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fait que répondre aux défis de la nature dont il
vivait
. Il s’agissait de survivre, et donc de continuer ce qui avait réussi
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s réactions rageuses des « défenseurs du droit de
vivre
» (c’est-à-dire de l’interdiction de l’avortement) qui défendent en r
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l’an 2000, tôt après, vers 2050, tous les humains
vivent
dans des agglomérations « de plus d’un million d’habitants » — précis
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on se demande de quoi ces gens pourraient bien «
vivre
», c’est-à-dire se nourrir, s’il n’y avait plus personne dans les cam
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gés par le béton. Parlons de ce qui est, que nous
vivons
déjà. Lors d’un colloque de sociologues et d’urbanistes qui n’arrivai
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me avait acquis : souvenirs d’échecs et de succès
vécus
, culture, éthique, recettes, craintes et désirs, vagues pressentiment
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nque de « vision » !) Parfois aussi, il veut bien
vivre
en laissant vivre, c’est-à-dire sans tuer trop de paysages, de privil
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!) Parfois aussi, il veut bien vivre en laissant
vivre
, c’est-à-dire sans tuer trop de paysages, de privilèges, de villes et
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ogiques, subitement accélérée, tout comme nous la
vivons
au xxe siècle : le désert qui s’étend au tiers de la Terre, la pollu
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dales criants du capitalisme sauvage, lutter pour
vivre
, tout en gardant la nostalgie d’un millenium, qui serait l’état bienh
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r, il n’y aurait plus ni présent ni avenir ; nous
vivrions
dans le passé, littéralement. Et c’est pourquoi l’avenir n’est pas à
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aine crête — c’est tout simplement l’ignorance où
vivent
la plupart d’entre nous quant à leurs véritables désirs, rêves ou bes
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’ensemble du territoire. Parce qu’il ne peut plus
vivre
en ville, le citadin se rue sur la campagne et ne tarde pas à la déna
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n, on fait croire aux gens qu’ils ne peuvent plus
vivre
heureux sans auto. Voilà l’affaire lancée. La passion de Ford se donn
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, sommeil sans prière106. » Cela s’appelle encore
vivre
. Mais l’homme qui était un membre vivant dans le corps de la nature,
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non mesurables de confort, de beauté, d’aisance à
vivre
. On comprend qu’ils n’aient pas enregistré tous les signes sensibles
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que du Figaro sur l’occupation de Prague que nous
vivions
« dans ce Paris de mars 1939, les derniers jours du bon vieux temps e
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cette Gorgone terrorisant le peuple allemand qui
vivait
désarmé et humilié sous le regard de ces milliers d’yeux » (Mein Kamp
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librement que l’essentiel : pourquoi voulons-nous
vivre
désormais ? C’est dans ce sens, le plus gênant pour nous, qu’irrévoca
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a discipline, qui relève du groupe ; le spirituel
vécu
prime sur le temporel réglé, le bonheur de se réaliser prime sur la s
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ne, donc le passage de sa virtualité à sa réalité
vécue
en acte. À cette fin, l’on disposera tout dans la cité — éducation, l
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es répercussions à l’infini de sa vocation unique
vécue
parmi les autres. Nul homme ne naît de soi, ni ne peut vivre seul, sa
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les autres. Nul homme ne naît de soi, ni ne peut
vivre
seul, sans l’aide qu’il reçoit et qu’il donne, sans l’amour qu’il reç
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tin), participant d’une vie commune, et destiné à
vivre
en « convivialité » — consociatio symbiotica, ainsi que l’écrivait Al
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e dans celui des anarchistes qui le nient mais ne
vivent
que de cette négation. Or, il n’y a pas de mystère de l’État. Nos gou
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ais la crise de la société industrielle, que nous
vivons
en cette fin du xxe siècle, parce qu’elle est la crise d’une formule
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rès le modèle même de tout régime totalitaire, je
vivais
dans son environnement à Francfort où j’avais accepté un poste de lec
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ume en trois évidences. 1. Les hommes ne peuvent
vivre
seuls qu’en régime d’exception pour peu de temps, dans la marge de gr
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un siècle encore, quatre cinquièmes de l’humanité
vivaient
dans des communautés villageoises millénaires, où l’existence entière
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llage programmé, ne vaudrait plus la peine d’être
vécu
. 130. Lettre ouverte aux Européens , p. 203. 131. Voir là-dessus
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vec un christianisme émersonien, qui se voulait «
vécu
mais non rituel ». — Enfin, les théories socialistes de Henry George
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omment les supporterai-je, une fois contraint d’y
vivre
? (Il faut toujours imaginer le plein succès des mesures que l’on pro
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es.) Et comment mes plus jeunes contemporains les
vivront
-elles ? Si l’on y est trop près les uns des autres, trop serrés, c’es
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es femmes et les enfants des « grands ensembles »
vivent
côte à côte sans se voir, dans la promiscuité cloisonnée. Rien ici ne
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l’État-nation bouc émissaire, mis à mort pour que
vivent
librement les personnes, en volonté de responsabilité. Car c’est l’Ét
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a communauté au sein de laquelle on concevrait de
vivre
, d’habiter, de coopérer, d’écouter et de se faire entendre, d’aider e
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lu la recréer, librement, à un autre niveau, pour
vivre
en homme, et c’est devenir une personne. Notre temps est celui des en
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d’uniformiser ses membres. Nul besoin que tous y
vivent
selon le même régime. Dans ses lettres aux communautés de l’Anatolie
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tiens pour le plus grand du xixe , Kierkegaard, a
vécu
toute sa vie dans le petit Danemark. Imaginez qu’en 1864, Bismarck a
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tte destruction possible et même achevée, de quoi
vivrait
-on dans l’attente des récoltes de l’an prochain ? Ce n’est pas non pl
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tentant de les rebâtir151. Mais les villages qui
vivent
encore sont dénaturés en tant que formes de vie communautaire. Leurs
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ette fin du xxe siècle, de montrer par l’exemple
vécu
des régions que l’État-nation est une formule périmée, au surplus meu
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à l’analyse rationaliste et que C. G. Jung voyait
vivre
dans ce qu’il nomme l’Inconscient collectif. De même que l’analyse pa
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in et de Viviane. Mais la Bretagne bretonnante ne
vivra
pas sans le pays gallo, sans Rennes et Nantes ; sans un corps et qui
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rer ce système de telle manière que la résultante
vécue
en soit constamment positive, c’est-à-dire qu’elle permette l’évoluti
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munautaires, et son indicateur sera le plaisir de
vivre
. (Il est au plus bas, comme on sait, dans les pays totalitaires, d’où
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« reconnue » à partir des besoins et des réalités
vécues
. Comme un cadre imposé ou décrété, non comme un espace défini par les
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C’est l’idée de la région elle-même et sa réalité
vécue
, non pas les bobards du « prestige national » dont les grandes firmes
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exécutif autonome ? Et les Allemands de l’Ouest à
vivre
dans onze Länder ? Qu’est-ce que les Suisses ont de moins que les Bel
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ne deviendra vivante que par les citoyens qui la
vivront
, conscients de leurs devoirs envers ce grand ensemble générateur de l
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à le créer. À l’image de la société où l’on veut
vivre
. Le pouvoir que l’on prend sur soi-même La vision d’une Europe
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s maux au lieu de les revendiquer, sera l’exemple
vécu
et réussi d’un dépassement de nos stato-nationalismes par la fédérati
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t en compte le bonheur, ou simplement l’aisance à
vivre
, plutôt que le gonflement artificiel du PNB. et les stocks de bombes
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— Le sens d’un péril imminent et la conscience de
vivre
un long cauchemar où tout est faux, impossible et réel ; le refus de
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Sorbonne qui ont même origine et même langue, et
vivent
ensemble. 183. Autre formulation du même principe par Guy Héraud : «
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de l’écrasement imminent. Comme la permission de
vivre
encore de nouveaux jours, de nouvelles nuits aussi, et d’y trouver pl