1 1977, L’Avenir est notre affaire. Introduction. Crise de l’avenir
1 fait que répondre aux défis de la nature dont il vivait . Il s’agissait de survivre, et donc de continuer ce qui avait réussi
2 1977, L’Avenir est notre affaire. Système de la crise — La religion de la croissance
2 s réactions rageuses des « défenseurs du droit de vivre  » (c’est-à-dire de l’interdiction de l’avortement) qui défendent en r
3 l’an 2000, tôt après, vers 2050, tous les humains vivent dans des agglomérations « de plus d’un million d’habitants » — précis
4 on se demande de quoi ces gens pourraient bien «  vivre  », c’est-à-dire se nourrir, s’il n’y avait plus personne dans les cam
5 gés par le béton. Parlons de ce qui est, que nous vivons déjà. Lors d’un colloque de sociologues et d’urbanistes qui n’arrivai
6 me avait acquis : souvenirs d’échecs et de succès vécus , culture, éthique, recettes, craintes et désirs, vagues pressentiment
3 1977, L’Avenir est notre affaire. Système de la crise — La clé du système ou l’État-nation
7 nque de « vision » !) Parfois aussi, il veut bien vivre en laissant vivre, c’est-à-dire sans tuer trop de paysages, de privil
8  !) Parfois aussi, il veut bien vivre en laissant vivre , c’est-à-dire sans tuer trop de paysages, de privilèges, de villes et
4 1977, L’Avenir est notre affaire. De la prévision — Naissance de la prospective
9 ogiques, subitement accélérée, tout comme nous la vivons au xxe siècle : le désert qui s’étend au tiers de la Terre, la pollu
10 dales criants du capitalisme sauvage, lutter pour vivre , tout en gardant la nostalgie d’un millenium, qui serait l’état bienh
11 r, il n’y aurait plus ni présent ni avenir ; nous vivrions dans le passé, littéralement. Et c’est pourquoi l’avenir n’est pas à
12 aine crête — c’est tout simplement l’ignorance où vivent la plupart d’entre nous quant à leurs véritables désirs, rêves ou bes
5 1977, L’Avenir est notre affaire. De la prévision — Première histoire de fous : l’auto
13 ’ensemble du territoire. Parce qu’il ne peut plus vivre en ville, le citadin se rue sur la campagne et ne tarde pas à la déna
14 n, on fait croire aux gens qu’ils ne peuvent plus vivre heureux sans auto. Voilà l’affaire lancée. La passion de Ford se donn
15 , sommeil sans prière106. » Cela s’appelle encore vivre . Mais l’homme qui était un membre vivant dans le corps de la nature,
16 non mesurables de confort, de beauté, d’aisance à vivre . On comprend qu’ils n’aient pas enregistré tous les signes sensibles
6 1977, L’Avenir est notre affaire. De la prévision — Deuxième histoire de fous : Hitler
17 que du Figaro sur l’occupation de Prague que nous vivions « dans ce Paris de mars 1939, les derniers jours du bon vieux temps e
18  cette Gorgone terrorisant le peuple allemand qui vivait désarmé et humilié sous le regard de ces milliers d’yeux » (Mein Kamp
7 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — Devenir soi-même
19 librement que l’essentiel : pourquoi voulons-nous vivre désormais ? C’est dans ce sens, le plus gênant pour nous, qu’irrévoca
20 a discipline, qui relève du groupe ; le spirituel vécu prime sur le temporel réglé, le bonheur de se réaliser prime sur la s
8 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — Passage de la personne à la cité
21 ne, donc le passage de sa virtualité à sa réalité vécue en acte. À cette fin, l’on disposera tout dans la cité — éducation, l
22 es répercussions à l’infini de sa vocation unique vécue parmi les autres. Nul homme ne naît de soi, ni ne peut vivre seul, sa
23 les autres. Nul homme ne naît de soi, ni ne peut vivre seul, sans l’aide qu’il reçoit et qu’il donne, sans l’amour qu’il reç
24 tin), participant d’une vie commune, et destiné à vivre en « convivialité » — consociatio symbiotica, ainsi que l’écrivait Al
25 e dans celui des anarchistes qui le nient mais ne vivent que de cette négation. Or, il n’y a pas de mystère de l’État. Nos gou
26 ais la crise de la société industrielle, que nous vivons en cette fin du xxe siècle, parce qu’elle est la crise d’une formule
27 rès le modèle même de tout régime totalitaire, je vivais dans son environnement à Francfort où j’avais accepté un poste de lec
28 ume en trois évidences. 1. Les hommes ne peuvent vivre seuls qu’en régime d’exception pour peu de temps, dans la marge de gr
29 un siècle encore, quatre cinquièmes de l’humanité vivaient dans des communautés villageoises millénaires, où l’existence entière
30 llage programmé, ne vaudrait plus la peine d’être vécu . 130. Lettre ouverte aux Européens , p. 203. 131. Voir là-dessus
9 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — Les variétés de l’expérience communautaire
31 vec un christianisme émersonien, qui se voulait «  vécu mais non rituel ». — Enfin, les théories socialistes de Henry George
32 omment les supporterai-je, une fois contraint d’y vivre  ? (Il faut toujours imaginer le plein succès des mesures que l’on pro
33 es.) Et comment mes plus jeunes contemporains les vivront -elles ? Si l’on y est trop près les uns des autres, trop serrés, c’es
34 es femmes et les enfants des « grands ensembles » vivent côte à côte sans se voir, dans la promiscuité cloisonnée. Rien ici ne
35 l’État-nation bouc émissaire, mis à mort pour que vivent librement les personnes, en volonté de responsabilité. Car c’est l’Ét
36 a communauté au sein de laquelle on concevrait de vivre , d’habiter, de coopérer, d’écouter et de se faire entendre, d’aider e
37 lu la recréer, librement, à un autre niveau, pour vivre en homme, et c’est devenir une personne. Notre temps est celui des en
38 d’uniformiser ses membres. Nul besoin que tous y vivent selon le même régime. Dans ses lettres aux communautés de l’Anatolie
39 tiens pour le plus grand du xixe , Kierkegaard, a vécu toute sa vie dans le petit Danemark. Imaginez qu’en 1864, Bismarck a
40 tte destruction possible et même achevée, de quoi vivrait -on dans l’attente des récoltes de l’an prochain ? Ce n’est pas non pl
41 tentant de les rebâtir151. Mais les villages qui vivent encore sont dénaturés en tant que formes de vie communautaire. Leurs
10 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — Que tout appelle les régions
42 ette fin du xxe siècle, de montrer par l’exemple vécu des régions que l’État-nation est une formule périmée, au surplus meu
11 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — Les variétés de l’expérience régionale
43 à l’analyse rationaliste et que C. G. Jung voyait vivre dans ce qu’il nomme l’Inconscient collectif. De même que l’analyse pa
44 in et de Viviane. Mais la Bretagne bretonnante ne vivra pas sans le pays gallo, sans Rennes et Nantes ; sans un corps et qui
45 rer ce système de telle manière que la résultante vécue en soit constamment positive, c’est-à-dire qu’elle permette l’évoluti
12 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — L’autogestion politique
46 munautaires, et son indicateur sera le plaisir de vivre . (Il est au plus bas, comme on sait, dans les pays totalitaires, d’où
47 « reconnue » à partir des besoins et des réalités vécues . Comme un cadre imposé ou décrété, non comme un espace défini par les
48 C’est l’idée de la région elle-même et sa réalité vécue , non pas les bobards du « prestige national » dont les grandes firmes
49 exécutif autonome ? Et les Allemands de l’Ouest à vivre dans onze Länder ? Qu’est-ce que les Suisses ont de moins que les Bel
13 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — Stratégie
50 ne deviendra vivante que par les citoyens qui la vivront , conscients de leurs devoirs envers ce grand ensemble générateur de l
51 à le créer. À l’image de la société où l’on veut vivre . Le pouvoir que l’on prend sur soi-même La vision d’une Europe
52 s maux au lieu de les revendiquer, sera l’exemple vécu et réussi d’un dépassement de nos stato-nationalismes par la fédérati
53 t en compte le bonheur, ou simplement l’aisance à vivre , plutôt que le gonflement artificiel du PNB. et les stocks de bombes
54 — Le sens d’un péril imminent et la conscience de vivre un long cauchemar où tout est faux, impossible et réel ; le refus de
55 Sorbonne qui ont même origine et même langue, et vivent ensemble. 183. Autre formulation du même principe par Guy Héraud : «
14 1977, L’Avenir est notre affaire. Conclusion. « Sentinelle, que dis-tu de la nuit ? »
56 de l’écrasement imminent. Comme la permission de vivre encore de nouveaux jours, de nouvelles nuits aussi, et d’y trouver pl