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est d’abord un sentiment. J’avais avant d’y venir
vu
tant de films et lu tant de romans américains : ils donnaient, je le
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moins frappants, les plus quelconques. Mais je ne
voyais
pas l’Amérique dans ces photos et ces livres, où elle est. Et quand j
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ens moins jugé, moins jaugé, pour tout dire moins
vu
qu’en Europe. Parce qu’ils sont moins conscients de leur vie et d’aut
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ns le monde, et dans ce continent américain on en
voit
chaque jour tant d’exemples. Tant d’espèces de gens, et de gens sans
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t là quelque chose de typiquement américain, j’en
vois
la preuve dans les formalités d’une nature pour le moins particulière
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L’Amérique n’est pas un pays de rêve, quand on y
vit
, mais c’est un pays de rêveurs. Je vais parfois les regarder dans les
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nt joue à joue, avec n’importe qui, comme sans se
voir
, dans une demi-obscurité rougeâtre. Des garçons seuls, assis sur des
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lle frontière. En ce milieu du xxe siècle, il se
voit
partagé entre deux rêves contradictoires. Le soldat qu’un ancien paqu
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t les amertumes, rêve simplement de son foyer. Il
voit
sa maison blanche, sa femme et le drugstore 2 du coin. Huit à neuf fo
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émocratique. » Cela ne fait pas sourire, quand on
voit
que c’est vrai. Maladies de la démocratie américaine Relisant l
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sus. À chaque mesure décrétée par Roosevelt, nous
voyons
le centre fédéral gagner sur les tendances communautaires locales. Un
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cain, il y a peut-être un gangster qui sommeille.
Voyez
leur goût des douceurs, des ice-creams, du lait, des nourritures d’en
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ice-creams, du lait, des nourritures d’enfants ;
voyez
leur correction trop attentive, leur pédantisme fréquent dans les rel
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édantisme fréquent dans les relations mondaines ;
voyez
leur sentimentalisme… Est-ce que tout cela ne signifie pas qu’ils ref
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citoyens, sans que l’État s’en fût mêlé. Mais je
voyais
, à Chicago précisément, comme à Jersey City, et dans le Sud, le règne
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Sauf quand il pressentait du Japonais dans l’air,
voir
les récits de la guerre dans le Pacifique.) Occupons-nous de dangers
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’Américain ne s’en prive pas, et s’étonne fort de
voir
certains esprits tirer de cet état d’impuissance de la parole une pré
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comprendre. Grave menace pour la liberté. ⁂ J’en
vois
une autre et non moins inquiétante, dans un fait que l’on tient génér
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inimisés par la plupart de mes contemporains. Ils
verront
dans mes diagnostics autant de paradoxes de psychologue possiblement
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elui de son nouveau salaire. Et puis en avant, et
voyons
ce que le coming man va nous sortir. S’il réussit, sa gloire sera gra
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n Roosevelt. L’Amérique atteignant ses limites se
voit
donc subitement confrontée non plus avec sa nature, ses déserts, ses
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uand on peut faire sans lui, comme on vient de le
voir
aux Philippines. ⁂ Quels sont donc pour l’Europe les dangers de cet i
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spire l’innocence et ronronne l’hygiène. Ceux qui
voient
dans le frigidaire une menace pour leur civilisation semblent avouer
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apon. Si les Américains s’installent solidement :
voyez
ces impérialistes ! S’ils se montrent au contraire libéraux, et annon
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t qu’ils retirent une partie de leurs effectifs :
voyez
ces idéalistes naïfs, ils font le jeu du fascisme, ils s’isolent de n
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ans quel autre pays de notre monde du xxe siècle
verrait
-on un journal de l’importance du New York Times donner une page entiè
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grève de vastes dimensions, comme celle que l’on
vit
interrompre pendant plusieurs mois la production de la General Motors
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à l’appui, devant le lecteur. Mais ce que vous ne
verrez
jamais, dans ce même journal, c’est une polémique contre un autre jou
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essai. Le correspondant américain cherche à faire
voir
, il tend au roman. Sa gloire et son statut social éclipsent bien souv
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que nous appelons le roman-feuilleton, et que je
vois
encore, en pleine période de disette de papier, encombrer le tiers de
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ut est faux, tout le monde est beau, jamais on ne
voit
percer la trame nue du réel. Jamais un choc, pour tant de coups de po
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ble de deux dans cinq minutes ? Merci. Vous allez
voir
que cela vaut le dérangement !… Je me déplace. Elle entre sur ses tal
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côté, et le profil du rêve. J’eusse préféré ne la
voir
jamais, mais j’avoue qu’elle est très jolie, malgré la minceur de ses
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ôme… ⁂ Revenons à nos moutons de Hollywood. Je ne
vois
qu’un homme en Amérique, qui ait su tirer du cinéma quelques-uns des
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ameublements ou des jardins comme nous pouvons en
voir
sans l’aide d’une caméra, et sur les rythmes habituels de notre vie.
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rd font partie de la légende de ce siècle. Je les
vois
s’agiter sur l’écran comme des ludions qui nous rendraient visibles l
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nse. Tout changera, comme par enchantement ! Vous
verrez
les idées affluer. Quant au public… Eh bien ! pendant que j’y suis, u
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référer les films européens, dès qu’il pourra les
voir
? Tous les signes sont là. Dépêchez-vous ! Mais peut-être qu’il est t
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personnel ou la rareté. L’écrivain aux États-Unis
vit
dans une sorte de vide social. Il évolue entre la réalité de tous les
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art, et n’ont fondé aucune école. John Dos Passos
vit
dans un petit village de pêcheurs portugais, sur la côte de l’Atlanti
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tt habite Long Island. À New York même, on ne les
voit
qu’en passant. Et je crois que je viens de vous donner un catalogue a
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t, obtienne par chance ce succès de public, il se
voit
aussitôt vomi par les « petites revues » d’avant-garde, qui représent
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Dans ces conditions, si quelque grand écrivain se
voit
refuser l’un de ses manuscrits, il n’en conçoit ni honte ni rancune,
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est de savoir ce que nous entendons par agir. Je
vois
bien que vos reporters sont les meilleurs du monde, je veux dire les
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lus efficaces dans le rendu et la « couleur ». Je
vois
aussi que vos romanciers empruntent à leur technique au moins autant
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difier. Je cherche les gêneurs chez vous, je n’en
vois
que deux, et qu’on accepte d’ailleurs, mais au seul titre d’experts d
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oint de vue impitoyablement américain… Mais je ne
vois
pas de novateurs, non, pas un seul depuis Faulkner. Je ne vois pas un
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ovateurs, non, pas un seul depuis Faulkner. Je ne
vois
pas un seul penseur qui ait le courage de bouleverser votre manière d
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. Serait-ce cette Église du Centre Absolu dont je
vois
annoncée la « causerie mystique » en fin de la liste des services rel
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ra de nous en convaincre. On m’avait dit que je
verrais
à New York de pauvres petites églises tout écrasées entre des gratte-
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a moitié des habitants de ces gratte-ciel, qui ne
voient
d’ailleurs aucun inconvénient à ce qu’un lieu de culte soit moins hau
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d’autant plus d’être connu et médité qu’il s’est
vu
curieusement négligé par presque. tous les bons observateurs européen
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e théologie va s’écrier que dans cet idéal, il ne
voit
rien de chrétien que l’étiquette, couvrant d’ailleurs des marchandise
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aisser-aller naïf en apparence de la jeunesse qui
vit
au cinéma et s’inspire des valeurs d’Hollywood, en dépit de toutes le
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r les rideaux, mais la maison, et même l’auto. Je
vois
la preuve qu’elle se sent responsable et autonome (ou un peu plus) da
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le américain au restaurant ou dans un train. Vous
verrez
une femme très soignée — son ménage simplifié lui en laisse le temps
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xée sur la mère dévorante. Sans nul doute faut-il
voir
dans ce mythe de la Mère la tragédie secrète d’une civilisation qui p
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nt une vie beaucoup plus normale : c’est là qu’on
verra
l’homme faire la vaisselle pendant que la femme couche les enfants, e
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aire et rationnel pour que l’on soit en droit d’y
voir
une « révolte des instincts », ou d’y dénoncer je ne sais quelle « va
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et sollicité par tant d’images étranges qu’il n’y
voit
au premier abord que l’étrangeté justement, qui est le seul trait qu’
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ersée de l’Atlantique. 3. Second traité : Bien
vu
ou mal vu Quelques points de comparaison entre les mœurs de l’Amé
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’Atlantique. 3. Second traité : Bien vu ou mal
vu
Quelques points de comparaison entre les mœurs de l’Amérique et d
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civilisation que de rechercher ce qui est « bien
vu
» ou « mal vu » par ses usagers. Tentons ici un catalogue rapide des
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que de rechercher ce qui est « bien vu » ou « mal
vu
» par ses usagers. Tentons ici un catalogue rapide des standards de l
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s brûlants. Les impôts. — En France, il est bien
vu
de tricher avec le fisc. Non seulement on le fait, mais on s’en vante
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il affecte d’être « bousculé », « surchargé ». Il
voit
une preuve de son importance dans le nombre des quémandeurs auxquels
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qui est autant dire d’aucun club, vous serez mal
vu
de la population. Et soupçonné avant tout autre, en cas de bagarre ou
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actement inverses des nôtres. Le sauteur est bien
vu
, ou n’est pas vu du tout. Mais qu’il insiste sur un attachement, et l
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des nôtres. Le sauteur est bien vu, ou n’est pas
vu
du tout. Mais qu’il insiste sur un attachement, et la Morale exige au
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auvent de métier, d’épouse, d’appartement. — Bien
vu
en Amérique. Mal vu chez nous. On dit là-bas : il sait ce qu’il veut,
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épouse, d’appartement. — Bien vu en Amérique. Mal
vu
chez nous. On dit là-bas : il sait ce qu’il veut, et il poursuit son
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rédit d’amitié que de prendre ses précautions. Il
voit
un signe de distinction dans une certaine familiarité, non dans le so
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drais pas juger, mais tout simplement faire mieux
voir
ce qui est bien vu, ce qui est mal vu ; et qui est parfois, ne l’oubl
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tout simplement faire mieux voir ce qui est bien
vu
, ce qui est mal vu ; et qui est parfois, ne l’oublions pas, moins imp
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ire mieux voir ce qui est bien vu, ce qui est mal
vu
; et qui est parfois, ne l’oublions pas, moins important que ce qui p
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ité avec laquelle cette intimité s’évapore. On se
voit
tous les jours pendant quelques semaines, puis plus du tout pendant u
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parce qu’il les utilise vraiment, parce qu’il en
vit
, et qu’il ne spécule pas à leur sujet. 9.Comment ils construisent
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êt pris aux leçons. Les petits étrangers sont mal
vus
, et fréquemment persécutés, sous l’œil apparemment aveugle de l’insti
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réussirez ou non en Amérique L’Américain moyen
vit
encore sur l’idée qu’il a tout comme un autre sa chance de devenir ri
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re honneur — que vous portez au sexe faible. J’ai
vu
des Français, à New York, qui se rendaient ridicules au dernier point
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nez une telle habitude de n’être pas regardé, pas
vu
, et pas jugé, que vous en profitez naturellement pour devenir fou. Il
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maintenir dans une routine protectrice. La femme
voit
s’ouvrir devant elle une liberté qui l’étourdit, et tout est disposé
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e pas court ici, n’est donc qu’un handicap. Il se
voit
plongé dans une foule où son bien et son mal passent inaperçus, et en
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sommes adultes. 16.Comment un Américain moyen
voit
le monde Quels sont, se dit-il, les pays qui marchent le mieux en
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onheur, ce sont là mes trois idéaux. Et je ne les
vois
réalisés qu’en Amérique. 17.Comment l’Europe peut aider l’Amérique
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souffre d’une grave incohérence interne. Mais je
vois
bien que je n’ai pas su la faire sentir autant que je la sens. Et peu
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i recule devant son acte propre : donner un sens,
voir
au-delà, relier les moyens aux fins. La volonté de prendre conscienc
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mais sérieuse d’apprendre et de s’améliorer. J’y
vois
le signe de sa force. Qui n’a pas lu les éreintements de l’esprit amé
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la vitalité inépuisable d’un peuple libre, et qui
voit
grand sans se forcer. Voici enfin un spectacle émouvant qui n’effraie