1 1969, Le Monde et Le Monde diplomatique (1950-1982). Une longue et vieille histoire (7 juin 1969)
1 ché occidentale depuis la fin du siècle dernier. ( Voir Nietzsche et Lou Salomé, les symbolistes, La Porte étroite, Proust).
2 1971, Le Monde et Le Monde diplomatique (1950-1982). La poussée régionaliste en Europe occidentale (avril 1971)
2 938, Gabriel Marcel peut écrire : « Comme l’avait vu profondément Arnaud Dandieu, qui, sur ce point, a été vraiment un pro
3 considère l’ensemble de ces « cas spéciaux », on voit se dégager deux classes de motifs principaux, les ethniques et les éc
4 ment aberrants », comme l’écrit J.-F. Gravier. On voit tout de suite par ces exemples que les régions ethniques et les régio
3 1971, Le Monde et Le Monde diplomatique (1950-1982). L’absence d’une « culture nationale », facteur du développement intellectuel (26-27 septembre 1971)
5 ’espace et dans le temps, mais en Suisse, cela se voit mieux, se vérifie plus aisément. Sans même parler de l’abbaye de Sain
6 cercle du grand Bodmer. Bâle, dans le même temps, voit naître, héritiers imprévus mais fidèles de ses traditions humanistes
7 civisme et la vie culturelle en Suisse. Stendhal voyait dans le cénacle de Coppet, rassemblé par Mme de Staël, « les états gé
4 1971, Le Monde et Le Monde diplomatique (1950-1982). Paul Valéry et l’Europe (29 octobre 1971)
8 e » — déjà très bien cristallisée, on vient de le voir , — Valéry en arrive à sa théorie des trois sources : Toute race et t
9 e l’Europe n’y seraient pas incluses. Mais on y a vu communément une définition générale et substantielle. À qui s’appliqu
10 rent le théâtre de tant de splendeurs, et je n’ai vu qu’abandon et que solitude. […] Qui sait si sur les rives de la Seine
11 ux noms. Lusitania aussi est un beau nom. Et nous voyons maintenant que l’abîme de l’histoire est assez grand pour tout le mon
12 le que les Romains surent prendre. Ce que Valéry voit très bien, c’est que la politique de nos États-nations, qui refusent
5 1972, Le Monde et Le Monde diplomatique (1950-1982). « Le respect du réel, c’est le revers du paradoxe » (14 décembre 1972)
13 iècle. Tout cela dans ces années 1932 à 1936, qui voient triompher Hitler, Mussolini et Staline… Vous écriviez dans votre Cahi
14 parant cette nouvelle édition, j’ai été frappé de voir la continuité, d’autres diraient l’obstination, de ma pensée. J’ai re
15 t des tendances divergentes. L’éclectisme est mal vu au temps des fanatiques, qui ont peut-être raison sur ce point. Mais
16 té. Christ a souffert « sous Ponce Pilate ». J’ai vu l’autre jour, au musée de Jérusalem, la stèle portant gravé le nom du
17 nion et l’autonomie… l’Un et le Divers… paradoxe. Voyez -vous, le respect du réel, c’est le respect du paradoxe. C’est vrai qu
18 ur la première fois dans son histoire, l’homme se voit contraint de choisir librement son avenir. Et il y est contraint du s
6 1972, Le Monde et Le Monde diplomatique (1950-1982). Descartes inversé ou le zen occidental (14 décembre 1972)
19 aisais tout ce que l’on me prescrivait, et que je voyais faire aux autres. Je prenais avec soin le cran d’arrêt, bloquais mon
20 a main droite et l’écarta de la garde du fusil. «  Voyez , dit-il, comme vos doigts sont crispés. Rien d’étonnant si vous tirez
21 vous allez essayer. Vous avez le noir ?… Vous ne voyez plus que le noir ?… » Je n’entendais plus rien. Le disque noir dansai
22 ens servent nécessairement ces fins. Car un moyen vu sans sa fin est insensé, et ne saurait donc être jugé mauvais ou bon.
7 1974, Le Monde et Le Monde diplomatique (1950-1982). La révolte des régions : l’État-nation contre l’Europe (mars 1974)
23 se dire, non se faire, pour des raisons que l’on voit très bien. Personne n’en veut d’ailleurs, et ses protagonistes moins
8 1979, Le Monde et Le Monde diplomatique (1950-1982). Avez-vous lu Jérôme Deshusses ? (16 mars 1979)
24 -il du présent de ce siècle ? Jérôme Deshusses le voit comme la Géhenne, cette vallée proche de Jérusalem qui servait de déc
25 un terme sobre « pédagogie des catastrophes », se voit ici porté à l’extrême du défi. « C’est la vie entière, cette fois, qu
26 ligions instituées, la foi, les cultes et Marx se voient renvoyés au néant noétique de leur commun matérialisme. En désaccord
27 à la vérité dans tous ses risques, on n’avait pas vu cela depuis Nietzsche. Jérôme Deshusses a le temps pour — à supposer
9 1979, Le Monde et Le Monde diplomatique (1950-1982). Le fédéralisme helvétique dans l’Europe d’aujourd’hui (24-25 juin 1979)
28 ossible dès le principe. Essayons cependant, pour voir . La fédération suisse est née au xiiie siècle d’un pacte (fœdus, d’o
29 ésident la santé et la vitalité de l’ensemble. On voit ici la double erreur tragique des jacobins de gauche et de droite, qu
30 ue ceux-ci ont fait à leurs provinces, mais on ne voit que trop bien ce qui incite les jacobins de tous pays à craindre que
31 ira-t-on, toutes les fédérations existantes ne se voient -elles pas contraintes, sous la pression des faits, à renforcer les me
32 va s’étendre à l’Europe, ou bien la Suisse va se voir réduite au statut d’un État-nation en réduction, avec ses problèmes i
10 1982, Le Monde et Le Monde diplomatique (1950-1982). L’amour, les régions et l’Occident (20 août 1982)
33 oses espérées, ferme assurance de celles qu’on ne voit pas », selon l’Épître aux Hébreux. L’avenir du personnalisme ? Eh bie
34 sation sont protestants, Defferre et Rocard. Vous voyez un rapport entre protestantisme et régionalisme ? Bien sûr. Chacun sa
35 biose comme les cellules d’un tissu organique. Je vois là notre seule garantie de paix, dans les États d’abord, en Europe en
36 L’Idéologie française, de Bernard-Henri Lévy. 4. Voir Le Monde du 20 mai 1982. q. Rougemont Denis de, « [Entretien] L’amo
37 u suivant : « Denis de Rougemont, qui est suisse, vit près de la frontière franco-genevoise, mais du côté français, au pied