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la salle de l’école des garçons. Il me tardait de
voir
une fois les habitants du village réunis, leur façon d’être ensemble,
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moi une grosse luronne s’agitait sur son banc. Je
voyais
une puce circuler sur sa nuque grasse. Un des garçons s’en aperçoit,
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ant le journal de l’île pour allumer le feu, j’ai
vu
l’annonce d’une conférence contradictoire à A… : « La Bible et les tr
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ntaine d’auditeurs : paysans et pêcheurs, cela se
voit
. Au premier rang, deux « dames », l’une très vieille. Ce sont les seu
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’agissait de gagner leur confiance, et ensuite on
verra
si on peut aller plus loin. — Mais ne croyez-vous pas qu’on pourrait
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olonté du peuple, comme si on ne les avait jamais
vus
ou jamais aimés ! Là-dessus, quantité de pensées et de conclusions qu
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pas large. Comme la mère Renaud était venue nous
voir
la veille, nous ne cherchâmes pas plus loin la cause du phénomène. Il
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pleine de puces. Cela n’a l’air de rien, mais je
vois
là comme un symbole. Les livres devraient être utiles. On devrait y t
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s l’idée de se poser ; et c’est là qu’ils croient
voir
leur astuce. Astuces, petites secousses, grandes secousses, indiscrét
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s précédentes. Il me semble même qu’elle m’a fait
voir
« le peuple » pour la première fois de ma vie. Première constatation
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quoi cela sert-il ? D’ailleurs, on n’en a jamais
vu
. Quant à la politique, c’est tout à fait autre chose. C’est un certai
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nt, ce « peuple » qu’il s’agit d’aider, et que je
vois
encore si mal. (Ce qui ne m’a pas empêché jusqu’ici de m’occuper de p
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) Février 1934 Les gens. — Du haut des dunes, je
vois
les terres divisées en parcelles minuscules. Sur ces parcelles des ho
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les choses simples, rudimentaires. Mais quand je
vois
ces hommes et ces femmes accrochés à cette terre pauvre, qu’ils gratt
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. Quelle conclusion tirer de tout cela ? Quand on
voit
les choses et les êtres de trop près, on perd le peu de foi que l’on
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à l’écart de la « vraie » circulation. Et l’on ne
voyait
guère que des gares, ce qu’il y a de plus attristant dans chaque vill
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ve à grand son de trompe, c’est enfin ce que l’on
voit
le mieux de chaque pays. La voie ferrée était une sorte d’insulte à l
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ocale : elle la traversait abstraitement, sans la
voir
, sans tenir compte de ses circonstances. Sur ses bords ne vivait qu’u
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nton de marécages mélancoliques ; et parfois l’on
voyait
scintiller, dans un lointain nuageux et sous une trouée d’or, la mer.
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nt sur les faits que je venais d’exposer, afin de
voir
si mes auditeurs étaient de la même espèce que ceux de l’île : cette
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n mouvement politique en dehors des partis, et de
voir
une fois ce qu’il y aurait à changer pratiquement dans chaque provinc
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fonde ambiguïté où naît le romantisme, et dont il
vit
! Croire que le rêve ne révèle rien que nos secrets, ce serait tomber
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absolu ; et pourtant — voici le paradoxe —, nous
voyons
bien que les grands mystiques, et après eux les romantiques, passent
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rouve en lui une blessure qui déchire tout ce qui
vit
en lui, et que peut-être lui fit la Vie même. » Non sans lucidité, Mo
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x. Il faudra donc chercher au-delà. Et nous avons
vu
que le rêve, ou la descente au fond de l’inconscient, représentent po
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tte-ciel, de cette couleur orangée aérienne qu’on
voit
aux crêtes des parois rocheuses, alors que la vallée s’emplit d’une o
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eur. À Central Park, au milieu des prairies, vous
voyez
affleurer de larges dalles de granit. Autrefois, les glaciers sont ve
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ont belles dans ce pays ! » Soudain, je n’ai plus
vu
les gens. Le train surgissait du tunnel dans une plaine de marécages
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’asphalte et le vent fou ! Si le détail est laid,
voyez
l’ensemble. Pour un homme qui est seul, Manhattan est sublime. Il n’a
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is-cents mètres du sol. Pour la première fois, je
vois
une ville aussi purifiée de nature que l’est de prose un groupe de mo
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y trouve un charme, simplement. Mais quand je la
vois
du haut de mon douzième étage, en enfilade, petite tranchée d’asphalt
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transformerait. Si je me tourne vers le nord, je
vois
un monde de terrasses, du dixième au trentième étage du River Club, o
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me souviens de ce que j’ai sous les yeux : je le
vois
déjà comme je me le rappellerai, une fois de retour en Europe. J’en c
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a terrasse par un gouffre profond mais étroit, je
vois
des couples et des solitaires éteindre et rallumer leurs lampes. Une
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nt.) Cette rue, comme cent autres pareilles, fait
voir
en coupe la société américaine. C’est une coupe mégaloscopique — le c
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auvetage. Dans un sous-sol violemment éclairé, je
vois
quelques Chinois courbés qui empilent du linge ; au cinquième, une gr
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strictement rectangulaire. Tous les objets qu’on
voit
sont des rectangles, à part les chiffons et les chats. Les façades, h
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pour les directeurs de bureaux. C’est ce qu’on en
voit
de l’étranger. Cohoes Ayant remarqué qu’on me refusait du beurr
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nternationale de province, sans grand avenir, qui
vit
déjà sur son passé d’un siècle… Robert me dépose devant l’entrée de s
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le trottoir par trois portes grandes ouvertes. Je
vois
Robert tomber la veste, lire quelques lettres, puis je l’entends dict
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erçue. J’ai ouvert cette agence que vous venez de
voir
, et je n’ai plus piloté depuis lors. Aujourd’hui, je suis président d
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qui monte entre des barrières blanches. — Et vous
verrez
ce qu’elle en a fait ! C’est sa manière de se venger de W…, car c’éta
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géants, comme des ailes noires. Je n’en ai jamais
vu
d’aussi grands, ils montent jusqu’aux fenêtres du deuxième étage. Une
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ington. (C’est une pièce de musée que nous allons
voir
, remisée sous la colonnade des écuries.) Nous pénétrons dans un vesti
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n, en silhouette sur la crête d’une colline, nous
voyons
deux chevaux au galop. Ils disparaissent dans un vallonnement et main
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ne, suivie d’un homme. Comme ils s’approchent, on
voit
qu’elle tient la bride d’une main, et de l’autre porte à sa bouche un
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la vitalité inépuisable d’un peuple libre, et qui
voit
grand sans se forcer. Voici enfin un spectacle émouvant qui n’effraye
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kilomètres carrés de nos terres. Si bien qu’on ne
voit
plus très clairement s’il s’agit de poser les bases de la paix ou de
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aix, mais chacune des nations qui la composent se
voit
menacée d’annexion politique ou de colonisation économique. Voici le
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ibération11. C’est pourquoi, dès l’année 1945, on
vit
surgir dans toute l’Europe un pullulement de petits groupes fédéralis
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ût notre Mémorandum sur l’Assemblée européenne se
voyait
accepté sans réserve par le gouvernement français, bientôt suivi par
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r les exportations. L’homme de la rue s’étonne de
voir
cette farce rééditée chaque jour avec tant de gravité. Il se dit naïv
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alité finale qui les surprenne. Christophe Colomb
voyait
les Indes, ou nommait ainsi sa vision. Contre vents et marées, contre
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, pour nos yeux étonnés, la Terre promise. 11.
Voir
le recueil de documents intitulés L’Europe de demain (La Baconnière)
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ils n’y étaient pas allés. L’événement s’est donc
vu
noyé sous un déluge de clichés contradictoires. Assembleurs de nuées
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s. Elle suivra ceux qui marchent, ceux qui ont su
voir
le but et qui ont osé lui donner son vrai nom : fédération. Les progr
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les couloirs et les clubs de Strasbourg, on a pu
voir
se former deux écoles. La première tient le Comité des ministres pour
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ans préjuger de l’issue d’un tel débat, l’on peut
voir
dès maintenant dans le seul fait qu’il ait lieu, la preuve d’une très
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assistait aux travaux de l’Assemblée, et qui a pu
voir
notre Mouvement à l’œuvre, s’écriait à Strasbourg : « J’ai été le tém
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sible, d’un très petit nombre d’hommes qui ont su
voir
juste… » Il venait de découvrir l’Europe, ses limitations, son génie.
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si violente et douloureuse, si concrète qu’on se
voit
dispensé de toute autre considération philosophique ou historique ten
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ense réellement qu’un homme en vaut un autre), on
voit
aussitôt la passion s’atténuer ou disparaître. Enfin, l’idée de progr
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blement. Elle ne sait pas encore. Mais ce qu’elle
voit
très bien, c’est qu’elle n’est plus le centre du monde, sur le plan d
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pas moins horreur que la Nature. De plus, elle se
voit
amputée, pour le moment, d’un quart de sa population à l’Est, et de l
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t de la péninsule ibérique à l’Ouest. Le reste ne
vit
encore qu’en vertu de l’aide intelligente que lui donne un des deux e
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aleurs régnantes et les activités officielles, se
voit
niée, punie, qualifiée d’immorale. Mais d’autre part, dans nos pays,
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evenue presque vide et sans effets. À l’Est, nous
voyons
se former une véritable culture censoriale. Le critère politique est
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le fut jamais du mécénat privé, notre culture se
voit
contrainte d’obéir à des « nécessités » qui lui sont étrangères et la
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se, les régimes totalitaires de l’Est ont si bien
vu
l’importance primordiale de la culture qu’ils l’ont immédiatement éta
70
Mais un musée, ce n’est pas de la culture. Je ne
vois
pas d’exemple historique d’une culture qui ait encore créé dans une n
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oup plus qu’une promesse, mais c’en est une. Nous
verrons
ce qu’elle vaut, avant la fin de l’année. Dans le domaine économique,
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dispersés entre nos vingt nations. Partout, l’on
voit
surgir des instituts13 dont les programmes et les buts se ressemblent
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ble alors que c’est l’ensemble de l’Europe qui se
voit
attaqué par les propagandes que l’on sait. La nécessité se fait donc
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rafic d’une grande cité de l’Occident comme on en
voit
en Amérique du Sud : plus uniformément modernes que les nôtres. Noton
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ennemi. L’Occidental, qui ne se connaît plus, va
voir
ailleurs comment on croit, mais sans désir sérieux de partager la foi
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n peu mauve des cotonnades, que je n’avais encore
vu
qu’en Italie et plus rarement au Brésil.) Nous descendons. Les escali
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des passants à pieds nus qui circulent sans nous
voir
de leurs yeux fixes et ardents. Nous croise un être demi-nu, très vie
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extraits à ses disciples. Je ne sais si j’ai rien
vu
de plus touchant, ni jamais un groupe d’hommes plus dignes et candide
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ires chez nous pour une tâche déterminée, où j’ai
vu
jusqu’à cinq personnes sur une bicyclette — le père, la mère, et troi
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omposer ce que l’on m’a dit de lui et ce que j’ai
vu
de l’homme, pendant une entrevue « banale », et c’est son prix. Nehru
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stinct de son rôle historique. On dirait qu’il le
voit
avec quelque distance. Un moraliste en somme, mais sans foi religieus
82
s États, au milieu d’une partie serrée, l’Inde se
voit
sommée de jouer. Elle n’est pas équipée, ni entraînée. Elle ne sait p
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se comme d’une nation « une et diverse ». Il faut
voir
qu’elle est une parce qu’elle est diverse. Le goût du juste milieu, l
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ble à s’y méprendre aux Suisses parmi lesquels je
vis
, que je vois dans la rue, que j’entends dans les trains, avec lesquel
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prendre aux Suisses parmi lesquels je vis, que je
vois
dans la rue, que j’entends dans les trains, avec lesquels j’ai fait m
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l’apparat, et même des majuscules typographiques (
voir
l’école graphique de Zurich) se sent complètement dépaysée dans ces s
87
‟ces mariages mixtes ne réussissent jamais”. Elle
voyait
dans son attitude un exemple miraculeux de sacrifice personnel et une
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ive, — ou faut-il dire précisément parce qu’il en
vit
? Et ce sont des hommes d’exception qui les révèlent dans leurs œuvre
89
e tactique conformiste, puisque c’est elle qui se
voit
dorénavant « admise », comme l’était la conduite inverse au dernier s
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applications humanitaires ou techniques, nous les
voyons
tous assurer les devoirs sociaux ou civiques, éducatifs ou spirituels
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élève sans relâche contre la guerre froide, et se
voit
accusé de neutralisme par les bourgeois anticommunistes. Zwinglien pa
92
nique Othmar Ammann, autant de Suisses qui ont su
voir
grand — mais pas chez eux. Lucien Febvre, admirable historien de la c
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sauté. Cas unique, dans l’Europe moderne. J’ose y
voir
le plus grand privilège des Suisses : quelle que soit leur petite pat
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munalistes, régionalistes et nationalistes, qu’on
voit
partout en plein essor, qu’il s’agisse de Nations en instance de divo
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ns plus ou moins contraignantes. Au surplus je ne
vois
guère d’État-nation de type unitaire que ce double mouvement de conve
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s ou cités libres, comme Rousseau l’avait si bien
vu
; ni aux conditions de développement, de rentabilité et de sécurité,
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Suisse, c’est le régime fédératif lui-même qui se
voit
invoqué (non sans paradoxe d’ailleurs), pour refuser de se laisser en
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prescrire, être très sûr de sa formule. Or je ne
vois
pas terme du langage politique qui prête à pires malentendus ! Un Fra
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me de fédéralisme étant tabou à Strasbourg, il se
verrait
obligé de quitter le comité si l’on adoptait ma proposition. Je compr
100
mais qu’elle soit juste et éclairée.) Nous allons
voir
, enfin, que nos critères d’évaluation des dimensions et d’attribution
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ions publiques en général. C’est ce qu’avait bien
vu
le regretté Pierre Duclos, lorsqu’il relevait que « le fédéralisme vi
102
e Duclos, lorsqu’il relevait que « le fédéralisme
vit
d’une vie que la forme institutionnelle dénommée État ne suffit pas à