurité, qu’ils vivent dans une monarchie ou dans une république. Ainsi plus il y a d’États,
14 voient rien qu’elle. Ce Hollandais de naissance a vécu à Bruxelles, à Paris, en Angleterre et en Suisse, et il a visité l’It
15 afin de tout diviser par la discorde de ceux qui vivaient étroitement unis et de dépouiller le malheureux peuple, grâce à cette
4 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — « Têtes de Turcs »
16 lence en 1492, mort à Bruges en 1540, après avoir vécu à Louvain auprès d’Érasme, puis en Angleterre au service d’Henry VIII
17 au pouvoir des Turcs, et que ceux qui refusent de vivre sous ce joug, n’émigrent en grandes flottes vers le Nouveau Monde. Ma
5 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — Les grands desseins du xviie siècle
18 es esprits bornés croient) que tous sont tenus de vivre comme luy, et ne prise que ses coutusmes, à la façon de ces niais d’A
19 Souverains d’Europe, comme les autres hommes, de vivre en Paix, unis par quelque société permanente, pour vivre plus heureux
20 n Paix, unis par quelque société permanente, pour vivre plus heureux, sur la nécessité où ils se trouvent d’avoir des Guerres
6 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’ère des philosophes. De Leibniz à Condorcet — Perspectives élargies
21 lectable, surtout si on la ramène à l’unité. Il a vécu dans la plupart de nos pays, il souffre de leurs dissensions, il veut
22 n Allemagne, et là, il me sembla que l’on pouvait vivre avec le plus de liberté.114 Balthazar Gracian (1601-1658), célèbre
23 r, l’Angleterre pour y penser et la France pour y vivre . Carl von Linné (1707-1778), le « premier botaniste de l’Europe »,
24 yagent, c’est pour y verser leur argent, non pour vivre d’industrie ; ils sont trop fiers pour aller ramper hors de chez eux.
7 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’ère des philosophes. De Leibniz à Condorcet — L’Europe des lumières
25 tout était sauvage ; les habitants de ces climats vivaient , comme les Tartares ont toujours vécu, dans l’ignorance, dans la dise
26 climats vivaient, comme les Tartares ont toujours vécu , dans l’ignorance, dans la disette, dans la barbarie. Comptez-vous po
27 Londres n’ont qu’à s’en aller aux Orcades : ils y vivront comme nous vivions à Londres du temps de César ; ils mangeront du pai
28 s’en aller aux Orcades : ils y vivront comme nous vivions à Londres du temps de César ; ils mangeront du pain d’avoine, et s’ég
29 ont qu’à donner l’exemple. B. — Mais au moins ils vivraient sous la loi naturelle. La pure nature n’a jamais connu ni débats de p
8 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’ère des philosophes. De Leibniz à Condorcet — Pendant ce temps, l’Amérique du Nord…
30 ts et nous accompagne de ses vœux. Les hommes qui vivent sous le joug du pouvoir arbitraire n’en approuvent et n’en désirent p
9 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — La Révolution française et l’Europe
31 fait pas la guerre à lui-même, et le genre humain vivra en paix, lorsqu’il ne formera qu’un seul corps, la nation unique… La
10 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Plans d’union européenne contemporains de la Révolution
32 ue relie entre eux un intérêt commun, peut certes vivre et se développer, si on l’a dotée d’une constitution de ce genre145.
11 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Synthèses historico-philosophiques (I)
33 he se borne à répondre : Soyons donc contents de vivre sur cette partie du globe, même si l’Europe doit connaître encore plu
34 dans une nation ainsi fermée, dont les membres ne vivent qu’entre eux et fort peu avec des étrangers, qui acquiert par suite d
35 uiert par suite des mesures indiquées sa façon de vivre , son organisation et ses mœurs particulières, qui aime avec dévouemen
12 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Goethe
36 du percement de l’isthme de Panama : J’aimerais vivre assez pour le voir, mais ce n’est pas possible. J’aimerais voir aussi
37 en possession d’un canal à Suez. Oui, je voudrais vivre assez pour voir se réaliser ces trois grandes choses, et il vaudrait
38 ne laisse rien mûrir » et qui va nous obliger « à vivre au jour le jour sans jamais rien mettre sur pied ». Et il se félicite
39 ttre sur pied ». Et il se félicite d’avoir encore vécu dans l’âge de la culture, comme « l’un des derniers d’une époque qui
13 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — Un idéal de compensation : les États-Unis d’Europe
40 e ceinte de marais et entrecoupée de fleuves, dut vivre d’abord en vase clos, chacune ayant son propre idiome et sa façon de
41 des Thraces, toutes ces peuplades primitives qui vécurent bien avant que la civilisation orientale ne pénétrât en Europe avec s
42 une assemblée en laquelle vous vous sentirez tous vivre , une assemblée qui sera comme votre âme à tous, un concile souverain
43 n droit, ici commence ton devoir. Bas les armes ! vivez en paix… ! Si quelqu’un eût dit cela à cette époque, messieurs, tous
44 de droit international de son temps. L’expérience vécue du fédéralisme suisse le met en mesure de préciser certaines distinct
45 la Grande Europe. De cette façon elle n’aura pas vécu en vain ni sans gloire.216 Ainsi se réaliserait ce passage à l’Euro
46 e du Nord. Constantin Frantz part de l’expérience vécue d’une Allemagne moins une que diverse, donc destinée et préparée par
14 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — Un problème séculaire : la Russie et l’Europe
47 es prophètes, sans lui les peuples ne veulent pas vivre et ne peuvent pas même mourir ! Et toute cette sensation, je l’ai véc
48 s même mourir ! Et toute cette sensation, je l’ai vécue dans ce rêve ; les rochers et la mer, les rayons obliques du soleil c
49 is mis au service de la Russie tant que j’y avais vécu  ; une fois parti, je continuai à la servir, en élargissant seulement
15 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — De l’historisme au pessimisme
50 plement pas vu les réalités parmi lesquelles il a vécu pendant près d’un siècle. Les deux mondes en tout cas ne sont pas con
51 actuel » des populations et par leur « volonté de vivre ensemble » en vue d’un avenir commun. Cette analyse capitale pour tou
52 nté qu’ont les différentes provinces d’un État de vivre ensemble.246 Douze ans plus tard, dans une conférence à la Sorbonn
53 nent les époques très reculées, celles d’abord où vécurent les peuples aryens en Inde et aussi en Perse, ensuite celles où des c
54 mot, des institutions, des partis ; l’expérience vécue du spirituel dans tous les sens et toutes les directions ; cette aspi
55 e sens. Toutes les formes, toutes les manières de vivre , toutes les civilisations du passé, autrefois entassées les unes près
56 taires, ou des malins qui font de la démagogie et vivent de leurs mensonges. Personne n’a le courage de dire ou d’écrire que l
16 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Europe en question : de Spengler à Ortega — « Tout s’est senti périr »
57 lées et des gloses sur la tragédie qu’on vient de vivre , — et l’on pressent qu’elle n’est encore qu’au premier Acte. … Paul V
58 apidement durant le xve siècle. La Foi dont nous vivons fut de plus en plus mise en doute, et l’autorité morale dont tout dép
17 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Europe en question : de Spengler à Ortega — Crépuscule ou nouvelle aurore ?
59 ôt hommes et peuples profitent de l’occasion pour vivre sans impératifs. Car les impératifs européens existaient seuls. … Voi
60 La science, l’art, la technique et tout le reste vivent de l’atmosphère tonique que crée la conscience du commandement. Si ce
61 otre renaissance : … Les Européens ne savent pas vivre s’ils ne sont engagés dans une grande entreprise qui les unit. Quand
62 ever par tous ses meilleurs moyens : l’expérience vécue , l’expérience acquise, la spiritualisation. Car c’est dans les plus h
63 ion est leur destin, l’Europe est leur expérience vécue . Un grand phénomène devient européen : ainsi en fut-il de Jules César
64 u « crépuscule occidental » : Anaximandre aurait vécu de la fin du viie au milieu du vie siècle avant J.-C. dans l’île de
18 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des fédérations. De l’Unité de culture à l’union politique
65 ne comparaison entre les mondes dans lesquels ils vécurent … Il se peut que tout simplement nous en sachions plus sur le monde de
66 nc pas simplement que la civilisation en laquelle vécut Virgile soit plus proche de celle du christianisme que la civilisatio
67 eer — si la légende d’un Moyen Âge à la Novalis a vécu , si ce passé était fort loin d’être aussi chrétien qu’on l’a dit, ce
68 nité, l’époque de l’humanité qui désormais entend vivre et peut vivre en configurant librement son existence, sa vie historiq
69 de l’humanité qui désormais entend vivre et peut vivre en configurant librement son existence, sa vie historique, à l’aide d
70 ontente pas d’attendre « que ce soit passé » pour vivre ensuite comme si rien ne s’était produit, alors les conditions sont r
71 uel prix. Ils veulent la vie, nous des raisons de vivre , même mortelles. Voilà pourquoi l’Européen typique sera tantôt un rév
72 . Car s’ils sont pires, notre devoir est alors de vivre pour nos valeurs et de les affirmer. … Il n’est certes pas facile de
73 de ce que l’Europe et sa culture ont le droit de vivre . Peut-être ce « traditionalisme révolutionnaire » de l’Europe, comme
74 illions de bouteilles de Coca-Cola. L’Europe doit vivre et continuer de vivre. Mais elle ne le pourra que sur la base d’une a
75 de Coca-Cola. L’Europe doit vivre et continuer de vivre . Mais elle ne le pourra que sur la base d’une autoaffirmation culture
76 non seulement sa technique, mais ses manières de vivre et jusqu’à ses façons de se vêtir. Mais c’est au prix de son ancienne
77 us réduisait — expérience purement imaginaire — à vivre uniquement de ce que nous sommes, en tant que « nationaux », et que,
78 ifié. Il verrait qu’il ne lui est pas possible de vivre avec ce maigre recours purement national, mais que les quatre cinquiè
79 e en multiples fragments le fardeau de l’Histoire vécue et soufferte. On comprend alors que ce soit ici, en son cœur, que se
80 hnique, jette son filet sur les peuples, mais ils vivent en liberté sous sa protection. L’Histoire ensuite interviendra, et de
81 urrence des nations s’éteindra, l’Alsacien pourra vivre en tant qu’Allemand ou en tant que Français, sans être forcé ni à l’u
82 rcé ni à l’un ni à l’autre. Et surtout, il pourra vivre en tant qu’Alsacien, comme il lui plaira. Il y a là un gain pour la l
19 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Appendice. Manifestes pour l’union européenne, (de 1922 à 1960)
83 que sur la petite presqu’île européenne, 25 États vivent côte à côte dans l’anarchie internationale, sans qu’un pareil état de
84 poser elle-même de son propre destin. S’unir pour vivre et prospérer : telle est la stricte nécessité devant laquelle se trou
85 d’une structure à l’abri de laquelle elle puisse vivre en paix et en sécurité. Nous devons construire une sorte d’États-Unis
86 es et les espoirs qui rendent la vie digne d’être vécue . De la conjonction d’une vingtaine de « mouvements fédéralistes », d