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omité Hays, — le jeune Américain, s’il trouve une
voie
saine et quelques disciplines praticables, sera vraiment le génie du
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le gouvernement de l’Europe. Il n’y a pas d’autre
voie
possible et praticable. Les USA ne sont pas dirigés par une assemblée
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liberté », dit la chanson. Mais il arrive que les
voies
et moyens que nous imaginons pour le réaliser — religions, éthiques,
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uf… Où irons-nous ? Seul le fédéralisme ouvre des
voies
nouvelles. Seul il peut surmonter — voyez la Suisse — les vieux confl
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aire, ce qui m’effraye encore un peu, bien que je
voie
venir le jour où la réaction la plus noire sera le dernier refuge des
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re que des phrases banales : « Viens ici qu’on se
voie
un peu. Eh bien ! tu n’as pas trop changé ! » Mais d’un coup d’œil, v
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loin. Ce n’est pas une erreur qui doit ouvrir la
voie
. Mais essayons de ramener l’attention sur cet obstacle tant de fois r
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estin d’un homme, — mon destin ? C’est ici que la
voie
prend naissance. Tu as un destin si tu es distinct. Tout homme, dès q
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olé par le sort, entre en superstition : c’est sa
voie
clandestine. L’explorateur va découvrir au loin ses propres amulettes
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a tête a passé. Car si je suis unique, il est une
voie
qui n’est tracée que pour moi seul, et que seul je pourrai deviner co
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rée sous les pas qui la suivent. (Par toute autre
voie
sûre et connue, où que j’arrive, je me perdrais en route.) Dans l’in
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rs. ⁂ Que chacun donc découvre ses symboles et la
voie
que lui seul peut frayer pour s’approcher des mystères communs. Mais
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anaux, écluses, ou signaux éprouvés, jalonnant la
voie
clandestine, fleurs de cette « rhétorique du rêve » que Jean-Paul a n
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e superstitieux va loin, s’il est grand : dans la
voie
de l’incomparable, il va jusqu’au bout de lui-même. ⁂ Erreur commune
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c déterminé ? Nous n’aurions plus qu’à suivre une
voie
rigide, fixée de toute nécessité par le Destin ? Erreur commune et do
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même question : c’est à savoir s’ils suivent leur
voie
ou s’ils l’inventent ? S’ils ne l’inventent qu’en la suivant telle qu
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utre en joue, et s’en jouent. s. « Notes sur la
voie
clandestine », Cahiers de la Pléiade, Paris, n° 3, hiver 1948, p. 57-