1 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Première partie. La Voie et l’Aventure — Où les voies se séparent
1 Chapitre IOù les voies se séparent « Ce qui s’oppose coopère, et de ce qui diverge procèd
2 rituelle de deux expériences différentes, de deux voies longtemps divergentes, de deux types d’aventure humaine que l’on peut
3 ans nul doute, mais ils sont beaucoup plus : deux voies de l’homme, deux directions maîtresses de sa Quête inlassable du Réel
4 commente ainsi ce bref dialogue : « Dans ces deux voies de réalisations de soi, l’une allant du cercle au carré, et l’autre i
5 la solitude la plus dénuée, et là découvre que la voie du salut est de refuser le monde, le corps et la souffrance, pour s’é
6 son moi seul, détaché, progressivement illuminé : voie de la connaissance directe de l’Esprit. L’Occidental, tournant le dos
7 er Dieu le Créateur en œuvrant dans Sa création : voie de l’obéissance active dans l’ombre de la foi. Le danger que court l’
8 maîtrise des réalités spirituelles.) Vérifier la Voie  : deux formes d’expérience. Pour l’Hindou, il s’agit d’arriver à la c
9 pas une connaissance suffisante, n’ouvre pas une voie vérifiable et qu’on puisse librement parcourir ; mais par le moyen d’
10 de refaire le signe de la Croix. Je disais que la voie de l’individu en Inde, comme celle du mystique médiéval, ne peut être
11 perdre en son accomplissement, puisque le moi est voie , et que la voie consiste à libérer progressivement une âme de l’illus
12 complissement, puisque le moi est voie, et que la voie consiste à libérer progressivement une âme de l’illusion d’être disti
13 le cercle divisé par un grand S qui représente la Voie ou le tao), un point noir frappe la partie blanche et un point blanc
14 la Grâce, voire un Dieu personnel. L’idée de la «  voie  » ou « loi individuelle » (Svadharma) semble rappeler l’idée de vocat
15 textes apparemment ruineux pour ma thèse des deux Voies . À quelle école mystique de l’hindouisme appartient l’auteur de cette
16 e cette phrase : « Écarte les choses, ô Amant, ta voie est fuite » ? De quelle yâna bouddhique relève celui qui a dit : « Il
17 écarté tout attachement » et s’être engagé sur la voie de la connaissance divine, « il faut demeurer dans l’action, gardant
18 s options primordiales qui ont donné cours à deux voies divergentes. Il m’a semblé que c’était dans le mystique, la religion
2 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Première partie. La Voie et l’Aventure — Où le drame se noue
19 ns la Personne du Fils. Ici prend son départ la «  voie  » chrétienne. Et ce n’est pas une méthode, une ascèse, un système, ce
20 le chemin, la vérité et la vie. » Au terme de la voie sera la Grâce, donnée par un Dieu personnel « qui nous a aimés le pre
21 nt trouver et vivre le chemin ? Pour l’Orient, la voie est connaissance, illumination progressive (ou même instantanée, selo
22 ant la personne. Ces termes ne définissent que la voie du chrétien, mais en est-il une autre en Occident ? Beaucoup d’hommes
23 ident ? Beaucoup d’hommes, il est vrai, sont sans voie , et surtout dans le monde d’aujourd’hui. Mais ceux qui en cherchent u
24 s, ils quittent en esprit l’Occident. Pourtant la voie chrétienne n’est pas tout l’Occident. Elle prend son point de départ
25 ’est l’Aventure occidentale de l’homme. Certes la voie chrétienne n’y est pas seule active, mais elle fut décisive et reste
3 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — La spire et l’axe
26  — et qui aurait pour symbole Ulysse cherchant sa voie entre un Charybde et un Scylla toujours à nouveau surgissants. Not
4 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — Le Château aventureux
27 ches » de l’Esprit, l’étreinte des corps ouvre la Voie mystique, et l’abandon total à la passion est décrit comme une conver
5 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’expérience du temps historique
28 ant de l’homme concret que Brahma d’un paria sans voie . Et l’Histoire dans l’esprit de nos contemporains prend la place de l
6 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’expérience de l’espace
29 rtir sans savoir où l’on va, mauvais de rêver des voies qu’on appellera divines : fabulation du cœur de l’homme, irrépressibl
7 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’exploration de la matière
30 ne d’un monde suffisant et fermé sur soi. Cette «  voie négative » de la science nous conduit à l’Inconnaissable. C’est le no
8 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’aventure technique
31 ne fût pas astreinte à suivre la loi rigide des «  voies ferrées » et ses horaires, mais pût aller à l’aventure : rêve typique
9 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — Les ambivalences du progrès
32 ale, l’URSS est alors au premier rang, ouvrant la voie . Ce qui a pris le nom de « progressisme » depuis 1945 est donc à l’év
33 double possibilité, et il la crée. Il ouvre deux voies divergentes, dont l’une conduit à un danger parfois mortel, l’autre à
34 énage mieux nos chances de voir un jour s’unir la Voie et l’Aventure. 88. Est-il besoin de rappeler ici les œuvres de Spe
10 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Troisième partie. Où allons-nous ? — Où l’Aventure et la Voie se rejoignent
35 Chapitre XIOù l’Aventure et la Voie se rejoignent Le dialogue nécessaire et possible Entre l’Orien
36 me devenir vitales. L’Aventure s’approchant de la Voie , l’une doit intégrer l’autre (mais au prix de sacrifices dont il n’es
37 répondant à ce livre, nous décrive à son tour la Voie comme j’ai tenté de le faire pour l’Aventure, et nous montre la cohér
38 — prenant alors conscience d’elle-même — et de la Voie traditionnelle, soumise à la question de notre présent vivant, dans u
39 ). D’autre part, le Brahmo Samaj devait ouvrir la voie à la théosophie de Mrs. Annie Beasant, dont les théories, hautement c