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veut d’autres fondements qu’une belle fièvre. Les
voies
de cette révolution nous sont encore imprévisibles ; je m’en explique
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moments les plus purs d’un drame, il arrive qu’on
voie
transparaître en filigrane cette forme mythique. Comme une grande ima
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’Iseut. Ils le boivent. Les voici entrés dans les
voies
d’une destinée « qui jamais ne leur fauldra jour de leurs vies, car i
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ui tourne à réalité. »7 Voilà qui nous met sur la
voie
d’une première explication d’épisodes tels que ceux de l’épée de chas
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l du mythe, dans sa pureté fruste et grande. Deux
voies
nous tentent maintenant : l’une remonte vers les arrière-plans histor
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e aimé « comme dans le ciel », car l’amour est la
voie
qui monte par degrés d’extase vers l’origine unique de tout ce qui ex
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ans se diviser, l’Amour de Dieu nous a ouvert une
voie
radicalement nouvelle : celle de la sanctification. Le contraire de l
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tion de l’Amour sera en même temps son ascèse, la
voie
qui mène au-delà de la vie. Agapè au contraire ne cherche pas l’unio
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le si nous n’étions pas en mesure de retracer les
voies
et moyens historiques de cette renaissance de l’Éros. Or nous avons d
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rt. Et l’on conçoit que le terme nécessaire de la
voie
illuminative d’un Sohrawardi, d’un Hallaj, ait été le martyre religie
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cycle de la Table ronde. Et l’on peut suivre les
voies
de cette transmission dans les documents historiques. Aliénor de Poit
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de ce qui vous est advenu, dit le prud’homme. La
voie
de droite que vous avez dédaignée au carrefour était celle de la chev
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vez longtemps triomphé ; celle de gauche était la
voie
de la chevalerie célestielle, et il ne s’agit plus là de tuer des hom
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et sera cent fois humilié quand il errera dans la
voie
céleste. Il a choisi la voie terrienne, il a trahi l’Amour mystique,
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nd il errera dans la voie céleste. Il a choisi la
voie
terrienne, il a trahi l’Amour mystique, il n’est pas « pur ». Seuls l
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que s’est transmise au cycle courtois non par des
voies
proprement religieuses, mais par le culte plus profane des héros et d
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stiques du xiiie et du xviie siècle : les trois
voies
purgative, illuminative et unitive sont ici très précisément préfigur
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séparations), voilà la suprême vertu, et la vraie
voie
divinisante. Entre ces deux extrêmes illustrés par le mythe sur l’arr
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décisif appel devrait introduire Tristan dans la
voie
des macérations et le conduire à l’endura. Mais emporté par la violen
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de la Croix ? « Éloigne les choses, amant ! — Ma
voie
est fuite. » Et Thérèse d’Avila disait, plusieurs siècles avant Noval
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er gravement — à partir de l’amour humain, et par
voie
de sublimation, non par la voie inverse, allant de l’Amour divin aux
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ur humain, et par voie de sublimation, non par la
voie
inverse, allant de l’Amour divin aux métaphores, qui convient pour le
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ents de l’homme fervent. » Pour Eckhart, la vraie
voie
mystique n’est pas celle qui, s’élevant d’un état de sentiment, mèner
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’âme élue et du Christ époux de l’Église. Mais la
voie
de l’homme séparé, c’est la passion — et la passion est partout dans
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a mystique orthodoxe apparaît-elle enfin comme la
voie
purgative par excellence, la meilleure discipline qui nous permette d
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ns pu décrire une assomption du mythe. C’était la
voie
montante et elle nous a conduits à une dissolution libératrice du « c
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« charme ». La littérature, au contraire, est la
voie
qui descend aux mœurs. C’est donc la vulgarisation du mythe, ou pour
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st encore le chanoine Pétrarque qui lui montre la
voie
, en consacrant ses derniers chants à la louange de la Vierge Notre-Da
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èse à laquelle il n’est pas initié, et suivre une
voie
que le malheur des temps rend totalement impraticable. L’Église de Ro
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tion de la morale profanée du xviiie . C’est la «
voie
négative » d’un athée qui désespère d’échapper à ses liens, et qui dé
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ômes. 19.Vulgarisation du mythe Il y eut la
voie
poétique du mythe. Edgar Poe engendra Baudelaire, qui engendra le sym
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adition alanguie, intellectualisée, sophistiquée.
Voie
décidément trop étroite pour qu’un homme s’y engage tout entier : aus
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Ascèse exactement facultative. Il y eut aussi la
voie
romanesque du mythe ; mais elle ne tarda guère à déboucher sur une ro
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sprit, comme je le crois, nous engageait dans les
voies
irréelles), ce n’est pas revenir au réel, mais s’égarer dans la zone
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’esprit et retrouve par lui sa paix. Telle est la
voie
. Éros mortel, Éros vital — l’un appelle l’autre, et chacun d’eux n’a
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Führer qui détient les secrets d’initiation à la
voie
divinisante. 166. Scène d’un roman de Caldwell intitulé la Route au
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Du désir à la mort par la passion, telle est la
voie
du romantisme occidental ; et nous y sommes tous engagés pour autant
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raliste qui prétendait détourner l’homme de cette
voie
mortelle, divinisante, en lui « prouvant » qu’elle débouche dans sa p
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deux thèmes que je vais esquisser indiquent deux
voies
de dépassement, dans la ligne de cet ouvrage, mais au-delà du schémat
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e jugement. Mais je le rejoins par de tout autres
voies
. Car l’opposition évidente entre la courtoisie et la mystique de sain
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n’ai pas varié depuis, mais un peu avancé sur les
voies
que j’avais jalonnées. Dans Comme toi-même 252, je suggérais que l’
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ert-Marie Schmidt fait grand cas, encore qu’on ne
voie
pas de rapport entre le génie novateur de Guillaume et leurs platitud